Les purins de plantes sont fort utiles..

Les purins de plantes sont fort utiles pour préserver vos plantations des ravageurs et des maladies qui ne manquent pas de les agresser. Les plantes utilisées se trouvent facilement dans la nature, voire directement dans le jardin ! Simples à préparer, leur variété permet de parer à la plupart des situations : protection contre tel parasite ou champignon, stimulation de la croissance, amélioration de la résistance, fertilisation du sol… Et s’il vous est impossible de réaliser ces recettes, pas d’inquiétude, votre Coop vous propose des solutions prêtes à l’emploi. Le jardin est paré, du potager au verger en passant par les massifs de fleurs..!

Le purin d’ortie

Ses utilisations au jardin

C’est lors de la croissance des plantes, et en prévention contre les maladies comme le mildiou, la rouille ou l’oïdium que l’on préconise l’utilisation du purin d’ortie..
Cette préparation est très riche en composés organiques, notamment en azote, mais aussi en oligoéléments, vitamines, divers minéraux, bactéries, protéines… Cette richesse est un véritable bienfait pour les plantes à 2 titres : le sol est amendé, amélioré, les plantes sont fertilisées (stimulation de la croissance et du processus de photosynthèse, constitution de la chlorophylle)..

Au potager

Le purin d’ortie est un des plus utilisés au potager pour fertiliser et protéger de nombreux légumes..

Pour les tomates

Il y a plusieurs utilisations de cette préparation pour les tomates :

  • En arrosage, dilué à 10 %, au pied des tomates. Les arrosages enrichis se font pour les jeunes plants. L’ortie va favoriser leur croissance et le développement du feuillage. Réalisez ces apports 2 fois par mois maximum, pour éviter tout excès d’azote qui serait préjudiciable pour les plantes, de la plantation jusqu’à la floraison au plus tard. Les jeunes plants encore en godets seront également arrosés avec du purin d’ortie. Pensez également à ce produit pour les plants un peu fragiles et peu vigoureux, ou bien après un stress (taille, sécheresse, attaque de parasites).
  • En pulvérisation foliaire, dilué de 2 à 5 %, pour stimuler les défenses immunitaires des tomates, notamment contre les maladies cryptogamiques.
  • En trempage pour les semis ou avant la plantation. Vous éviterez à vos plantules de subir la fonte des semis en faisant tremper les graines dans du purin d’ortie. Et juste avant de planter les jeunes plants, c’est dans du purin d’ortie dilué à 20 % que vous ferez tremper les godets.

Pour la vigne

Ce remède s’utilise également pour la vigne dans le cadre d’une culture bio ou biodynamique..

Les besoins en azote de la vigne sont importants du mois de juillet jusqu’à la nouaison. On pulvérisera du purin d’ortie qui aura patienté 2 semaines.

Il est possible de réaliser une bouillie (type pralin - bouse de vache + argile - auquel on va ajouter du petit lait et du purin d’ortie) qui sera appliquée en badigeon sur le cep et les sarments, après la chute des feuilles, après une taille ou encore avant le débourrement. Ce badigeon a pour but d’offrir à la vigne un bon environnement pour se développer.

Le purin d’ortie peut également être mélangé à de la bouillie bordelaise pour lutter contre le début d’une attaque de mildiou.

Au jardin d’ornement

Comme au jardin potager, cette décoction à base d'ortie sera utilisé au jardin d’ornement où il trouvera de nombreuses applications.

Pour le rosier

Les rosiers sont l’un des nombreux végétaux qui peuvent bénéficier de l’utilisation du purin d’ortie.

Ils seront fortifiés par des arrosages au purin d’ortie réalisés au printemps..

Des pulvérisations foliaires seront également réalisées à la même saison pour un apport d’azote bienvenu.

L’apparition du mildiou sera stoppée par des applications de purin d’ortie, particulièrement si celui-ci est mélangé à du purin de prêle.

Comme désherbant

Il est terriblement efficace comme désherbant. Il suffit pour cet usage de l’employer pur et d’en verser sur les indésirables. Leur feuillage va rapidement noircir avant que la plante ne meure.

Dosage

Il doit absolument être dilué avant utilisation, sous peine de brûler les végétaux sur lesquels il est appliqué. Cette dilution diffère selon son emploi :

  • Pour être pulvérisé, la dilution est de 2 à 5 %.
  • Pour être utilisé en arrosages, le dosage est de 10 %.
  • Pour le trempage de graines, on dilue à 20 %.

La recette

Hachez 1 kg d’ortie fraîche dans 10 l d’eau (de pluie, en tout cas non calcaire). La durée de la fermentation du purin d’ortie est très variable, en fonction de la température. En moyenne il faut compter 15 jours, en brassant le mélange au moins 1 fois par jour. Le processus est terminé lorsqu’il n’y a plus de bulles lors du brassage. Le purin doit alors être filtré avant stockage, les déchets pouvant aller au compost (l’ortie est en effet un bon activateur de compost)..

De prêle

Riche en silice, important composant des tissus, la prêle est également composée d’alcaloïdes, dont l’acide nicotinique.

Ses utilisations au jardin

La préparation de prêle pourra être largement utilisée au jardin, aussi bien pour les arbres et arbustes fruitiers qu’au potager ou pour les plantes ornementales..

Pour la vigne

La vigne est sensible au mildiou, son utilisation est donc judicieuse pour cet arbuste. L’apparition du champignon est repérable par la formation de taches blanches farineuses sur les feuilles.

  • C’est en prévention que le remède sera pulvérisé une fois tous les 15 jours sur les jeunes pieds de vigne.
  • Il peut aussi être apporté en arrosages lors du débourrement.

Pour le rosier

Souvent victime de maladies cryptogamiques, le rosier profitera lui aussi de pulvérisations de purin de prêle..

  • Des pulvérisations effectuées 2 fois par mois entre le printemps et l’automne seront apportées en prévention.
  • En cas d’attaque, vous alternerez des applications de purin de prêle avec un autre produit antifongique en fonction du champignon (rouille, oïdium, taches noires).
  • Ce purin est également très efficace pour repousser les pucerons sur les rosiers.

Pour la tomate

Les pieds de tomate seront protégés du mildiou par des arrosages de purin de prêle au pied, effectués tous les 15 jours. Ce traitement préventif sera employé de la plantation (voire du stade 2 feuilles si vous avez réalisé vos propres semis) jusqu'au mois de juillet..

Contre le mildiou

Ce purin très tonique est riche en silice, qui joue un rôle notable dans le bon développement des tissus végétaux et leur résistance face aux agents pathogènes. Il sera donc très utile en prévention de maladies cryptogamiques comme le mildiou..

Recette 

Hachez 1 kg de prêle des champs que vous laisserez fermenter dans 10 l d’eau douce, environ 10 jours en fonction de la température. Le mélange doit être brassé énergiquement au moins une fois par jour.. Lorsqu’il ne dégage plus de bulles, le purin est prêt à être filtré et utilisé ou stocké dans des bidons opaques..

De consoude

Sa composition

La composition NPK du purin de consoude dévoile une forte teneur en potasse, précieuse pour la floraison. Il sera de ce fait utilisé particulièrement juste avant cette dernière pour la favoriser. Cette préparation à base de consoude est également riche en azote et en phosphore mais en moindre proportion, il sera associé avec du purin d’ortie pour obtenir une solution complète.

Ses utilisations au jardin

Le remède à base de consoude s’utilise en pulvérisations foliaires, en arrosages ou en trempage pour les graines.

  • En pulvérisations, le purin de consoude aidera les plaies de taille à cicatriser plus rapidement. La consoude contient en effet un principe actif très intéressant pour les végétaux comme pour l’homme : l’allantoïne. Celle-ci a en effet pour propriété de favoriser la multiplication des cellules, aidant à la cicatrisation. Cette action peut également bénéficier aux semis en faisant tremper les graines.
  • La consoude est également une plante riche en potassium, azote, phosphore et autres éléments. Des pulvérisations régulières vont avoir plusieurs effets : favoriser la croissance des parties aériennes, renforcer les parois cellulaires des plantes pour une meilleure résistance face aux agressions, améliorer la floraison et la fructification.
  • L’utilisation de ce purin est recommandée en tant que traitement préventif contre les parasites et pathologies.
  • En arrosages au pied des plantes, le purin de consoude stimule la vie microbienne du sol.

Recette maison

La recette de cet extrait fermenté est semblable à celle des autres purins végétaux : récoltez et hachez 1 kg de consoude (les feuilles), faites-les fermenter jusqu’à disparition des bulles dans de l’eau douce. La fermentation prend une dizaine de jour et demande un brassage quotidien pour être réussie..

De sureau

Ses utilisations au jardin

Le purin de sureau est souvent utilisé à titre préventif contre les maladies cryptogamiques grâce à son principe actif, la sambucine (un alcaloïde).
Il est également employé non dilué comme répulsif du fait de la forte odeur dégagée par son feuillage..

  • aussi bien contre les parasites (pucerons, altises, noctuelles),
  • que contre certains rongeurs, notamment les mulots, les campagnols et les taupes. Les rangs de légumes et autres plantes attractives pour ces petits mammifères seront arrosés avec du purin pur. Il est également possible d’en verser dans leur trou pour les faire partir.

La recette

Ce sont les feuilles de sureau qui sont utilisées. La préparation est toujours la même, 1 kg de feuilles dans 1 l d’eau que l’on laisser fermenter le temps que les bulles disparaissent lors du brassage..

Au sureau noir ?

Il semblerait que Sambucus ebulus, le sureau yèble, soit plus intéressant que le sureau noir en tant que répulsif. Le sureau noir sera préféré pour stimuler les végétaux, dilué à 10 % dans l’eau d’arrosage. Il sera aussi pulvérisé pur en prévention sur des plantes sensibles au mildiou, à l’oïdium ou encore à la rouille..

De rhubarbe

Ses utilisations au jardin

Le purin de rhubarbe s’utilise efficacement pour repousser les insectes phytophages du jardin grâce à sa teneur en acide oxalique..

Contre les pucerons

Il agit en prévention contre les pucerons. Il sera utilisé pur en pulvérisations sur les rosiers, haricots, fèves et autres plantes ornementales et potagères envahies. Les tomates notamment seront épargnées par les colonies de pucerons grâce à ces pulvérisations..

Contre les limaces

On l'utilise comme un répulsif efficace contre les gastéropodes qui dévorent les jeunes plants. Il est dilué et arrosé autour des plantes fragiles..

De pissenlit

Sa composition

C’est le potassium qui culmine dans la composition NPK du purin de pissenlit. Ses principes actifs comportent également de l'acide salicylique, de l’éthylène, du soufre, du cuivre … particulièrement au niveau des racines. Il favorise ainsi la croissance des végétaux..

Ses utilisations au jardin

Les utilisations de cette préparation à base de pissenlit au jardin bénéficient autant au sol qu’à la végétation qu’il va stimuler.

  • Il est particulièrement efficace en arrosage pour les jeunes plants potagers : cucurbitacées, tomates…
  • Il pourra être épandu avant le printemps, directement sur le sol des planches avant les semis et plantations.
  • Les arrosages en période de floraison la favorisent et encouragent la formation de nouveaux boutons floraux.
  • La vigne et autres plantes sensibles au mildiou profiteront de son action antifongique. Il sera dans ce cas utilisé en pulvérisations foliaires.

Associer le pissenlit et l’ortie

Marier les 2 purins permet la réalisation d’un produit plus complet, l’ortie va apporter sa richesse en azote qui, associée aux bienfaits du purin de pissenlit, donnera un coup de boost à la croissance des plants et augmentera leur résistance face aux maladies cryptogamiques.

Pour les tomates

Utilisé en arrosages aux pieds des tomates, le purin de pissenlit sera très bénéfique pour la floraison et donc la production de fruits. Il pourra également être pulvérisé sur le feuillage pour protéger vos tomates des attaques d’oïdium et de mildiou. 

D'ail

Ses utilisations au jardin

La richesse en sulfures de l’ail explique les propriétés de son purin. C’est plutôt une décoction qui sera réalisée, en écrasant des gousses qui seront mises à bouillir puis laissées à infuser. Cette préparation sera beaucoup employée au potager ainsi qu’au verger.

Contre les pucerons, thrips et autres ravageurs

Il y préservera les fruits et légumes des pucerons, chenilles, acariens, et autres parasites par des brumisations. Les plantes d’ornement pourront également profiter des propriétés de cette décoction.

Contre le mildiou et autres maladies cryptogamiques

Il pourra aussi prévenir le mildiou, la rouille, la cloque du pêcher… grâce à des pulvérisations sur les plantes sensibles. La fonte des semis, autre maladie cryptogamique, peut être évitée en arrosant les semis avec du purin d’ail..

Astuce : associer l’ail et le laurier-sauce

Une fois que le purin d’ail est prêt, il faut le laisser macérer 4 jours. Le dernier jour, vous compléterez la préparation avec une infusion de feuilles de laurier (12 h d’infusion). Le lendemain, réunissez les 2 et filtrez avant l’utilisation.
Le mélange est à pulvériser en abondance sur les végétaux sensibles aux maladies cryptogamiques et même sur le sol tout autour.

A l'ail des ours ?

Cette préparation est peu commune, mais mérite d’être essayée, car l’ail des ours est composé des mêmes principes actifs que l’ail cultivé, en plus grande concentration. Il est donc possible que les bulbes puissent avoir les mêmes actions.

A l'ail et au piment rouge ?

L’association de l’ail et du piment rouge semble être efficace contre les thrips, les limaces, les punaises et les aleurodes. A vous de tester..!

De fougère

Ses utilisations au jardin

Comme insectifuge

L’utilisation du purin de fougère aigle comme insectifuge est courante. La fougère est composée de nombreux principes actifs utiles pour cette fonction, notamment les acides gallique et acétique et le métaldéhyde (après fermentation). Elle est également riche en minéraux et oligo-éléments..

Contre les pucerons, les cochenilles, les acariens : en prévention, pulvérisez les feuilles des végétaux avec du purin de fougère dilué à 5 %.

Contre les limaces : c’est le formaldéhyde qui gêne particulièrement les gastéropodes, arrosez le pied des plantes sensibles pour les tenir éloignés.

Comme engrais

Il est un bon fertilisant, riche en azote, en phosphore, en potasse. Il servira à arroser le pied des végétaux au printemps. Il améliore aussi les sols trop acides grâce à sa concentration en chaux.

Pour protéger les tomates

Il est également efficace face aux champignons, il pourra être pulvérisé pur en prévention sur les tomates pour les préserver de l’oïdium ou du mildiou.

La recette

Selon l’utilisation que vous souhaitez en faire, vous récolterez 1 kg de fougères aigle ou de fougères mâles. Coupez les feuilles en petits morceaux et laissez fermenter dans 10 l d’eau en remuant tous les jours, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de bulles..

De fougère mâle ?

Le Dryopteris filix-mas montre les mêmes propriétés insectifuges et fertilisantes que la fougère aigle, par contre son purin n’a pas d’action fongicide..

Les bienfaits des plantes ne sont plus à démontrer, et même les plus communes d’entre elles affichent des propriétés intéressantes pour leurs congénères. Les purins et autres décoctions et macérations de végétaux soignent, protègent, fertilisent. La nature est d’une si grande richesse, servons-nous en..!!


Bien planter les rosiers..

Les rosiers sont les fleurs incontournables du jardin comme de la terrasse..!! Comment réussir leur plantation en pleine terre comme en pot ? Suivez nos conseils pour obtenir dès la belle saison prochaine de belles et nombreuses roses parfumées.. Quels rosiers pour quelle utilisation ? Les nombreuses variétés de rosiers permettent de retrouver cet arbuste à jolies fleurs dans tout le jardin : haie, massif, rocaille, bord d'eau, sur une arche ou contre un mur. Les balcons et terrasses pourront eux aussi s'embellir de roses grâce aux variétés de rosiers adaptées à une culture en pot..

Les rosiers sont cultivés depuis la Haute Antiquité. La rose était alors l'emblème de la beauté et de la grâce..

Jusqu'à la fin du 18ème siècle, le rosier de Provins était le plus cultivé et formait le fond des collections. L'églantier ou rosier des chiens (Rosa canina) n'a tenu qu'un faible rôle dans l'amélioration des variétés. A partir du 18ème siècle, un certain nombre d'espèces de rosiers originaires d'Extrême Orient a été introduit en Europe.. Retrouvez dès à présent dans votre Coop' notre arrivage massif de rosiers Direct Producteur..

Les différents types de rosiers

Le choix des rosiers sera fonction de l'effet que vous souhaitez obtenir (buisson, paysager ou arbustif, couvre-sol, grimpant, miniature), de la période de floraison (de mai à octobre) de la couleur (du blanc au rouge ; les bleus sont rares) et du parfum..

o Les plus répandus sont les rosiers buisson qui ne dépassent pas 1 mètre et qui sont idéaux pour les massifs, les bordures et pour les fleurs coupées. On distingue les buissons à grandes fleurs et buissons à fleurs groupées.
o Le rosier paysager ou arbustif est plus grand, plus vigoureux et se plante volontiers en isolé.
o Les rosiers couvre-sol permettent de constituer des tapis sur des terrains pentus ou au pied des grands arbres. Ils demandent peu d'entretien et produisent rapidement un effet spectaculaire.
o Le rosier grimpant doit être palissé. Les rosiers grimpants ont des lianes qui sont particulièrement vigoureux (5/6 m) convenant bien aux tonnelles et pergolas.

Tous les rosiers peuvent être remontants (qui refleurissent après la saison) ou non-remontants (qui fleurissent une seule fois)..

Où planter votre rosier ?

Les rosiers préfèrent une exposition ensoleillée et dégagée. Évitez l'exposition aux grands vents et aux fortes pluies.

Les rosiers s'adaptent en général à tous les types de terrain à l'exception des sols trop calcaires qui font jaunir les feuilles et ne leur permettent pas de résister longtemps et des sols argileux trop compacts où les racines s'asphyxient. Toutefois, on trouve différents porte-greffes, tels que Canina, Multiflora. Les premiers, Canina, qu'utilisent nos partenaires les roseraies Guillot et Meilland, s'adaptent à tous les types de sols, et durent au moins 20 ans. Ils sont moins florifères que les porte-greffes Multiflora..

En revanche, si les porte-greffes Multiflora sont plus florifères, ils sont plus sensibles aux maladies et durent beaucoup moins longtemps que les Canina..

La préparation du terrain est importante et permet de pallier les défauts de votre terrain. Préparez-le sur un minimum de 50 cm de profondeur. Si votre terre est trop calcaire, apportez de la tourbe brune ou de la terre de bruyère lors de la plantation..

Si votre terrain est sablonneux, apportez du fumier et de l'humus. Si votre sol est imperméable, mélangez lui de la tourbe blonde ou du sable pour l'aérer. Dans un sol vierge, enlevez les grosses pierres, racines et mauvaises herbes.
Dans un sol déjà cultivé, bêchez normalement et faites un apport d'engrais type Engrais rosiers SOLABIOL Ajoutez 40 à 60 g à la terre de jardin d'engrais. Cet engrais apporte immédiatement (granulés non enrobés) à la plante tous les nutriments nécessaire à sa reprise et à son bon développement pour les mois suivants (granulés non enrobés).
Idéalement, la préparation du sol doit être réalisée dès l' été pour un sol vierge, et au moins un mois avant pour une plantation optimale en octobre.

Quand planter vos rosiers ?

La période de plantation des rosiers à racines nues se situe d'octobre à avril, hors période de gel. Préférez les plantations d'automne, sauf en sol trop humide où vous planterez au printemps... Plantés en automne, les rosiers s'habitueront au froid et fleuriront véritablement dès la première année.

Comment planter vos rosiers ?

Faites un trou de 50x50x50 cm. Taillez les racines, supprimez les parties cassées ou abîmées. Les racines doivent être enterrées de façon naturelle pour s'enfoncer facilement dans le sol. Le point de greffe doit être légèrement enterré.

La plantation terminée, arrosez en pluie fine pour tasser et rectifiez éventuellement le niveau du sol. Aménagez une cuvette d'arrosage, à remplir d'eau après la plantation, puis une fois par semaine (plus abondamment en période sèche), ceci pour les deux premières années. Vous pourrez ensuite espacer les arrosages.

La distance de plantation est fonction de l'effet que vous souhaitez obtenir et de la variété des rosiers. Pour les rosiers modernes à grandes fleurs, prévoyez des distances de 40 à 60 cm. Pour les rosiers en massif ou en plates bandes, espacez les de 50 cm. Les variétés très vigoureuses ou à grand développement demandent 60 à 80 cm.

Comment entretenir vos rosiers ?

  • Au début du printemps, le rosier aura besoin d'une taille. Ne la négligez pas, elle permet de prévenir les maladies et rend votre rosier plus florifère. 
  • Suite à cette taille, pour aider le rosier a bien se développer et à être plus florifère, boostez-le avec de l'engrais type Engrais rosiers SOLABIOL qui prolonge et intensifie la floraison de vos rosiers. Cet engrais se présente sous forme de granulés enrobés et non enrobés, afin que la plante puisse en profiter immédiatement puis régulièrement tout au long de sa croissance. Il apporte tout ce dont le rosier a besoin, évitant ainsi toutes carences qui pourraient engendrer de la chlorose (les feuilles jaunissent).
  • Apportez à nouveau de l'engrais spécial rosier vers la fin de la floraison, pour aider la plante à reconstituer ses réserves avant l'hiver.
  • On aidera le rosier à passer l'hiver en paillant généreusement à son pied et en protégeant ainsi le point de greffe des gelées.

Comment bien choisir et utiliser un désherbeur  thermique?

Alternative intéressante au désherbage chimique, moins fatiguant que le désherbage manuel, le désherbage thermique est de plus en plus utilisé. Il existe aujourd’hui sous 2 formes, le désherbeur à gaz ou à cartouche, et le désherbeur électrique, chacun présentant ses propres atouts..

Qu’est ce que le désherbage thermique ?

Le désherbage thermique consiste à appliquer une chaleur intense sur les adventices pour les tuer, en faisant éclater leurs tissus. Les plantes se dessèchent en quelques jours. C’est idéal sur plantes jeunes, ou bien il est nécessaire d’effectuer des passages répétés.. Votre Coop' vous propose toute une gamme de désherbeurs thermique BERTHOUD à découvrir dans nos magasins..

Le secret : ne pas “brûler” la plante, juste lui donner chaud, pour éviter qu’elle ne reparte de plus belle par réaction avant que tous les tissus ne soient détruits. Les adventices à racines profondes, comme le chiendent, restent difficiles à déloger.

Le désherbage thermique est idéal pour désherber des allées (il est plus difficile de désherber un endroit gravillonné, le gravier a tendance à protéger les racines), des endroits difficiles d’accès ou étroits.
La diffusion de la chaleur aux alentours présente 2 inconvénients : supprimer les insectes vivant au sol s’ils se trouvent au mauvais endroit, réveiller les graines encore endormies, de nombreux jeunes plants peuvent apparaître rapidement, il faut dans ce cas refaire un passage.

Le désherbage thermique est relativement écologique, car il ne pollue pas le sol, il n’y a pas de toxicité pour l’utilisateur ni pour l’environnement local. Il est également simple, relativement efficace, et aucun risque de tour de reins ! Par contre ça reste une utilisation de gaz ou d’électricité.Attention l’été dans les zones à risques, n’utilisez pas votre désherbeur dans des endroits secs.

Le désherbeur électrique

La version électrique est équipée d’une résistance et produit une chaleur de 600°, pour une puissance entre 1500 et 2000W en moyenne.
Étant donné la présence du fil d’alimentation, préférez son utilisation sur de petites surfaces. Il est léger et facile à transporter. Sa mise en œuvre est rapide, et l’absence de flamme rend l’outil plus sûr à utiliser et à stocker..

Les avantages

  • La chaleur autour du cache est moins intense qu’avec le désherbeur à gaz, donc moins risqué pour les plantations alentours.
  • La consommation électrique est très peu élevée. Très pratique pour désherber autour des pavés ou dans des endroits où il est difficile d’accéder avec un outil.
  • Il n’y a pas de consommable à prévoir, il suffit de le brancher.
  • Il est silencieux.

A savoir

Le désherbeur se pose sur chaque plante durant quelques secondes, donc le temps d’utilisation est plus long et peut être pénible sur une grande surface.

En version électrique, le désherbeur thermique n’a pas besoin de bouteille de gaz ou de cartouche pour fonctionner : c’est le secteur qui lui donne sa puissance. Il faut donc utiliser une rallonge électrique branchée à une prise.

Cette contrainte impose de ne pas aller trop loin de la source électrique et convient de fait aux petits jardins ou pour désherber les abords de la maison.

Le moteur électrique génère une puissance de chauffe inférieure au gaz, de l’ordre de 600 °C environ, mais toujours suffisante pour venir à bout de la plupart des végétaux.

L’avantage est qu’il n’est pas nécessaire d’avoir du gaz chez soi ni de transporter une lourde bouteille derrière soi.

Le désherbeur à gaz

Fonctionne avec une cartouche butane ou propane qui peut être fixée à la poignée pour certains modèles, d’autres proposent des petits chariots ou sont équipés de harnais pour transporter la bouteille, ces chariots sont également vendus seuls. Pour les plus grandes surfaces, il existe des modèles à rampe, dotés de 2 ou 3 roues et qui permettent de transporter jusqu’à 2 bouteilles de gaz.

Les avantages

Il n’a pas de fil à la patte, permettant une grande liberté de mouvements. La perche se promène doucement sur les plantes, 1 à 2 secondes par pied, le mouvement est donc peu pénible et le passage rapide.

A savoir

  • La bouteille de gaz réduit l’autonomie.
  • La consommation de gaz est importante.
  • N’approchez pas trop des plantations, la chaleur est diffuse tout autour de l’embout mais bien réelle.
  • Il est conseillé de bien s’équiper : chaussures fermées, gants, vêtements longs, certaines parties de la canne sont brûlantes.
  • C’est un peu bruyant.

Vous l’aurez compris, le désherbeur thermique à gaz ne comporte pas de moteur et n’est donc pas sujet à une quelconque panne. Il faut en revanche veiller à toujours avoir du gaz disponible chez soi..

Ces outils très performants vont vous débarrasser très facilement de vos mauvaises herbes pour longtemps… et sans recourir à aucun produit chimique..!!


Comment bien réussir ses semis de tomates ?

Faire des semis de tomates cerises, de tomates anciennes, de Cœur de Bœuf ou toutes autres variétés est des plus facile, à condition de respecter certaines étapes et les besoins de la tomate. Cela permet de tester des variétés différentes, car les graines sont peu coûteuses et gardent leur pouvoir germinatif plusieurs années, et c’est toujours très gratifiant de faire pousser un légume depuis sa graine ! Alors comment et quand semer les graines de tomates? Quelle est l'évolution d’un semis de tomates, que faut-il faire jusqu’à la plantation? Voici quelques réponses pour vous aider à réaliser vos semis de tomates..!

À quelle date faire ses semis de tomates ?

Il est souvent dit de faire ses semis de tomates en février, voire en janvier, mais il est préférable de patienter jusqu'au mois de mars, et ce pour 2 raisons :

  • Les tomates ont besoin de beaucoup de lumière pour bien se développer, dans l’idéal 14 heures. Or, au mois de février, la durée du jour n’est que de 10 heures, les 14 heures ne seront atteintes qu’à la fin du mois d’avril. Donc à moins d’offrir un éclairage (lampes de croissance) à vos semis de tomates, ceux-ci n'auront pas un développement harmonieux et vigoureux. D’ailleurs si vos semis de tomates grandissent trop vite, cela signifie qu’ils n’ont pas assez de lumière. Les tiges ont tendance à s’allonger au lieu de s’épaissir et de devenir robustes.
  • Les tomates se plantent généralement à la mi-mai, après les fameux saints de glace qui sont le signal de la fin des gelées tardives. Cela veut dire que les jeunes plants auront passé 3 à 4 mois (voire presque 5 dans les régions les plus froides) dans des petits godets dans lesquels les racines tournent vite en rond. Semer à la mi-mars ramène à 2 mois le temps passé en petits contenants. D’ailleurs vous pouvez en faire l’expérience : réalisez des semis en février et des semis mi-mars ou fin mars (même variétés, godets, emplacement, terreau bien sûr), vous observerez que les plants semés le plus tardivement, peut-être plus petits lors de la plantation, rejoignent rapidement leurs aînés. La date de plantation peut par contre être avancée si vous plantez sous serre ou bien si vous disposez de voiles de forçage qui protégeront les tomates d'éventuelles gelées. Pour une date de semis plus précise, calculez par rapport à la date de plantation habituelle des tomates chez vous. Il faut plus ou moins 9 semaines entre le semis et la plantation pour que les pieds de tomates soient suffisamment forts à ce moment là..

À savoir : la date de semis de tomates cœur de bœuf sera la même que la période de semis de tomates cerises ou autres variétés. Certes parmi les très nombreuses variétés de tomates certaines sont dites précoces alors que d’autres sont tardives. Pour autant, une tomate précoce ne doit pas être plantée plus tôt, le terme précoce s’applique à la fructification, elle donnera des tomates plus tôt.

Combien de temps pour la levée des tomates ?

Vous verrez apparaître les jeunes tiges environ 1 semaine après le semis. La durée de levée d’un semis de tomates dépend cependant des conditions, notamment de chaleur et d’humidité. S’il fait trop froid ou que les arrosages sont trop espacés les graines prendront plus de temps à germer..

Quand repiquer les semis en godet ?

Si vous avez semé en caissette ou plusieurs graines par godets, vous attendrez à peu près 2 semaines après la levée pour repiquer les tomates dans des godets individuels. Les premières feuilles doivent être bien formées.

Si vous suivez le calendrier lunaire, vous repiquerez vos jeunes plants de tomates en lune descendante et en jours fruits.

Vous attendrez encore 6 semaines avant de planter vos tomates, dont les 2 dernières serviront à les adapter progressivement à l’extérieur et au soleil..

Faire ses semis avec la lune

Pour suivre le calendrier lunaire, c’est en lune montante que vous sèmerez vos graines de tomates.

Comment semer les graines de tomates ?

Les techniques de semis

Semer les tomates est très simple, il suffit de disposer les graines de tomates sur un terreau préalablement humidifié puis de les recouvrir d’une légère couche de terreau qui va ensuite être humidifié..

Cependant, les graines de tomates peuvent être semées dans divers contenants, ce qui va modifier les étapes, du semis jusqu’à la plantation..

Combien de graines de tomates par semis ? Les graines de tomates ne germent pas systématiquement, et ce d’autant moins qu’elles seront plus vieilles. C’est ce que l’on appelle le taux de germination, celui des tomates est de 4 à 10 ans selon les variétés dans de bonnes conditions de stockage. Vous pouvez le tester avant de réaliser vos semis. En vous y prenant tôt vous pourrez vous procurer de nouvelles graines si ce taux de germination est trop bas. Il vous faut semer un peu plus de graines que vous souhaitez de plants..

Le semis en plaques de culture

La plaque de culture est idéale pour semer en grande quantité et faciliter le repiquage tout en évitant l’éclaircissage. Les plaques de culture sont en effet constituées de petites alvéoles dans lesquelles sont semées les graines, 1 par alvéole.

Il suffira ensuite pour le repiquage de récupérer la petite motte, et ce sans toucher les racines, ce qui est une source de stress en moins pour les plants. Préparez tout d’abord vos godets individuels : une couche de drainage, du terreau, un peu tassé, puis un trou profond fait avec un crayon que vous élargirez à la taille de la motte. Récupérez les mottes une à une pour les placer délicatement dans le godet. Enterrez-les jusqu’aux premières feuilles des plants, toute la partie enterrée de la tige va émettre des racines ce qui va produire un plant mieux enraciné et donc plus vigoureux.

Les semis en caissettes

Tout contenant rectangulaire doté d’un bord peut être utilisé comme caissette de semis pour les tomates. Pour préparer la caissette, recouvrez le fond sur 2 ou 3 cm avec un matériau drainant type graviers, sable grossier ou billes d’argile. Remplissez ensuite avec du terreau préalablement humidifié. Tassez légèrement.

Une fois la caissette remplie, les graines sont réparties à la volée ou au semoir à main pour une répartition plus régulière avant d’être recouvertes par 1 à 2 mm de terreau puis humidifiées.

Ce type de semis est le plus judicieux pour un grand nombre de plants, par contre le repiquage en godet individuel doit être fait rapidement, dès que les tomates montrent 2 vraies feuilles. À défaut de ce repiquage, les racines vont s’emmêler et leur développement sera affecté. Vous aurez au préalable préparé les godets individuels.

Deux méthodes :

  • Récupérez un peu de terreau avec une grosse cuillère et versez-le doucement sur une table, les plants vont s'éparpiller et vous pourrez facilement récupérer les plus vigoureux. Vous verrez que les racines ne sont pas du tout emmêlées, il suffit de tirer doucement pour qu’elles se séparent.
  • Récupérez chaque plantule avec une petite cuillère en tenant la tige.

Secouez ensuite délicatement chaque tomate puis placez-la dans un godet.

Comme dans le cas d’un semis en plaque de culture, chaque plant est enterré jusqu’aux premières feuilles pour un système racinaire plus important.

Autre avantage de semer en caissettes : l’économie de terreau par rapport notamment au semis en godet ou en bouteille.

Le semis en godet

Vous pouvez faire des semis de tomates directement en godets. Les petits godets de semis prennent un peu de place et ne permettent pas de semer en quantité, par contre ils limitent les manipulations. Pour multiplier les chances, ne semez qu’une seule graine par godet, la jeune tomate pourra se développer tranquillement jusqu'à l’éventuel repiquage ou à la plantation. Il est également judicieux d’opter pour des godets de 8 x 8 qui offriront plus d’espace aux racines, et de ne remplir le pot qu’à moitié au moment du semis. Vous pourrez ainsi ajouter du terreau mélangé avec un peu de compost au fur et à mesure de la croissance des plants, jusqu’aux premières feuilles. De nouvelles racines se formeront sur la partie de la tige enterrée.

Sinon mettez 2 ou 3 graines mais il faudra éclaircir ou repiquer les plants en trop dans d’autres godets. Si vous préférez repiquer, prélevez la plantule à transplanter avec une petite cuillère en veillant à ne pas abîmer l’autre plantule et placez-la dans un godet.

Les semis de tomates en godets biodégradables ont un côté très pratique car ils s’enterrent dans le sol avec le plant, évitant toute manipulation du plant.

Le semis en bouteille

Faire des semis de tomates en bouteille plastique permet d’obtenir des plants très vigoureux, et ce sans repiquage grâce à la profondeur de ce contenant. Cette profondeur permet également un développement optimum du plant et de ses racines.

Et puis cela vous permet de recycler vos bouteilles en plastique de manière très utile !

Commencez par percer 3 trous dans le fond de chaque bouteille, puis découpez le haut de la bouteille, au-dessous de l’endroit où elle commence à se rétrécir. Remplissez ensuite la moitié de chaque bouteille avec du terreau puis tassez, les bouteilles étant donc remplies environ au tiers de leur hauteur. Arrosez puis laissez quelques minutes de côté le temps que le surplus d’eau s’écoule. Semez 2 ou 3 graines dans chaque bouteille pour plus de sécurité puis recouvrez de 2 ou 3 mm de terreau et tassez à nouveau légèrement. Humidifiez ensuite le terreau. Vous ajouterez ensuite du compost au fur et à mesure de la croissance du plant de tomate, afin que la tige principale soit toujours enterrée et fasse des racines sur une grande hauteur.

Le semis en pot

Faire des semis de tomates en potest tout à fait possible, à condition de respecter les besoins des graines et des plantules : chaleur, humidité et lumière. Cela vous évitera toutes les manipulations, excepté l’éclaircissage car il est conseillé de semer plusieurs graines dans un pot, au milieu de celui-ci. Le semis en pot est judicieux si vous ne souhaitez que peu de pieds.

Le repiquage est-il obligatoire ?

Cette opération qui consiste à transplanter un très jeune plant dans un contenant un peu plus grand et individuel n'est pas à faire systématiquement. L’objectif du repiquage est en effet d’offrir plus d’espace au plant pour qu’il se développe correctement, mieux qu’il ne l’aurait fait dans un contenant plus petit. En effet, pour un plant bien robuste et qui donnera des fruits plus tôt, le contenant doit être relativement gros, environ 10 cm de côté ou de diamètre, et surtout assez profonds pour que le système racinaire soit bien développé à la plantation.

Lorsque les tomates sont semées en caissettes, en plaques de culture ou encore plusieurs graines dans un godet, le repiquage est obligatoire. Le godet en lui-même (le classique 7x7) peut suffire à accueillir un plant de tomate jusqu’à ce qu’il soit installé en terre mais il n’offre quand même qu’un espace restreint aux racines.

Pour ne pas multiplier les repiquages, il est conseillé de passer dès le premier à un godet suffisamment grand pour accueillir les plants jusqu’à leur plantation. Voire à un pot si c’est ainsi que vous allez cultiver vos tomates..

Quel terreau utiliser pour le semis ?

Il n’y a pas un meilleur terreau pour le semis de tomates, chaque jardinier ayant sa recette, par contre il y a plusieurs bons terreaux, à tester !

  • le terreau pour semis qui est pauvre, léger et très fin,
  • le terreau universel mélangé à du sable pour un substrat plus léger,
  • la terre de jardin.

Le compost bien mûr mélangé à du sable ou à de la terre de jardin est un bon mélange mais plutôt à utiliser pour le repiquage ou pour les semis en gros godets ou en bouteille. En effet, pour la germination et les débuts de développement de la plantule, la graine contient tous les nutriments nécessaires. Ce n’est qu’après le développement des 2 premières “vraies” feuilles (les 2 qui se développent en premier sont les cotylédons) que la plante a besoin de nutriments dans le terreau. Donc il n’y a pas non plus besoin de mettre de l’engrais aux semis de tomates.

Quel que soit le mélange réalisé, il est judicieux (mais pas obligatoire) de le passer au tamis pour éviter les petits agglomérats qui peuvent gêner les fines racines. Il est également recommandé de passer le terreau 20 minutes au micro-ondes (ou 1 h au four à 150°) pour tuer toutes les éventuelles bactéries ou autres pathogènes qui pourraient tuer les plantules.

À quel endroit placer ses semis ?

Les tomates ont besoin de chaleur pour germer, idéalement entre 20 et 25°. À 22°, elles mettront 5 jours pour germer, plus longtemps avec une température plus basse et un risque de pourrir.

Entre février et avril c’est à l’intérieur de votre habitation que vous pourrez leur offrir ces conditions, en les installant près d’une source de chaleur (radiateur, poêle…). Jusqu’à la levée elles n’ont pas besoin de lumière..

Par contre, dès lors que les petites plantules ont montré le bout de leur tige, la lumière est indispensable. Vous les installerez donc le plus près possible d’une fenêtre bien orientée, sans pour autant les exposer directement au soleil. S’ils manquent de lumière, les plants vont s’étioler, les tiges s’allonger pour aller chercher cette indispensable lumière..

La chaleur est alors moins importante, pour autant, si elle peut être maintenue aux alentours de 20° vos plants ne s’en développeront que plus rapidement.

L’idéal pour vos semis tomates est une mini-serre, qui leur offrira le meilleur environnement. Elle permet de garder un bon taux d’humidité, ce qui facilitera la germination. Vous en trouverez facilement en vente dans les jardineries, mais il est encore plus simple de la réaliser soi-même : construisez une petite armature en fil de fer de la taille de votre caissette ou autre plateau pour godets et fixez-la dessus. Placez par-dessus une feuille en plastique. Veillez à ce que le substrat reste toujours humide..!

Deux semaines environ avant la date de plantation, habituez progressivement vos tomates aux conditions extérieures. Commencez par les sortir quelques heures dans la journée lorsqu’il fait beau, sans les mettre en plein soleil puis laissez-les dehors de plus en plus longtemps, en pensant quand même à les rentrer la nuit..! Vous les habituerez également au plein soleil, toujours progressivement. Ils seront ainsi plus résistants et moins stressés lorsqu’ils seront plantés en terre.

Quel arrosage pour les semis ?

Durant la phase germinative, donc avant que la plantule soit sortie de terre, le terreau doit rester humide, sans être détrempé car cela pourrait faire pourrir la graine ou l’asphyxier. Utilisez un vaporisateur pour l’arrosage, cela évite que les graines soient dérangées.

Une fois que la plantule est sortie de terre, le terreau doit également conserver une bonne humidité. Par contre il est conseillé dès ce moment là de ne pas arroser tige ou feuillage pour limiter les risques de maladies, donc le meilleur moyen d’arroser sans pour autant bousculer les fragiles racines est de verser l’eau directement sur le terreau avec un arrosoir à bec fin.

Lorsque les jeunes tomates ont été repiquées, installez les contenants individuels dans un bac qui vous permettra de mettre directement l’eau à l’intérieur. Les racines prendront ainsi déjà l’habitude d’aller chercher l’eau vers le bas.

Préparez l’eau à l’avance, afin qu’elle soit à température ambiante au moment de l’arrosage.

Comment planter les tomates que vous avez semées ?

Vous pourrez préparer le sol quelque temps avant la plantation. Il doit être bien amendé, car la tomate est un légume très gourmand. Épandez du fumier ou du compost bien décomposé sur votre planche, et prévoyez un bon paillage que vous pouvez dores et déjà installer : paille, tontes de gazon, déchets verts ou de cuisine (ils peuvent être cachés sous la paille). Ils limiteront le dessèchement du sol.

Vos pieds de tomates seront plantés entre la fin avril et la fin mai, en fonction de votre climat. Vous les installerez en plein soleil, ou à mi-ombre dans les régions les plus au sud, dans un endroit aéré et en veillant à bien les espacer.

Creusez des trous assez profonds pour enterrer vos tomates jusqu’aux premières feuilles, ou assez larges pour enterrer les pieds en biais (pas de souci à avoir, les tiges se redresseront très vite). Le but étant toujours de donner l’occasion à vos tomates de développer un système racinaire très important, qui leur offrira un bon ancrage au sol et des capacités d’absorption de l’eau et des nutriments considérablement accrues.

Des tuteurs seront ensuite placés, à moins que vous n’ayez prévu un autre mode de support : cages en grillage, grillage pour un alignement, tipis… Quoi qu’il en soit le support est placé avant la plantation pour ne pas abîmer les racines. Replacez ensuite le paillage ou installez-le.

Arrosez ensuite très copieusement, et ce durant les premières semaines après la plantation, mais en espaçant bien les arrosages de manière à ce que les racines des tomates aillent chercher l’eau en profondeur.

Conclusion
Semer ses tomates offre de nombreux avantages. Le choix entre les variétés est plus large, vous laissant la possibilité d’en tester plusieurs pour sélectionner à terme les meilleures pour votre jardin, et pour votre goût !! Cela vous apporte ensuite la satisfaction d’avoir tout fait du début à la fin. Et l’autre satisfaction est d’avoir œuvré au maximum pour des pieds de tomates en pleine santé, très vigoureux et qui vous donneront une belle production. Car il ne suffit pas de semer des graines et de les arroser, il faut le faire au meilleur moment et bien les soigner pour y parvenir..!


Les dangers de la chenille processionnaire

Les dangers dus à la chenille processionnaire sont nombreux, et accentués par leur expansion continue. Le changement climatique leur offre en effet plus de conditions favorables, elles qui craignent les hivers très froids. C’est lors des processions de ces chenilles, entre la fin de l’hiver et le milieu du printemps, que les risques sont les plus élevés. Elles migrent à ce moment là de leur arbre jusqu'au sol afin d’y entrer en nymphose. Malheureusement, les poils urticants dont elles sont abondamment dotées sont facilement dispersés, restant dans l’air, dans les nids, sur le sol. Les dangers de contact, d'inhalation ou encore d’ingestion, par l’homme ou par les animaux, sont de ce fait étendus sur de longs mois. Et la gravité des symptômes, chez les uns et chez les autres, sont le plus souvent à considérer comme des urgences médicales..

Les dangers de la chenille processionnaire

Portrait

La processionnaire du pin est, au stade adulte, un papillon nocturne à l’aspect très commun : ailes gris cendré, ornées de bandes sombres marquées pour le mâle, plus légères pour la femelle, une taille de 35 à 40 mm. La femelle, plus grosse que le mâle, affiche un abdomen cylindrique et des antennes très fines. Le mâle, lui, montre un abdomen étroit, terminé par une sorte de pinceau d’écailles, et des antennes pectinées (semblables à un peigne).
La femelle pond durant l’été, environ 200 œufs qu’elle dispose autour de quelques aiguilles de pin. Elle les recouvre d’écailles abdominales pour les protéger d’éventuels prédateurs, faisant ressembler sa ponte à un manchon beige ou brun nacré de 2 à 3 cm.
Les chenilles naissent entre 30 et 45 jours plus tard et parviendront au terme de leur développement après 5 stades larvaires. Ceux-ci seront plus ou moins rapides en fonction des températures.
Les chenilles processionnaires du pin sont très velues, leur corps noir orné de touffes de poils ocres qui brunissent peu à peu et de touffes de longs poils blancs. Elles mesurent environ 3 mm à leur naissance, jusqu’à 40 mm au dernier stade. Elles ont la particularité de se déplacer uniquement en procession, toujours en contact avec celles qui les précèdent.
Durant les 3 premiers stades, les chenilles vont de rameaux en rameaux pour se nourrir des aiguilles de pin, laissant ça et là des nids temporaires tissés qu’elles ont utilisé pour s’abriter. Le 4e stade arrive normalement en automne, en même temps que les températures baissent. Elles construisent alors leur nid d’hiver, bien épais, le plus souvent à l’extrémité des branches pour profiter de la chaleur du soleil. Elles continueront à sortir pour s’alimenter jusqu’à ce qu’il fasse trop froid. Ce nid est assez volumineux, jusqu’à 20 cm.
Au printemps, entre février et mai les chenilles, alors au stade 5, sortiront de leur nid et descendront de l’arbre pour aller s’enterrer dans le sol afin d’y réaliser leur nymphose.
Elles cherchent un endroit chaud et ensoleillé, leur procession durera tant qu’elles ne l’auront pas trouvé. C’est le seul moment où les chenilles se séparent, elles creusent en effet chacune leur trou. La chrysalide pourra rester en diapause plusieurs années. On constate en effet que les chenilles vont être extrêmement nombreuses durant 2 à 3 ans (dans une zone donnée), puis une période durant laquelle leur population sera beaucoup moins dense.

Une expansion liée au climat

Sensible aux hivers rigoureux (en-deçà de -16°, la colonie meurt), la processionnaire du pin était il y a 40 ans cantonnée aux régions situées au sud de la Loire. Changement climatique faisant, elle est peu à peu remontée vers le nord, gagnant environ 5 km par an jusqu’en 2011 (l’accroissement de son aire de répartition est d’ailleurs un des indicateurs de ce changement climatique)..
On a assisté ces dernières années à des dégâts sur des essences qui, jusque là, n’étaient pas colonisées : mélèze, genévrier, épicéa… Des processions décalées ont lieu du fait de conditions climatiques elles aussi décalées et d’une population trop nombreuse..

Des poils urticants dangereux

C’est au 3e stade que se forment les poils urticants des chenilles. Contrairement à ce que l’on pourrait penser en les voyant, ce ne sont pas ces longs poils blancs, ni les touffes de poils moyens bruns qui sont responsable des réaction allergiques provoquées par ces larves. Les poils urticants sont en réalité des micro-poils de moins de 2 mm, situés au cœur des touffes de poils, dans des poches que l’on appelle miroirs. La totalité des plages urticantes d’une chenille peut compter jusqu’à 1 million de micro-poils. Ceux-ci seront projetés dans l’air par la chenille si elle se sent en danger. Extrêmement légers, ils peuvent rester en suspension dans l’air et être dispersés par le vent.
Ces poils minuscules sont formés comme des harpons, afin de ne pas pouvoir sortir de la peau de leur “adversaire”. Ils sont empoisonnés, portant une protéine extrêmement urticante, la thaumétopoéïne. Au moindre frottement, ces poils se cassent, libérant la toxine. Celle-ci se montre redoutable autant pour les êtres humains que pour les animaux, tous pouvant être atteints au niveau de l’épiderme, des yeux ou des voies respiratoires..

La chenille processionnaire et les arbres

Les résineux qui forment tout à la fois le gîte et l’abri à ces chenilles sont sévèrement défoliés lorsque les colonies sont nombreuses. La vie de l’hôte n’est pas en danger lorsqu’il est vigoureux, mais les défoliations de processionnaires qui se succèdent année après année vont progressivement affaiblir l’arbre, pouvant aller jusqu’à son dépérissement..

La chenille processionnaire et les animaux

Les poils urticants libérés par les chenilles processionnaires sont un grand danger pour nombre d’animaux. Les animaux sauvages bien sûr mais aussi le bétail et autres animaux de ferme ou domestiques comme les chevaux ou les poules, les chats ou les chiens.

Les chevaux

Le danger de la chenille processionnaire pour les chevaux est important, comme pour tous les herbivores. Ils peuvent récolter des poils urticants lorsqu’ils broutent, mais aussi tout simplement en se reposant sous un résineux.
Si l’épiderme du cheval est touché, il va montrer des irritations sous forme de boutons ou de cloques, qui vont s’étendre car il va briser un plus grand nombre de poils en se grattant.
Si le cheval broute à un endroit où est passé une procession, la quantité de poils qu’il va ingérer peut être extrêmement importante. Il risque la nécrose de la langue, des babines ou d’autres muqueuses de la bouche. Les parties envenimées durcissent, puis elles se mettent à enfler et à prendre une teinte noirâtre. Le cheval risque également de présenter d’importantes difficultés respiratoires. L’ingestion de ces poils peut aussi entraîner des problèmes rénaux et des défauts de coagulation.
L’inhalation est également possible, entraînant une obstruction des voies respiratoires. Au niveau des yeux, il peut y avoir développement d’une conjonctivite et risque de cécité car les poils sont capables de migrer dans les tissus oculaires.
Il arrive que le pronostic vital du cheval soit engagé, surtout s’il y a une attente entre l’ingestion et la visite du vétérinaire. Le contact entre le cheval et des poils de chenilles processionnaires constitue donc une urgence vétérinaire, et de la rapidité de votre réaction dépendra la santé de votre cheval car les symptômes évoluent très vite.

Les poules

Il semble que la chenille processionnaire du pin ne soit pas un danger pour les poules. En effet, celles-ci ne sont absolument pas intéressées par cet insecte. Lorsqu’on en propose à ces gallinacées, elles les délaissent, que ce soit d’ailleurs des processionnaires du pin ou d’autres chenilles semblablement poilues et urticantes. Il peut par contre arriver qu’une poule marche sur une chenille processionnaire, ou sur des poils urticants laissés par la larve, mais les écailles qui recouvrent ses pattes la protègent.

Les chiens et chats

Comme le cheval, les chiens sont de fréquentes victimes des micro-poils empoisonnés des chenilles processionnaires, qui sont un vrai danger pour eux. La gueule est la principale partie du corps touchée : le chien peut tout aussi bien renifler ou manger une chenille, sentir les traces qu’elle a laissé, ou se lécher parce qu’il a marché dessus. La langue enfle et le chien se met à baver, il peut y avoir une nécrose, des atteintes respiratoires. Plus grave encore si des poils atteignent le système digestif. L’animal peut également faire un choc allergique. Tout contact d’un chien avec des chenilles ou leurs poils est donc également une urgence vétérinaire.
Le chat, lui, est plus prudent, mais lorsque cela arrive, les risques et l’urgence sont les mêmes.

La chenille processionnaire et l’homme

Quel danger la chenille processionnaire peut-elle représenter pour l'homme ?
Malheureusement, comme pour les animaux, il n’y a pas besoin d’un contact direct avec les chenilles pour qu’il y ait un risque allergique. Les poils peuvent être disséminés par le vent, dispersés lorsque vous tondez votre pelouse… Vous pouvez également entrer en contact ou les respirer en voulant ôter un nid.

Les symptômes

Si votre peau a été en contact avec des poils urticants : la réaction peut mettre jusqu’à 8 heures pour se présenter, et durer ensuite quelques jours. Des éruptions semblables à des boutons apparaissent, douloureuses et qui provoquent des démangeaisons sévères. Les poils se dispersent facilement, soit lorsque vous vous grattez, soit par le contact avec les vêtements. Chaque frottement va aggraver l’urticaire, en cassant des poils qui vont ainsi pouvoir libérer la thaumétopoéïne qu’ils contiennent. La sueur est également un facteur de dispersion, de plus elle favorise la pénétration des poils sous la peau.
Un contact avec les yeux entraînent une forte conjonctivite (paupières et contour des yeux rouges et enflés) entre 1 et 4 heures après. Si les poils migrent à l’intérieur de l’œil, il peut y avoir des atteintes oculaires sévères qui peuvent aller jusqu’à la cécité.
L’inhalation de poils urticants est très irritante pour les voies respiratoires : éternuements, difficultés à déglutir voire à respirer, les symptômes peuvent être semblables à une crise d’asthme. Les poumons peuvent être atteints.
L’ingestion de poils représente le plus gros danger : l’inflammation des muqueuses de la bouche s’accompagnent d’une hypersalivation, celle du système digestif de vomissements de douleurs abdominales.
Dans les situations les plus graves, un choc anaphylactique peut survenir, avec mise en danger des fonctions vitales.

Que faire ?

Les atteintes uniquement locales ne nécessitent pas une hospitalisation d’urgence à moins d’être sévères). Quelques gestes pour ôter les poils de la peau :

  • Rincez abondamment la zone atteinte puis lavez avec du savon.
  • Les vêtements seront enlevés avec précaution. N’hésitez pas à utiliser des gants et un masque, ainsi qu’à fermer les yeux. Ces vêtements devront ensuite être lavés à température maximum, et si possible séchés au sèche-linge.
  • Brossez-vous les cheveux soigneusement, la tête en bas au-dessus du bac à douche (n’oubliez pas ensuite de rincer la douche).
  • Du scotch peut être utilisé pour enlever les poils de l’épiderme.

Une visite chez le médecin pourra soulager la douleur et les démangeaisons, grâce à des prescriptions d’antihistamiques. De l’eau vinaigrée peut soulager l’irritation. Dans tous les cas, en présence de symptômes tels que vomissements, fièvre, vertiges, présentez-vous aux urgences.

L’intervention médicale

Une atteinte oculaire demandera l’intervention d’un ophtalmologue. Celui-ci va commencer par rincer soigneusement l’œil après avoir appliqué un anesthésiant. Si des poils sont installés dans les tissus, une intervention chirurgicale sera indispensable.
Une inhalation va notamment nécessiter, selon la gravité, des antihistaminiques et/ou des corticoïdes.
Après l’ingestion de poils urticants, le médecin va racler les muqueuses pour en ôter le plus grand nombre, mais une endoscopie reste nécessaire dans la plupart des cas pour ôter les poils enfoncés dans les muqueuses, que ce soit au niveau de la bouche ou plus loin, dans l’œsophage ou la gorge.

En prévention

Il est important de prendre toutes les précautions si vous vous trouvez dans une zone sensible :

  • Ne tondez pas le gazon sans avoir abondamment arrosé après qu’aient eu lieu des processions.
  • N’étendez pas le linge à l’extérieur au printemps.
  • Si vous avez des résineux avec chenilles dans votre jardin, il est judicieux de prévoir de les élaguer. En attendant, évitez au maximum la proximité avec ces arbres, en particulier pour les enfants.
  • N’essayez pas de déplacer un nid, même vide, faites appel à des professionnels qui possèdent l’équipement adéquat. Une action inadaptée ou réalisée dans de mauvaises conditions, ou encore au mauvais moment (les miroirs ne se forment qu’à partir du 3e stade) contre ces nids peut entraîner une dispersion de poils dans l’environnement. Et ceux-ci peuvent rester “actifs” durant des années.

Attention : une répétition des contacts avec la chenille processionnaire entraîne à chaque fois une aggravation des réactions..

Comment s’en prémunir ?

Pour limiter les dangers de la chenille processionnaire, pour l’homme comme pour les animaux, il existe heureusement quelques traitements et/ou gestes :

  • La destruction des chrysalides : n’agissez pas pendant la procession, le risque de dispersion des poils est trop important car tout danger provoque la libération de ces poils en grande quantité. Attendez plutôt que les chenilles soient entrées en nymphose, 1 mois après la procession au minimum. Pensez à repérer là où elles s’enterrent à la fin de la procession. Au moment d’agir, équipez-vous avec des manches longues, des gants, couvrez-vous la tête et protégez surtout vos yeux et vos voies respiratoires. Arrosez la zone, afin de ne pas disperser les poils, déterrez les chrysalides et brûlez-les. Placez-vous contre le vent, aussi bien au moment de déterrer que de brûler. Une fois la destruction menée à bien, vous arroserez copieusement et fréquemment cette zone et le passage de la procession pour que les poils partent sous terre..
  • Le collier Écopiège : il s’agit d’une sorte de gouttière réutilisable qui se place tout autour de l’arbre avant la procession et qui va empêcher les chenilles d’arriver jusqu'au sol (elles sont programmées pour rejoindre le sol, donc dans l’incapacité de remonter). Un trou au fond de la gouttière relié au sac de collecte permet de stocker les chenilles. Une fois la procession terminée, le sac est incinéré..
  • Les nichoirs à mésanges : la mésange charbonnière est le principal prédateur de la chenille processionnaire du pin, elle peut ravager un nid en totalité, notamment en période de nourrissage. Favoriser sa présence dans votre jardin est donc une garantie contre la présence de la processionnaire. Plus généralement, favorisez la biodiversité en attirant de nombreux auxiliaires : oiseaux de toutes espèces, chauves-souris, araignées sont également des prédateurs occasionnels de ce nuisible (et d’autres espèces de ravageurs) dont il est important de privilégier la présence.
  • Les pièges à phéromones : ils permettent la capture des mâles de la processionnaires, limitant le nombre de femelles fécondées. Ils utilisent les phéromones sexuelles des femelles pour attirer les mâles.. Votre Coop' vous propose des pièges à phéromones PROTECTA ou BIOTOP..
  • Le Bt, bacille de Thuringe : à utiliser seulement en derniers recours car il n’est pas spécifique à la chenille processionnaire, s’attaquant également aux autres lépidoptères. La bactérie est ingérée par la chenille et paralyse son système digestif grâce à la libération d’une toxine..

N’hésitez pas à combiner les diverses méthodes pour éviter au maximum les dangers provoqués par la chenille processionnaire.

Le saviez-vous ? La chenille processionnaire du pin n’est pas la seule processionnaire. Dans le genre Thaumetopoea, on connaît également la processionnaire du chêne qui sévit également en Europe occidentale. Elle provoque le même type de réactions allergiques, autant chez l’homme que chez l’animal. par contre elle ne descend jamais au sol. On trouve également des processionnaires en Europe centrale, au Proche Orient, en Afrique du Nord..

Conclusion

Les effets du réchauffement climatique ne se cantonnent pas aux températures et aux divers phénomènes météorologiques. Ils ont également des effets marqués sur notre environnement, par exemple en permettant l’expansion des zones colonisées par certains nuisibles. C’est grâce aux hausses de températures que la chenille processionnaire est sortie des frontières de son sud originel pour migrer de plus en plus haut vers le nord. Relativement dangereuse pour les résineux qu’elle défolie à satiété, elle est par contre très dangereuse pour de nombreux mammifères et autres êtres vivants, à cause des réactions allergiques sévères que déclenchent ses poils urticants. Certains y sont particulièrement sensibles, chevaux, chiens et hommes notamment. Nécrose, détresse respiratoire, cécité, problèmes rénaux, choc anaphylactique avec pronostic vital engagé... La chenille processionnaire du pin représente un danger avéré..!!


Comment bien choisir son sécateur ?

D’innombrables modèles de sécateurs existent sur le marché : sécateur à lames franches ou à enclume, épinette, sécateur à crémaillère ou encore sécateur électrique… Découvrez nos conseils pour choisir un sécateur convenant exactement à vos besoins.

Les différents types de sécateurs de jardin

Avant de choisir un sécateur de jardin, il est important de connaître les différents types de sécateurs proposés sur le marché et leur utilité.. Votre Coop' vous propose toute une gamme très complète de sécateurs en fonction de vos besoins..

Le sécateur manuel de base

Le sécateur manuel de base est l’outil adapté pour la plupart des petits travaux et la coupe des petites branches. Il en existe deux grands types : à lames franches et à enclume, à choisir selon le type de bois à couper..

Sécateur à lames franches ou croisantes : c’est le sécateur le plus répandu, qui fonctionne un peu à la manière d’une paire de ciseaux, avec une lame coupante glissant contre une contre-lame plus petite, ce qui permet une coupe franche et précise. C’est le sécateur le plus usuel, indispensable à tout jardinier. Vous l’utiliserez pour tailler vos fleurs, vos jeunes pousses et pour couper proprement et sans les écraser des petites branches de bois vivant, de 15 à 25 mm de diamètre, selon les modèles.

Sécateur à enclume ou sécateur de force : le système de coupe est différent, avec une lame coupante affûtée sur les deux faces, qui vient buter sur une partie opposée plate, faisant office d’enclume. Par rapport au sécateur courant à lames franches, le sécateur à enclume permet de tailler des branches de diamètre un peu supérieur, mais il écrase le bois plus qu’il ne le coupe. Vous l’utiliserez uniquement pour des bois secs ou morts, mais pas pour tailler du bois vert et vivant, qu’il blesserait..

Le sécateur démultiplié

Les sécateurs les plus usuels sont des sécateurs à ressort, qui permettent une coupe simple et rapide, s’effectuant en un seul geste. L’inconvénient est qu’une certaine force dans la main est nécessaire pour couper une branche.

C’est pourquoi certains fabricants proposent des sécateurs équipés d’un système de démultiplication, par exemple une crémaillère. Le sécateur à crémaillère permet de couper plus facilement des bois un peu épais. Par contre, on doit actionner plusieurs fois l’outil pour couper une branche, quel que soit son diamètre : même si la branche fine, il n’est pas possible de la couper d’un seul geste comme avec un sécateur à ressort.

D’autres systèmes de démultiplication existent, brevetés par différents fabricants. Ils s’appliquent aux sécateurs à lames franches comme aux sécateurs à enclume.

L’épinette

L’épinette, parfois appelée coupe-fruits ou coupe-fleurs, est une sorte de petit sécateur manuel à lame pointue et fine. C’est un outil léger, maniable, très confortable pour de petits travaux tels que la cueillette de fleurs, d’herbes aromatiques et de fruits. En revanche, l’épinette ne convient pas pour couper des branches, mêmes petites.

Le coupe branches

Le coupe-branche, encore appelé ébrancheur est un sécateur manuel spécifique, permettant de couper des branches de 30 à 50 mm de diamètre. Il est muni d’un long manche et s’utilise à deux mains, ce qui lui donne plus de force et lui permet de couper des branches plus épaisses.

Le sécateur électrique

Un sécateur électrique ne fonctionne pas du tout comme un sécateur traditionnel, dans le sens où il n’y a pas de poignée à serrer, mais juste un bouton à actionner. Il permet de couper sans aucun effort des branches allant jusqu’à 25, 30 ou 35 mm de diamètre, selon les modèles.

Il existe aussi des sécateurs à assistance électrique, qui s’utilisent comme des sécateurs à poignées classiques, avec une fonction d’assistance électrique qui entre automatiquement en action dès qu’une résistance est détectée.

Les deux types de sécateurs fonctionnent sur batterie, sans fil.

Les critères de choix d’un sécateur de jardin

Un sécateur adapté aux travaux à effectuer

Pour les petits travaux quotidiens, ainsi que pour couper du bois vert de petit diamètre (rosiers, arbustes…), un sécateur manuel à lames croisantes et à ressort vous sera indispensable. Choisissez-le d’une capacité de coupe adaptée au diamètre des tiges et rameaux que vous coupez le plus souvent.

Pour couper facilement du bois sec ou mort, par exemple de l’osier, utilisez un sécateur manuel à enclume

Si vous avez peu de force dans la main et taillez fréquemment de nombreux arbustes, voyez si un sécateur démultiplié peut vous convenir. Le sécateur électrique ou à assistance électrique est une option intéressante également.

Enfin, si vous cueillez très fréquemment des fleurs ou des fruits, une épinette sera plus confortable qu’un sécateur traditionnel

Un sécateur confortable pour vous

Pour vous permettre de travailler confortablement, la taille, le poids et l’ergonomie du sécateur sont des critères fondamentaux à prendre en considération, surtout si vous avez l’habitude d’utiliser votre sécateur souvent et longtemps..

Votre confort passe d’abord par une bonne adaptation du sécateur à votre main : sachez qu’il existe des sécateurs pour petite, moyenne ou grande main, ou encore des modèles à ouverture variable s’adaptant à toutes les mains. Il existe également des modèles de sécateurs pour gauchers.

Le poids du sécateur peut varier considérablement selon les modèles et le matériau des poignées (acier, aluminium, résine…). Si votre poignet se fatigue vite, comparez le poids des différents sécateurs et optez pour un outil léger..

Les poignées du sécateur sont un élément important de son ergonomie : leur forme et leur matériau doivent faciliter une bonne préhension ; un revêtement antidérapant est recommandé.

Prêtez attention également à l’ouverture et à la fermeture de l’outil, qui doivent se faire sans difficulté. Sachez enfin que certains sécateurs sont équipés d’un verrouillage de sécurité s’effectuant d’une seule main à l’aide d’un bouton, ce qui est réellement pratique.

Bon à savoir : il existe des sécateurs à poignée rotative, système un peu déroutant au départ, mais qui demande moins de force dans la main, réduit la fatigue et évite la formation d’ampoules..


Tout savoir sur la rotation des cultures..

Lorsque l'on souhaite obtenir de nombreuses récoltes variées dans son potager, il convient de gérer au mieux la disposition des plantes potagères. Il n'est en effet pas raisonnable de vouloir cultiver plusieurs années de suite au même endroit la même plante. Celle-ci épuiserait tout particulièrement le sol en certains éléments et ceci sur une profondeur constante, au détriment de la génération suivante, sans parler des risques croissants de propagation des maladies..

Une organisation indispensable

La solution consiste à pratiquer un assolement, c'est-à-dire une rotation des cultures. Chaque type de plante prélève des éléments nutritifs particuliers et elle restitue éventuellement des éléments fertilisants améliorant la terre qui profite alors aux cultures suivantes. Exemple: les légumineuses (pois, haricots, fèves, sainfoin, luzerne, trèfle, phacélie...) ont la propriété de fixer l'azote de l'air sur des nodosités présentes sur leurs racines. Les légumes à feuilles comme les laitues, les choux, les épinards ont besoin de beaucoup d'azote pour se développer et profiteront ainsi d'un emplacement précédemment occupé par des légumineuses (légumes-grains ou engrais verts)..

A savoir : Quelques légumes dit pérennes (qui restent en place plusieurs années) dérogent à cette règle : ce sont les asperges, les artichauts, les rhubarbes, les poireaux et choux perpétuels, les topinambours..

Pour limiter la propagation des maladies

Chaque plante a des parasites qui lui sont propres, et qui sont souvent tenaces et restent dans le sol jusqu’à l’année suivante. En conclusion, à l’arrivée d’une nouvelle culture, ces derniers vont de nouveau se reproduire. Excellent moyen d’anéantir ces indésirables, la rotation des cultures va créer une interruption dans leur cycle de vie et ainsi permettre de prévenir leur apparition. Contre la croissance des mauvaises herbes également, la rotation des cultures va être bénéfique en cassant leur cycle de développement et par conséquent, en freinant leur apparition. Dans la rotation culturale, il est ainsi question de santé et de nutrition pour les plantes..

En pratique, on classe les plantes potagères en trois groupes selon leurs exigences et affinités :

Premier groupe

Les légumes dit "feuilles" comme la mâche, le chou, les salades, l'épinard... qui se plaisent en compagnie des solanacées comme la tomate, la pomme de terre, le poivron, l'aubergine..

Deuxième groupe

Les légumes dits "racines" comme la carotte, le panais, le radis, la betterave, le navet s'associent à merveille avec les légumes dits bulbes comme l'ail, l'oignon et l'échalote..

Troisième groupe

Les "légumineuses" ou plantes à gousses (légumes grains) comme la fève, les pois, les haricots ont des exigences similaires aux cucurbitacées (légumes fruits) que sont les melons, les courges, les potirons, les citrouilles et les concombres..

Ne pas appauvrir le sol

...et gérer les apports de compost ou d'engrais.

  • Certains légumes ont de gros besoins en nutriments (courges, choux...) contrairement à d'autres qui se satisfont de peu (oignons, radis...), ou ceux qui ont des besoins bien spécifiques (légumes feuilles gourmands en azote)..
  • Suivant le système racinaire des légumes (les racines des légumes feuilles sont superficielles, contrairement à celles des légumes racines), les nutriments sont puisés à des profondeurs variables..
Une division du potager en 4 sections, à l'intérieur desquelles les lignes de cultures sont organisées de façon à favoriser les bons voisinages..

Comment procéder ?

Commencez par diviser votre potager en quatre zones. Chacune se verra dédier chaque année, par rotation, à un de ces groupes.
Au même emplacement se suivront ainsi des cultures de légumineuses, puis l'année suivante les légumes-racines, puis les légumes feuilles.
La quatrième année, semez un engrais vert pour laisser la terre se reposer et s'enrichir naturellement avant d'entamer un nouveau cycle de culture, toujours dans le même ordre.
Ne négligez pas un apport annuel de matière organique (fumier ou compost bien décomposé) afin d'entretenir la fertilité du sol et faciliter l'utilisation des engrais organiques ou chimiques par les plantes.
En particulier, avant la plantation sur la parcelle de légumes-fruits, ajoutez du compost. Ces légumes sont en effet très gourmands en éléments nutritifs..


Mon premier potager, mes premiers pas au jardin..

Avec la crise économique, le retour à des valeurs plus écologiques et l'envie de savourer les produits sains de son propre jardin, le potager bénéficie d'un regain de popularité. Voici nos quelques conseils pour bien entreprendre l'aventure passionnante d'un potager familial..

Le bon emplacement

La plupart des légumes apprécient le plein soleil. De fait, évitez toute présence d'arbre ou la proximité de bâtiments causant de l'ombre. De même, mieux vaut éviter les emplacements par trop venteux. Le mieux est de choisir un coin protégé des vents dominants, surtout en bord de mer.
Observez aussi les recoins les plus chauds (faites confiance à votre chat dont les habitudes vous guideront dans cette quête). Vous y installerez votre pouponnière (pépinière sous tunnel) et les légumes les plus exigeants en chaleur : tomates, piments et poivrons..

Soignez la terre

Vous obtiendrez de belles récoltes avant tout si votre support de culture est de bonne qualité. Aussi, considérez le sol comme votre meilleur allié et enrichissez-le constamment. Vous n'apporterez jamais assez d'humus. C'est en effet l'élément clé de votre sol, car il apporte lentement mais sûrement des éléments nutritifs, il améliore la structure (aussi bien des sols argileux que sablonneux) donc un bon transit de l'eau. Il favorise la microfaune et la microflore indispensables et il évite les amplitudes brusques et néfastes. Sa couleur sombre permet en outre un réchauffement rapide au printemps. Que des avantages donc ! Apportez donc sans retenue du terreau, du compost, des matières organiques ou du fumier, pourvu qu'il soit bien décomposé..
De même, il est important de ne pas tasser la terre. Ainsi, vous favorisez le travail des vers de terre qui ameubliront le sol à votre place. Une terre souple permet en effet aux racines de mieux pénétrer. Les plantes sont ainsi plus vigoureuses et plus stables. Lors d'arrosages ou de pluies abondants, vous éviterez, par la même, la formation de flaques. L'état sanitaire des plantes en sera optimisé.
Dans un terrain par trop humide, mieux vaut cultiver en surélévation, en billons (petits talus allongés) ou planches (massifs) surélevées..

La rotation des cultures

Un principe simple : ne plantez pas au même emplacement et deux années de suite le même type ou la même famille de légumes. D'une part, vous transmettriez les maladies spécifiques aux cultures suivantes et d'autre part, les mêmes plantes épuisent la même strate de sol. Tout milite pour l'alternance. Attendez sagement trois à quatre années avant toute répétition. Nous consacrerons prochainement un article sur la rotation des cultures..

Les bonnes cotes

Optimisez les surfaces de culture afin de faciliter vos pratiques culturales. Des planches (massifs allongés) larges de 1,30 m permettent ainsi de travailler le sol et d'entretenir ses plantes sans piétiner la terre. Sur une petite surface, vous pouvez adopter la technique du potager en carrés en délimitant des massifs légèrement surélevés, de 1,30 x 1,30 m. et garnis de plantes différentes, cultivées en petites quantités.

Prenez de la hauteur

En jardinant à la verticale, vous optimiserez grandement la surface disponible. Pour ce faire, employez des rames, des bambous, des filets tendus entre des poteaux, des arches, des pyramides. Vous habillerez ces structures de lianes vigoureuses telles que haricots rames et d'Espagne, pois à rames, courges, cornichons… Installez de préférence ces différents supports juste avant le semis ou l'installation des plants. Ces différents supports apporteront de la hauteur, du relief à votre potager et amélioreront sensiblement son esthétique.

Un choix judicieux pour débutants

Les légumes à croissance rapide ont la faveur des jardiniers débutants et en particulier, les diverses salades, les haricots, les tomates, les courgettes, les radis, les fèves (semis d'automne), le maïs, la poirée, la pomme de terre, la tétragone..
Également faciles, mais demandant plus de patience, on compte les aubergines, betteraves et carottes, les choux, le fenouil, la mâche, les navets, les poireaux et les potirons..

Planter ou semer ?

Certains légumes sont de germination délicate, lente ou bien encore doivent être impérativement semés à chaud. Ainsi, mieux vaut se procurer des jeunes plants de tomates, piments et poivrons, de courges et courgettes, d'aubergines, de cucurbitacées telles que potirons, de persil, de poireaux ou de choux.

La date fatidique…

Soyez patients et attendez que les risques de gelées soient définitivement écartés. En région parisienne, la date des Saints de Glace, mi-mai, signe la mise en place de très nombreuses plantes potagères. Toutefois, les pommes de terre seront traditionnellement plantées à la floraison des lilas. Si vous souhaitez hâter les choses, investissez dans des petits tunnels horticoles, des voiles de forçage voire des housses de forçage (pour tomates)..

N'hésitez pas à demander à nos vendeurs des conseils concernant toutes nos gammes de forçage..

L'arrosage contrôlé

Mieux vaut éviter d'arroser par aspersion (par oscillants ou tourniquets) car vous mouilleriez le feuillage de vos légumes au risque de provoquer l'apparition de maladies. Préférez l'apport d'eau au pied des plantes, au goulot ou mieux encore à l'aide d'un goutte à goutte ou d'un tuyau perforé ou suintant. Au besoin.. Retrouvez nos conseils sur l'installation d'un arrosage automatique..

A défaut, creusez des rigoles ou sillons pour localiser les apports d'eau. En plein été, arrosez de préférence tôt le matin ou à défaut tard le soir, avec de l'eau tiède..

Retrouvez toute notre gamme Arrosage pour créer un arrosage sur mesure..

Les apports d'engrais

Préférez l'emploi d'engrais d'origine organique, à effet lent et durable aux engrais "coup de fouet" et trop riches en azote, qui induisent une végétation foliaire exubérante et sensible aux attaques d'insectes et maladies. Privilégiez aussi les apports fréquents de matière organique..

Le paillis roi

Afin de limiter la prolifération des mauvaises herbes et de maintenir un bon niveau de fraîcheur aux racines, épandez après la reprise des plants et entre les rangs, un paillis de tontes de gazon (laissez-les sécher un peu avant et superposez-les en couches minces). Retrouvez nos conseils sur pourquoi et comment installer le paillage..

Sinon, employez des broyats végétaux, de la paillette de lin ou de chanvre, les cosses de sarrasin..

Les cultures dérobées…

Ne laissez pas le sol nu entre deux cultures. Dès qu'une récolte est effectuée, occupez le terrain par une culture de légumes rapides (salades, radis, haricots…), semez de l'engrais vert (jolie phacélie ou moutarde) ou bien épandez un paillis protecteur..


Bien débuter avec les poules au jardin..

Vous êtes convaincu ? Vous voulez vous lancer dans l’élevage de poules pondeuses ? Même sans aucune expérience en matière de basse-cour, c’est possible. Suivez ces quelques règles pour vous assurer la réussite de votre élevage..

  •  Commencez avec 2 poules ;
  •  Préparez-leur un parcours fermé d’au moins 20m², en enterrant le grillage à 40cm de profondeur pour prévenir toute attaque de prédateur ;
  •  Assurez-vous de pouvoir chaque soir et chaque matin ouvrir ou fermer le poulailler (sinon optez pour des ouvertures automatiques) ;
  •  Ramassez les œufs et nourrissez vos poules tous les jours (comptez un quart d’heure par jour).

Pour bien démarrer, pensez à acheter :

  • Un abreuvoir portable de 3L environ : résistant, facile à remplir et à transporter..
  •  Une mangeoire galvanisée de 50cm environ, pour poules : partie supérieure qui empêche les poules de marcher dans leur nourriture, et donc de la salir, ainsi que de l'éparpiller tout autour de la mangeoire..
  •  Le complément alimentaire pour croissance et mue : pour leur apporter tout ce qu'il leur faut pour être en pleine forme.
  •  Un sachet d'œufs factices : pour leur apprendre à être de bonnes mamans, et déclencher l'instinct de couvaison.
  •  Un nettoyant désinfectant : concentré, à diluer, très facile d'usage et ultra efficace, bactéricide, virucide et fongicide, pour permettre aux poules d'évoluer dans un environnement sain.

Comment nourrir ses poules ?

La nourriture des poules, qui sont des omnivores, se compose d’insectes, de graines, de végétaux, qu’elles vont trouver dans leur parcours et dans les restes de repas, épluchures, qui leur sont souvent octroyés. Elles ont besoin de protéines (acides aminés), de vitamines, de lipides, de glucides, de minéraux (calcium, phosphore, potassium, …) et d'oligo-éléments. Leurs besoins nutritionnels seront comblés par :

  • des céréales : avoine (pas plus de 10%), blé, mais. Elles doivent représenter environ 70% des rations quotidiennes.
  • et des légumineuses et oléagineux qui leur donnent des protéines : colza, féverole, lin, pois, soja, tournesol. Il est indispensable de leur donner des mélanges pour un bon équilibre alimentaire.

En hiver, les poules trouvent moins à se mettre sous la dent, le sol est dur et il leur est difficile d’y trouver leur pitance, et le froid provoque une dépense d’énergie supplémentaire. Il est du coup important de leur proposer des aliments complets, qui vont leur apporter l’énergie suffisante. Les lipides, notamment, leur apportent de quoi mieux résister au froid. Pour remplacer les protéines fournis par les insectes et vers de terre, il faut leur donner des restes de poisson ou de viande.
Les aliments complets peuvent également être donnés en complément de mélanges de céréales, pour une meilleure ponte ou pour produire des poulets pour la viande..

Les poussins

La croissance demande un important apport en protéines (méthionine, lysine, carnitine) au moins 20%, et du calcium qui participe à la croissance des os.

La poule pondeuse

Celle-ci a des besoins nutritionnels particuliers. Son régime est plus riche en céréales, qui lui donnent de l’énergie et en protéines pour la constitution de l’œuf.

  • Le maïs est idéal pour de bons œufs mais il ne doit pas être en grande quantité car il a tendance à engraisser.
  • Le calcium et autres minéraux sont nécessaires pour la formation de la coquille.

Bien choisir sa tronçonneuse..

L’achat d’une tronçonneuse ne se fait pas à la légère.. Relativement coûteux, c’est un outil d’une grande technicité et très puissant.. Mais qui peut vite s’avérer inefficace et dangereux lorsque le modèle utilisé n’est pas ou est mal adapté à son utilisateur et au type de travaux à réaliser (élagage, abatage, débitage…). Pour bien définir vos besoins et choisir en conséquence, suivez le guide..!!

Critères liés au jardinier et à l’utilisation

Le choix entre tous les types de tronçonneuses dépendra du type de travaux que vous aurez besoin de réaliser, du diamètre et du type de bois à tronçonner, de la fréquence d’utilisation, du budget et bien entendu, du confort d’utilisation recherché..

Selon les types de travaux

Abattage
Optez pour un modèle puissant, de préférence une tronçonneuse thermique, avec un guide de chaîne au moins aussi long que le diamètre du tronc (si la section du tronc est trop importante, vous pourrez cependant couper en plusieurs fois). S’il s’agit de jeunes arbres avec des troncs fins et tendres, une tronçonneuse à batterie (conseillée pour son autonomie..) ou électrique pourra cependant suffire… Dans le cas de l'électrique, vérifiez si vous possédez une prise électrique à proximité ou une rallonge suffisamment longue.

Ebranchage
Avant de débiter votre bois, il vous faudra l’ébrancher. Vous pouvez bien entendu utiliser la même tronçonneuse que pour l’abattage de l’arbre. Cependant, il est préférable d’utiliser un petit modèle compacte (à batterie ou thermique) qui sera plus facile à manier et vous permettra de passer facilement entre les branches..

Débitage
Choisissez un modèle d’une puissance comprise entre 1 500 W à 2 500 W (selon la densité du bois à débiter) avec une longueur du guide de la chaîne de 30 à 40 cm (selon le diamètre des bûches). Normalement, un modèle à batterie devrait suffire pour débiter du bois de chauffage à condition, là encore, de posséder plusieurs batteries..

Elagage
S’il est possible d’utiliser tous les types de tronçonneuses pour réaliser les travaux d’élagage, il est cependant vivement conseillé d’utiliser une tronçonneuse spécifique pour des raisons de sécurité, surtout si l’arbre est haut. Depuis le sol, utilisez une coupe branches télescopique (appelé perche-élagueuse quand le moteur est placé en bas) qui permet, selon les modèles, d’atteindre les branches jusqu’à 4 m de hauteur. Depuis une échelle, utilisez une tronçonneuse élagueuse ou une tronçonneuse compacte (thermique ou sur batterie pour ne pas être gêné par le fil). Depuis l’arbre, utilisez une tronçonneuse élagueuse qui est spécialement conçue pour être utilisée à une main ce qui laisse la seconde libre pour vous agripper aux branches..

Selon le type de bois

Le diamètre et la nature du bois - c'est à dire sa dureté - sont également à prendre en compte lors de l'achat d'une tronçonneuse.

Diamètre du bois
Il détermine la longueur du guide de chaîne de la tronçonneuse, et donc de sa puissance. Pour information, la longueur du guide de chaîne doit être égale ou supérieure au diamètre du tronc. Les tronçonneuses sur batterie, les moins puissantes, ont une capacité de coupe de 25 cm maximum. Les tronçonneuses électriques (sur secteur) ou thermiques permettent de couper du bois d’un diamètre de 45 cm maximum. Au-delà, optez pour un modèle thermique professionnel.

Nature du bois
Les arbres feuillus d’une densité moyenne (châtaigner, merisier, fruitiers…) ou faible (bouleau, aulne, peuplier…) sont très faciles à tronçonner. Les feuillus au bois très dur (charme, hêtre, chêne, frêne…) ou les résineux (sapin, pin maritime…) opposent par contre une forte résistance à la chaîne, ce qui peut la freiner - ou même parfois la stopper - si la machine n’est pas assez puissante (et avec une grosse cylindrée pour les modèles thermiques).

Selon le confort d'utilisation

L’ergonomie d’une tronçonneuse est déterminante dans l’acte d’achat. Le corps de la machine doit être mince et bien-équilibré, même pour une utilisation occasionnelle…. Lorsque vous la tenez à deux mains, elle ne doit pas avoir tendance à basculer vers l’avant ou vers l’arrière. Vérifiez également qu’elle ne soit pas trop lourde car cela influe directement sur sa maniabilité et la fatigue engendrée. Soyez aussi attentif à la disposition des commandes et des poignées, la facilité de réglage (tendeur de chaîne sans outil…)… Et vérifiez si elle possède des poignées anti-vibration, surtout s’il s’agit d’un modèle thermique. Enfin, renseignez-vous sur la puissance sonore (en général autour de 100 dB), surtout si vous devez l’utiliser en ville. Sachez que les moteurs thermiques sont beaucoup plus bruyants que les modèles électriques.
NB: chaque augmentation de 10 dB se traduit approximativement par un volume sonore ressenti deux fois plus important..

La nouvelle T540 IXP à batterie HUSQVARNA, une tronçonneuse professionnelle à batterie, qui équivaut à une tronçonneuse thermique de 40 cm3, faible poids et  performance de coupe..

Critères liés aux caractéristiques techniques des tronçonneuses

Après avoir bien défini ses besoins, il convient de passer au crible et de comparer les caractéristiques techniques de chaque modèle avant de se décider… Type de motorisation, puissance du moteur, longueur du guide mais aussi accessoires et systèmes facilitant son utilisation sont autant de points à prendre en compte lors de l’achat…

Le moteur de la tronçonneuse

Une fois vos besoins déterminés, il va vous falloir choisir entre un modèle thermique ou électrique (sur secteur ou sur batteries), en sachant que plus la puissance est élevée, plus le poids, le bruit et les vibrations sont importantes. 

Tronçonneuse électrique ou thermique ?

  • Utilisées aussi bien par les professionnels que par les particuliers pour les gros travaux de coupe, les tronçonneuses thermiques sont très puissantes, ce qui permet d’obtenir un très bon rendement. Elles sont par contre relativement bruyantes, polluantes et produisent de fortes vibrations.
  • Recommandées pour une utilisation plus occasionnelle et sur du bois de diamètre moyen, les tronçonneuses électriques sont plus faciles à manier, plus silencieux, plus légers mais avec un rapport poids/puissance moins intéressant qu’avec les thermiques. Leur utilisation impose d’avoir à proximité une rallonge ou une prise de courant.
  • Particulièrement maniables, légères et silencieuses, les tronçonneuses à batterie utilisent pour leur part une batterie au lithium (18 V) rechargeable sur secteur, ce qui offre une grande liberté de mouvement. Par contre, la puissance modérée du moteur (entre 600 et 1200 W) et l’autonomie réduite (15 à 45 minutes en moyenne) imposent des séances courtes et limitées à de petits travaux d’élagage ou de coupe de branches de faibles diamètres. Le temps de charge de la batterie est en moyenne de 6 à 8 h (il existe des chargeurs ultra rapides qui réduisent le temps de charge..)

Puissance et cylindrée
Elle est fonction du type de travaux à réaliser, du diamètre, de la nature et de la densité du bois.
Pour les tronçonneuses électriques, on ne prendra en compte que la puissance, exprimée en Watt (W ou kW). Pour les thermiques, il faudra aussi vérifier la cylindrée du moteur (cm3 ou cc) : plus elle est importante, plus elle réduit la capacité du bois à freiner la chaîne. Ainsi, si vous devez couper un arbre feuillu d’une densité moyenne, il faudra avant tout être attentif à la puissance (W) du moteur alors que si vous avez besoin de tronçonner un petit arbre très résineux ou très dur, vous devrez aussi veiller à ce que la cylindrée (cc ou cm3); soit relativement élevée (cf. nature du bois). Les petites tronçonneuses font en général entre 30 cm3 et 35 cm3. Les modèles les plus puissants pour particuliers font entre 35 et 50 cm3. Et les machines professionnelles atteignent les 125 cm3. Notez cependant que plus la cylindrée est élevée, plus la machine est lourde…

Tronçonneuses thermiques : 2 temps ou 4 temps ?
Pour les tronçonneuses thermiques, vous aurez le choix entre des moteurs 2 temps ou 4 temps, chacun présentant ses avantages et inconvénients. Les moteurs 2 temps, les plus répandus, ont un poids et un encombrement réduit, sont faciles à démarrer et offrent un très bon rendement. Par contre, ils sont très bruyants. Ils utilisent un mélange d’huile et de carburant. Les moteurs 4 temps sont pour leurs parts plus lourds mais moins polluants et moins bruyants. Ils n’ont pas besoin d’un mélange d’huile et de carburant et fonctionnent au super sans plomb.

NB : Pour répondre aux nouvelles normes, les fabricants ont développé de nouveaux moteurs thermiques plus écologiques qui permettent de réduire significativement la consommation de carburant et les émissions de gaz d’échappement..

Avantages et inconvénients des tronçonneuses électriques et thermiques

Tronçonneuse thermique :
Avantages : Grande autonomie, très bon rendement, large gamme de puissances, bon rapport poids/puissance..
Inconvénients : Bruit et pollution atmosphérique, consommation en carburant, démarrage manuel, entretien, poids

Tronçonneuse électrique :
Avantages : maniabilité, peu de bruit, pas de pollution atmosphérique, consommation économique, démarrage instantané, entretien réduit, poids.. Inconvénients : Rapport poids/puissance, présence de fil d’alimentation (limite le champ d’action et peut gêner les mouvements)

Tronçonneuse électrique sans fil (sur batterie) :
Avantages : Absence de fil, légèreté, maniabilité, peu de bruit, pas de pollution atmosphérique, consommation économique, démarrage instantané, entretien réduit.. Inconvénients : Diamètre de coupe limité, autonomie réduite, poids de la batterie, prix des batteries lors du remplacement..

La chaîne de la tronçonneuse

Une tronçonneuse se définit aussi par la taille de son guide de chaîne et par sa vitesse de rotation.

Longueur du guide de chaîne
La taille du guide de chaîne varie entre 11 cm et 120 cm selon les modèles et est proportionnelle à la puissance du moteur… Dans l’idéal, elle doit être égale ou supérieure au diamètre du tronc que l’on souhaite tronçonner. Attention cependant… Plus un guide sera long, plus la tronçonneuse sera lourde à porter de par le poids de son guide, de sa chaîne et surtout, de son moteur qui sera alors plus puissant. Pour une utilisation non professionnelle, une longueur comprise entre 35 et 50 cm suffit en général pour effectuer la majorité des travaux de coupe (abattage, débitage…).

La vitesse de la chaîne
Plus la vitesse de rotation de la chaîne est élevée (jusqu’à 22 m/s), plus elle garantit une coupe efficace, rapide et précise et donc, réduit les risques de déchirures de l’écorce.

Accessoires et systèmes facilitant

Pour rendre leur utilisation plus facile, les tronçonneuses sont équipées d'une foule d'accessoires et de systèmes à prendre à compte lors de l'achat. le choix dépendra de vos besoins et du confort d'utilisation recherché.

Les systèmes d’aide au démarrage (tronçonneuses thermiques)
Si pour les modèles électriques, il suffit en général d’actionner une manette ou un bouton pour mettre en marche le moteur, la mise en route des modèles thermiques est un peu plus complexe. Il faut en général actionner la commande du contacteur d’allumage, du starter lorsque la machine est froide, puis tirer la poignée de lancement, parfois plusieurs fois de suite, afin de faire démarrer le moteur... Heureusement, il existe différents systèmes permettant de faciliter le démarrage…

  • Systèmes de réduction d’effort : certains modèles sont équipés d’un lanceur assisté par ressort et/ou d’une soupape de décompression permettant de démultiplier l’effort à fournir sur la corde pour démarrer.
  • Pompe d’amorçage (ou primer d’amorçage) : c’est une pompe manuelle qui permet de faire monter l’essence dans le réservoir sans avoir à tirer plusieurs fois sur la corde du lanceur et ainsi éviter de noyer le moteur.
  • Starter à retour automatique (ou semi-automatique) : le starter revient en position normal dès la première accélération.
  • Commandes combinées : afin de réduire le nombre de manœuvres, certaines machines possèdent sur une même manette le contacteur et le starter.
  • Poignée asymétrique : La poignée est plus longue d’un côté pour faciliter la prise en main..

Les systèmes de déclenchement du frein de la chaîne
Pour des raisons de sécurité, le frein de la chaîne d’une tronçonneuse doit pouvoir être activé à la fois manuellement, par le basculement du levier avant, et automatiquement, par inertie (la chaine est automatique stoppée dès qu’elle détecte un mouvement brusque). Certains modèles sont également équipés d’un système de frein supplémentaire qui se déclenche directement en relâchant la poignée arrière.

Les systèmes de tendeur de chaine
Afin d’utiliser efficacement et sans danger une tronçonneuse, il faut que la chaîne soit bien tendue. Préférez les modèles équipés d’un tendeur rapide de chaine (ou semi-automatique) qui permettent de tendre et de remplacer la chaîne sans utiliser d’outil, grâce à une molette de réglage.

Les systèmes de lubrification de la chaîne
Les petits modèles sont en général simplement dotés d’un système de lubrification manuel (à débit réglable ou non) qui par pression d’un bouton, permet d’injecter de l’huile dans les rainures du guide de chaîne. Les machines plus sophistiquées peuvent pour leurs parts être équipées d’une petite pompe qui projette automatiquement l’huile sur la chaîne lorsque le moteur tourne et se stoppe lorsque le moteur tourne au ralenti (chaîne arrêtée). Une option qui permet de ne pas gaspiller inutilement de l’huile…

Les systèmes de filtration
Afin de réduire l’usure du filtre et espacer son nettoyage, certaines machines sont équipées de système de filtration centrifuge qui propulse vers l’extérieur les particules les plus grosses..

Les poignées anti-vibrations
Préférez des modèles équipés de poignées isolées du moteur et dotées d’éléments caoutchoutés ou de ressorts qui absorbent les vibrations.

Gestion électronique de la carburation
Depuis peu, certains gros modèles thermiques intègrent un système de gestion électronique du moteur qui permet de contrôler le dosage précis de carburant dans toutes les situations (au démarrage, au ralenti, et à chaque régime moteur) en fonction des conditions externes (température, altitude, qualité du carburant)… Et qui retient en mémoire les réglages de la dernière utilisation..

NB : la plupart des fabricants proposent sur leur site internet un calculateur de vibration qui détermine la valeur d’exposition aux vibrations en fonction du modèle et du temps passé à utiliser la machine.

Entretien

Remplacement de la chaîne

Lors de l’achat d’une chaîne, il faut connaître la référence de sa machine et/ou les principales caractéristiques techniques de la chaîne et de son guide. Les deux fabricants de chaîne les plus connues sont Oregon et Carlton.

La longueur de la chaîne
Pour la connaître, comptez le nombre de maillons entraineurs montés sur la tronçonneuse.

Le pas
Connaître le pas permet de déterminer le type de chaîne à monter sur votre tronçonneuse et quel type de lime utiliser lors de affûtage. Il correspond à la distance entre 3 rivets divisée par deux. Il est en général de ¼ pouce (6,35 mm) sur les petites tronçonneuses, principalement électriques. Les tronçonneuses de taille moyenne (électriques ou thermiques) utilisent une chaîne avec un pas de 325 pouces (8,25 mm) ou de 3/8 pouces (9,52 mm). Les tronçonneuses professionnelles de plus de 80 cm3 peuvent être équipées de chaîne avec un pas de 0,404 pouces (10,26 mm). Il est normalement indiqué sur les dents de la chaîne.

Le profil des maillons
Selon les modèles, vous aurez parfois la possibilité de choisir le type de 'profil de gouge' (maillon qui sert à couper) en fonction du type de coupe que vous souhaitez effectuer. Réservés aux tronçonneuses les plus puissantes, les profils de gouge carrée (ou chisel) sont surtout destinés aux bois durs. Les profils de gouge semi-chisel permettront de couper aussi bien du bois dur que du bois tendre. Et les profils de gouge ronde (ou chipper) conviennent bien aux bois très tendres (résineux et feuillus de type bouleau)

Huiles et carburant

Il vous faudra acheter de l'huile spécifique pour graisser la chaîne et, pour les modèles thermiques, un mélange d'huile et de carburant spécifique.

L’huile de chaîne
Quelle que soit la tronçonneuse, il est indispensable d’utiliser de l’huile spécifique pour lubrifier la chaîne. Sachez qu’il existe aujourd’hui des huiles végétales certifiées « bio », sans danger pour l’environnement et biodégradables.

Les mélanges huile/carburant
Les tronçonneuses thermiques 2 temps utilisent un mélange de carburant et d’huile. S’il est possible d’acheter des mélanges déjà prêts à l’emploi, vous pouvez également le réaliser vous-même. Il vous faudra alors utiliser du super SP95 et de l’huile spécifique pour moteur 2 temps. Le pourcentage d’huile à mettre dans le carburant est différent selon les machines. Pour le connaître, reportez-vous à la notice du fabricant. Pour exemple, si le constructeur demande un mélange à 2 %, il faudra ajouter 100 ml d'huile à l’essence pour remplir un réservoir de 5 L (5000 ml) : 5 000 ml x 0,02 = 100 ml.
NB : Attention, un mélange mal dosé peut abimer, voire engendrer des pannes non réversibles... Un manque d’huile peut entrainer une usure importante et chauffer le moteur au point de le serrer. Un excès provoquera de la fumée et un encrassement du moteur qui peut entrainer une perte de régime.

L’entretien courant

Nettoyage de la chaîne, vérification des niveaux d’huile et de carburant, affûtage de la chaîne, nettoyage du filtre à air, contrôle des bougies… sont essentiels pour garantir une longue vie à votre machine.
NB : Avant toute intervention sur la machine, retirer la bougie du moteur (ou le fil de bougie) pour les tronçonneuses thermiques et débranchez le câble d’alimentation pour les tronçonneuses électriques.

Sécurité et protection

Quelques rappels de sécurité…

  • Avant d’utiliser une tronçonneuse, installez-vous dans un endroit dégagé, à au moins 15 mètres de distance de toutes personnes non équipés de protections et loin de toutes sources inflammables.
  • Préférez une position stable, sur les deux pieds, et éviter les travaux en équilibre.
  • N’enlevez les caches de protection qu’une fois près à démarrer la tronçonneuse.
  • Poser la tronçonneuse sur le sol pour démarrer (ou bloquez le moteur fermement entre vos jambes si vous en pouvez poser la machine au sol).
  • Ne jamais démarrer si la chaîne est engagée dans une coupe.
  • Tenez toujours la tronçonneuse à deux mains. La main avant doit toujours rester derrière l'arceau protecteur.
  • Pour scier des bûches, utilisez un chevalet bien stable.
  • Ne jamais attaquer le bois avec l’extrémité du guide de chaîne.

NB : Si vous habitez en ville, veillez à respecter la réglementation sur le bruit, surtout s’il s’agit d’une tronçonneuse thermique, particulièrement bruyante.. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les horaires l’utilisation de ce type d’outils. L’utilisation d’une tronçonneuse est très dangereuse et ne pardonne pas la moindre erreur… Les risques de coupures et d’accidents sont élevés ! Respectez bien les consignes d’utilisation et équipez-vous de vêtements de protections répondant aux normes en vigueur.

casque anti-bruit

Les équipements de protection 

Plus que pour n’importe quel outil de jardinage à moteur, l’utilisation d’une tronçonneuse impose de s’équiper de vêtements de protection adéquats. Casque anti-bruit, lunettes et masque (visière grillagée) vous protégeront des projections de particules de bois, de copeaux et d’échardes. Pour vous prémunir des risques de coupures, optez pour un pantalon ou des jambières et de gants anti-coupures dont les fibres croisés bloquent, en cas de contact, la rotation de la chaîne. Pensez également à mettre des chaussures de sécurité avec des bouts de pieds renforcés pour éviter les écrasements et des semelles sculptées pour éviter de glisser dans la boue. Pensez également à mettre une protection auditive (casque anti-bruit ou bouchons d’oreilles).