Compostage, nos conseils sur les différentes techniques..

Bien des déchets végétaux en provenance du jardin comme de la cuisine s'avèrent précieux pour obtenir, une fois compostés efficacement, un terreau riche et gratuit. Ce recyclage sera pratiqué de diverses manières selon la configuration, les installations et espaces disponibles ainsi que les souhaits du jardinier.

Un terreau riche et gratuit, à volonté..

Le compostage en tas

Il suffit de choisir un emplacement spacieux et reculé du jardin, plutôt à mi-ombre et bien drainé, puis d'y amonceler les déchets par petites couches successives, en formant un andain (tas tout en longueur). Avec le temps, nul doute que la nature fera son œuvre. L'idéal est d'y déposer des matières organiques diverses et variées, avec toutefois quelques limitations: évitez les plantes traitées à l'herbicide ou tout autre produit chimique. Éparpillez bien chaque apport sur toute la surface. Pensez à utiliser un activateur de compost qui accélerera le phénomène.. Votre Coop' vous propose un activateur de compost CP Jardin à 7€90 TTC..
Idéalement, il convient de retourner tous les 4 à 6 mois le tas en en reconstruisant un autre parallèlement. D'où l'intérêt, dès le départ, de prévoir suffisamment de place pour ce faire.
En automne, dispersez les feuilles mortes, idéalement broyées au préalable par des passages de tondeuse, uniformément sur votre tas. Ainsi, il sera protégé des grands froids et restera chaud et actif.

Activateur de compost CP JARDIN 7€90 TTC..

Le petit conseil de votre Coop' : Si vous disposez de grosses touffes de consoudes, scalpez-les de temps à autre (elles repousseront bien vite) et disposez-les sur le tas. Elles accéléreront sa décomposition tout en apportant de la potasse en quantité. De même, d'aucuns urinent sur leur tas afin de l'enrichir en azote.

Le compostage en surface

Ici, il convient de disperser les matières organiques sur une surface libre du jardin, idéalement un futur massif dont vous améliorerez ainsi à peu de frais la richesse. Là encore, dispersez chaque apport le plus largement possible. Ceci est particulièrement indispensable pour ce qui concerne les tontes de gazon qui pourrissent rapidement par tassement en donnant alors naissance à une substance gélatineuse, peu transformable.

Le petit conseil de votre Coop' : Effectuez la même chose entre des arbustes nouvellement plantés ce qui évitera la croissance des mauvaises herbes tout en améliorant le sol à bon compte.

Le compostage en silo

Qu'il s'agisse d'un bricolage avec des palettes récupérées, maintenues verticalement sur trois côtés grâce à des pieux, de grillage maintenu avec du fer à béton ou bien d'un appareil du commerce en matière imputrescible, vous y accumulerez vos déchets au fur et à mesure des disponibilités. Si vous souhaitez activer le processus, prévoyez de démonter votre tas pour le reconstruire (couche du haut au fond) juste à côté. Souvent, le jardinier averti prévoit des "cases à compost", au nombre de deux ou trois et accolées ce qui facilite grandement la gestion, par retournement périodique, des tas.
Si vous manquez de place et/ou de patience, optez pour un modèle à retournement du commerce, de contenance certes limitée, mais qui permet d'obtenir aisément un bon compost en trois à quatre mois. En effet, un mélange (par rotation) périodique encourage la transformation des déchets par les bactéries aérobies.

Le petit conseil de votre Coop' : Ensemencez votre tas de vers de compost de type Eisenia qui accéléreront la décomposition des matières organiques tout en aérant le tas (vous en trouverez chez les adeptes du lombricompostage) ou bien arrosez régulièrement avec un produit accélérateur spécifique du commerce.

Composteur de cuisine BOKASHI

Il s'agit d'un petit composteur pour la maison, muni d'un robinet. Il vous permet de recycler directement vos déchets de cuisine en un terreau riche et en un "thé de compost", un engrais liquide maison. Le composteur est vendu avec un activateur, renfermant les micro-organismes qui assurent la décomposition et la transformation des déchets. Retrouvez dans votre Coop' le composteur de cuisine BOKASHI..

Pour en savoir plus, lisez notre article : Comment bien utiliser le composteur de cuisine Bokashi ?https://www.coop-nice.fr/valorisez-vos-dechets-grace-au-composteur-de-cuisine/

Quelques astuces pour réussir votre compost..

  •  Mélangez des matières herbacées (vertes) et carbonées (ligneuses) pour assurer un bon équilibre et encourager une meilleure aération du tas.
  •  Proscrivez les végétaux ayant subi un traitement phytosanitaire ou un désherbage chimique, les plantes toxiques et les branches épineuses.
  •  Broyez menu les divers éléments autant que faire se peut.
  •  Recouvrez le tas de cartons, vieilles moquettes, tôles afin de maintenir la chaleur et éviter tout excès d'humidité.
  •  Si votre compost est placé sous des arbres, pensez à l'arroser de temps en temps durant la belle saison.
  •  Installez votre tas à même le sol au lieu de l'isoler par une feuille de plastique ou de le rehausser.

Alimentation canine : choisir le meilleur pour son chien..

Si la différence est difficile à faire à l'œil nu, toutes les croquettes ne se ressemblent pas. Teneur en protéines, céréales, lipides, consistance, goût… Nos amis à quatre pattes sont uniques et méritent une alimentation adaptée à leurs besoins et à leur gabarit. Du yorkshire au bouvier bernois, il y a tout un monde, et surtout des dizaines de kilos d'écart..!!

UN RÉGIME SUR MESURE ?

Age, race, sexe, stérilisation, poids et taille, ces différences fondamentales justifient la multitude d'aliments pour chien présents sur le marché.

N'oublions pas non plus que certains chiens ont tendance à l'embonpoint alors que d'autres, au contraire, se dépensent énormément et brûlent les calories à vitesse grand V.

Après une stérilisation ou parce qu'ils font peu d'exercice physique, les chiens bien enrobés doivent suivre un régime strict à base de croquettes très pauvres en lipides.

Si les gros gabarits consomment bien sûr une plus grande quantité de nourriture, il ne faut pas se fier aux apparences. Les petits ont en effet besoin d'un apport calorique supérieur. Un petit chien dépense en effet plus d'énergie pour avancer et suivre son maître qu'un gros gabarit tout en muscles avec de grandes foulées.

OMNIVORE OU CARNIVORE ?

Avec leurs grandes canines et leurs ancêtres les loups, les chiens semblent tout à fait adaptés à un régime carnivore. Pourtant, la viande ne leur suffit pas ! Le chien est plus proche de l'omnivore que du carnivore, car il peut puiser ce dont il a besoin dans un certain nombre d'aliments. Vitamines, minéraux, lipides, glucides et bien sûr protéines lui sont indispensables.

Pour régaler les chiens et prendre soin d'eux, il existe trois solutions :

  • Les croquettes : l'alimentation sèche contient ce qu'il faut pour répondre à leurs besoins. Elle force à la mastication et protège de la formation de tartre.
  • Les boîtes de pâtée ou terrine : l'alimentation humide est utile pour certains chiens qui peuvent difficilement mâcher
  • Les repas préparés à partir d'aliments du quotidien : les chiens n'ont pas les mêmes besoins que nous. Cela représente un risque, car il est très important de respecter des doses précises pour combler tous leurs besoins.

QUEL FORMAT CHOISIR POUR SON ALIMENTATION ?

Souvent plus grasses, les boîtes pour chien sont aussi plus chères à l'achat et produisent beaucoup plus de déchets qu'un sachet de croquettes. Elles sont très utiles pour les chiens âgés qui ont perdu des dents, mais aussi pour faciliter la prise d'un médicament. Croquettes et boîtes ont été conçues par des nutritionnistes spécialisés et répondent aux besoins de tous les chiens.

Pour lutter contre l'apparition du tartre, vous pouvez privilégier une alimentation sèche en la complétant de temps en temps avec une terrine gourmande. Attention aux boîtes qui doivent être gardées au frais, contrairement aux croquettes.

DANGER : LES ALIMENTS INTERDITS !

Goinfres, les chiens n'hésitent pas à se jeter sur un aliment dès qu'il tombe par terre et même à voler pour certains redoutables gourmands. Attention donc à ne jamais laisser à leur portée ces aliments particulièrement toxiques : les champignons, le chocolat, les oignons.

Côté jardin et extérieur, certains produits très dangereux sont également à éloigner de l'estomac vorace des chiens. C'est notamment le cas des bulbes de fleurs dans le jardin et du liquide de refroidissement des véhicules. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce liquide chimique aiguise leur appétit.

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Drôle de binette !

Ah..!! La nature s’épanouit ; le jardinier observe avec émotion semis et plants germer puis croître sous les rayons bienfaiteurs. Tableau idyllique, bien souvent terni par l’arrivée concomitante des envahisseuses : les mauvaises herbes.  Ou plutôt les indésirables. Car certaines sont gorgées de vertus, sauf celle de pousser au bon endroit !

Savamment appelée adventices (du latin adventicus « qui vient de l’extérieur »), l’herbe indésirable se définit, pour le jardinier, par une plante qui pousse dans un lieu (potager, massif, gazon), sans y avoir été invitée. Selon l’endroit et la plante en question, certaines seront tolérables, alors que d’autres deviendront rapidement les ennemis à éradiquer de toute urgence.

Par exemple, les tomates ne souffriront pas de la présence de quelques herbes à leurs pieds, étant donné leur hauteur une fois tuteurés. En revanche, il sera plus compliqué de faire le tri entre pousses de laitues et mauvaises herbes, les premières semaines suivant leur germination.                   

Heureusement, comme toujours au jardin, à chaque problème sa solution. Et même ses solutions !

Pailler, c’est gagné !

Nous avons déjà évoqué les vertus du paillage pour qui souhaite jardiner sans trop s’embêter. Il a notamment l’avantage de limiter l’apparition des mauvaises herbes.  

L’action est simple : le paillage revient à appliquer une matière ou un mélange de matières sur le sol, afin d’empêcher les rayons du soleil de l’atteindre. Ainsi, les graines enfouies à cet endroit, privées de chaleur, ne germent pas.

Pailler revêt également bien d’autres avantages, comme limiter les arrosages, nourrir la terre, ou encore favoriser le maintien de la biodiversité.

Deux solutions s’offrent à vous :

  • utiliser des matériaux longue durée pour les massifs pérennes, les arbustes, les haies ; soit naturels (organiques comme l’écorce de pin, la jute, la fibre de coco, ou minéraux comme la pouzzolane et l’ardoise), soit synthétiques (film polypropylène ou PVC). Ces derniers, en plus de leur pérennité, permettent de couvrir de grandes surfaces à moindre coût. En rouleaux ou plaques, pour une facilité de pose non négligeable, ils existent en forme de cercle , pour pailler le pied des arbres ou arbustes.
Toute une gamme de paillages différents à découvrir dans votre Coop'..
  • utiliser des matériaux à durée de vie plus courte et plus légers (paille de céréale, de lin, de chanvre, de miscanthus…) pour le potager, qui peut connaître plusieurs vies dans la même année ! Les paillages d’origine végétale, au-delà de leur fonction anti-adventices, vont progressivement se décomposer et enrichir le sol en matières organiques.

Un inconvénient : plus la surface à pailler est grande, plus la tâche est ardue et plus le coût est élevé, dans le cas de paillage acheté.

Avant de pailler, il convient de respecter deux règles fondamentales : attendre que le sol soit réchauffé par quelques jours de soleil et que les plantes aient suffisamment poussé pour former des pieds endurcis. Ceux-ci seront moins facilement dévorés par les petits rongeurs ou les limaces, attirés par le paillage organique.

Opter pour les engrais verts

Au potager, le semis d’engrais verts est une solution idéale pour éviter de voir son sol envahi d’indésirables. Le terme « engrais verts » regroupe différentes plantes qui, une fois broyées, peuvent être enfouies pour enrichir la terre en matières organiques, l’aérer et la structurer, afin d’être fine prête à accueillir de nouvelles cultures. C'est le cas de la luzerne, de la moutarde blanche, du trèfle blanc ou incarnat et de la vesce, pour ne citer que les plus utilisés.

Semés assez dense entre deux cultures, rien ne poussera dessous ! Double effet : pas d'adventices et un sol bien nourri. Attention à bien les couper avant que de nouvelles graines se reforment, au risque de les voir pousser entre vos futures cultures et devenir, à leur tour, des indésirables !

Berner les indésirables avec le faux semis

Cette technique demande, elle aussi, un peu d’anticipation. Simple comme bonjour, elle consiste à préparer son sol comme si on allait semer et… ne pas semer ! Les adventices enfouies dans la terre vont rapidement pointer le bout de leur nez, ou plutôt de leur tige, et il vous suffira d’empoigner un râteau pour venir les en déloger. A ce stade très précoce, elles seront faciles à enlever. Deux ou trois passages suffiront.

Votre sol sera ensuite exempt de mauvaises herbes et prêt, cette fois, à recevoir les semis de vos futurs légumes ou fleurs.

Biner, sarcler, griffer… bref, maîtriser le lexique du jardinier..!

Ces trois termes découlent du nom des trois objets qui peuvent servir à retirer les mauvaises herbes. Le sarcloir s’utilise plutôt en surface, tandis que la binette (ou serfouette) et la griffe iront un peu plus en profondeur, pour nettoyer un sol dur ou déjà travaillé.

Avantage supplémentaire : le sol est ameubli, ce qui va faciliter la pénétration de l’eau en profondeur, pour le plus grand bonheur de vos plantations. Le moment est venu de lancer cet adage propre au jardinage : « un binage vaut bien deux arrosages » ! Et même trois, si vous paillez après ça ! La terre conservera son humidité, il n’y aura pas de risque de lessivage, et les mauvaises herbes ne pourront plus se développer.

Manier la binette, c’est l’assurance d’un jardin sans visiteur inopiné et d’un corps de rêve pour le jardinier ! Dire qu’avant, on utilisait des désherbants !


Arroser son jardin : Tout un art..!

Plus que jamais, la saison estivale nous incite à déployer des trésors d'ingéniosité pour abreuver nos chères plantes. De nos jours, un véritable arsenal s'offre à nous et permet de choisir la méthode la mieux adaptée. CQFD.. La Coop'de Nice vous conseille..

Quand arroser..?

Plusieurs écoles s'affrontent en ce qui concerne le meilleur moment de la journée pour arroser. Il convient de distinguer alors les différentes formes d'arrosages pour répondre à cette question récurrente. Si vous arrosez par aspersion (par le dessus), il est certain que vous gaspillerez plus de précieux mètres cubes si vous pratiquez en pleine journée ensoleillée, à cause de l'évaporation naturelle. En revanche, si vous arrosez ainsi le soir, vous favoriserez l'apparition de maladies sur les plantes les plus fragiles (rosiers, tomates...).

La solution idéale consiste alors à arroser tôt le matin ce qui n'est pas toujours des plus pratique. Rappelez-vous qu'en cas de forte chaleur, l'arrosage sur le feuillage en plein soleil peut parfois provoquer des brûlures sur les plantes les plus sensibles. En revanche, si vous appliquez des arrosages locaux, c'est-à-dire directement à la base des plantes, vous pourrez opérer quand bon vous semble, sans risque pour le feuillage. Toutefois, l'arrosage le soir "à la fraîche" est alors préférable car vous ne gaspillerez pas inutilement pas l'eau (peu d'évaporation) et les plantes seront plus aptes à en profiter.

Quel matériel choisir ?

L'arrosoir est encore indispensable pour les petits arrosages ponctuels ou loin de toute source d'eau sous pression. C'est un réel bonheur que d'arroser le soir, en profitant d'une réserve d'eau tirée à l'avance (souvenirs de vieilles pompes murales à main) et réchauffée par le soleil dans un tonneau. Cet arrosage est doux "au goulot" au pied des plantes ou en pluie avec une pomme (n'hésitez pas à l'orienter vers le haut) indispensable pour les semis.

Votre Coop' vous propose des tuyaux anti torsions TRICOFLEX..

Le tuyau d'arrosage est quasiment universel pour peu que l'on possède un puits et une pompe ou que l'on utilise l'eau du réseau (mais à quel prix..?). Choisissez-le anti-torsion et protégez, avec des piquets ronds, les plantes fragiles situées aux angles de massifs de ses ravages. Choisissez un petit diamètre de tuyau qui vous permettra d'enrouler facilement jusqu'à 50 mètres sur un support ou un enrouleur. Pensez alors aux ingénieux enrouleurs à fixer au mur, pivotants et à retour automatique. J'apprécie beaucoup l'arrosage "au goulot", à faible pression, mais une batterie d'accessoires s'adaptant à ces tuyaux est aussi indispensable : pistolets ou jets réglables, lances permettant un apport manuel et adapté à chaque plante, pour un arrosage "à la carte".

Retrouvez notre gamme de dévidoirs automatiques GARDENA..

Certains de ces accessoires sont couplés à un distributeur d'engrais sous forme de pastilles ; c'est une méthode peu fiable car la dilution est la plupart du temps trop irrégulière..

Retrouvez notre gamme d'arroseurs oscillants ou rotatifs GARDENA dans nos magasins

L'oscillant permet d'arroser régulièrement une grande surface carrée ou rectangulaire. Certains sont entièrement réglables (largeur et longueur de la surface arrosée), d'autres possèdent aussi une minuterie incorporée. L'achat d'une minuterie dans le cas contraire dispense de devoir couper l'eau soi-même. Super avant de partir ou d'aller se coucher !

Le sprinkler est utilisable pour les plus grandes surfaces..

Le sprinkler est envisageable pour les surfaces circulaires. Les plus gros modèles peuvent couvrir de très grandes surfaces. Le tuyau plat perforé assure un arrosage doux sur une bande de terrain longue de 15 m. voire jusqu'à 30 m une fois couplés. Placé trou vers la terre, il permet l'arrosage facile d'une haie. Le tuyau micro poreux est constitué d'une matière qui laisse suinter l'eau sur toute sa longueur. Pour humidifier tout un massif, il faut le placer en circonvolutions particulièrement régulières. Il peut être couplé à un paillis qui le cache. Attention, il a tendance à provoquer un enracinement superficiel.

Votre Coop' vous propose une gamme complète pour installer ou entretenir un arrosage goutte à goutte..

Le système de goutte-à-goutte est particulièrement adapté aux potées et jardinières ou aux sujets régulièrement distancés (haie, plantation d'alignement ou en quinconce). Il comprend un tuyau principal puis des capillaires secondaires sur lesquels se fixent les buses goutte-à-goutte. Choisissez un système professionnel c'est-à-dire qui ne se bouche pas à la moindre impureté.

Programmation, arrosage automatique

Lorsque l'on envisage de s'absenter temporairement ou de partir en vacances sans remords, il est sage d'envisager l'installation d'un arrosage programmé, qu'il soit "volant" (circuit comprenant tuyaux munis de sprinklers ou d'oscillants en surface) ou bien enterré.

Nos programmateurs GARDENA ou TECHN'O sauront vous satisfaire..

L'espace des vacances, une installation temporaire évite de tels frais. Il suffit d'investir dans un programmateur permettant de gérer plusieurs secteurs. Pour un petit budget vous en trouverez de très perfectionnés. Évitez alors de raccorder plusieurs tuyaux de suite pour éviter les risques de fuite à chaque jonction. Sur terrasse ou balcon, des installations apparentées au système goutte-à-goutte et branchées sur une réserve d'eau autonome sont depuis peu proposées dans le commerce et permettent de palier aux absences.


Nos conseils pour un bon entretien des pieds de tomates..

Suivez nos conseils pour bien entretenir vos pieds de tomates. Protégez-les des insectes nuisibles et des maladies, ôtez les gourmands, arrosez généreusement et faites des apports d'engrais régulièrement.

Protégez le pied des tomates avec un paillis (écorce de pin, feuilles mortes, tontes de gazon séchées, paille, sciure…), vous éviterez ainsi l’évaporation de l’eau et le développement des mauvaises herbes.

Quand le 2e ou 3e bouquet de fleurs/fruits s'est formé, étêtez le pied de tomates : coupez la tige principale 1 à 2 feuilles au-dessus d'un bouquet. La végétation va être ralentie, et les fruits vont grossir. Recommencez l'opération sur la nouvelle tige principale créée (schéma).

En mai, apportez par griffage une petite poignée d’engrais organique complet que les racines incorporeront lentement au cours de la saison.

En juin, pincez certaines tiges pour permettre l’épanouissement des autres et obtenir des fruits, certes moins nombreux, mais plus gros.

Une fois par semaine, arrosez copieusement sur le paillis. Visez bien le pied des tomates pour éviter d’éclabousser les feuilles et les fruits qui pourraient alors pourrir ou être brûlés par le soleil.
Une semaine après la floraison du premier bouquet, puis une fois toutes les deux semaines, ajoutez à l’eau d’arrosage de l’engrais tomate soluble.

Régulièrement, supprimez les gourmands, petites pousses à l’aisselle des branches qui épuisent la plante inutilement. Binez le pied des tomates pour supprimer les herbes concurrentes et aérer la surface du sol.

Les tomates apprécient la compagnie de certains légumes : ail, céleri, cerfeuil, oignon, persil, asperge, haricot, poireau, pois, radis, sauge et thym comme elle déteste le voisinage des pommes de terre, des aubergines, du fenouil. .

Pourquoi pincer les tomates ?

  • Pour accélérer la maturation des fruits,
  • Pour diminuer leur nombre et augmenter leur calibre,
  • Pour réguler l’expansion de la végétation, qui cache le soleil aux fruits. Or, pour mûrir, les tomates ont besoin de beaucoup de soleil.

Où pincer les tomates ?

Tout d’abord, repérez la tige principale, comptez 2 à 3 bouquets de fleurs. Taillez le pied en gardant un bourgeon axillaire. Préservez celui de la feuille située au-dessus du dernier bouquet floral que vous souhaitez garder. Ce bourgeon vous donnera encore quelques bouquets floraux. N'en conservez que 2 ou 3.
Au total, ne gardez sur le pied de tomates que 5 à 6 bouquets de fleurs.

NB : On laissera plus de bouquets sur une variété réputée vigoureuse.

On peut également limiter de nombre de fleurs par bouquet à 3 ou 4, pour s’assurer ainsi de plus grosses tomates.

A noter : Toutes les variétés de tomates ne sont pas concernées, comme c’est le cas de la ‘Bette Boy’.

La tomate est soumises aux attaques de nuisibles et de champignons. Pour prévenir les attaques de champignons, ayez recours au purin d’ortie, à une macération d’ail ou une décoction de prêle. Faites pousser à leur proximité des œillets d’Inde et des capucines naines qui les protégeront par leur effet fongicide.

Quelques semaines après la plantation des tomates, il est temps d'effectuer les premiers soins.
Il y a plusieurs écoles, certains jardiniers ne font rien, d'autres commencent à effeuiller et égourmander les tomates.

Si le temps est très sec et très ensoleillé, il n'est pas nécessaire d'effeuiller les tomates. Si le climat est plutôt frais et humide, pour empêcher la propagation des spores de champignons, il convient de supprimer quelques feuilles : un simple mouvement de bas-haut, haut-bas suffit à les détacher.

Ensuite, pratiquez l'égourmandage : des gourmands poussent à partir des insertions foliaires et captent une grande partie de l'énergie de la plante. De la même façon, détachez-les de la tige mère; vous concentrerez alors toute l'énergie dans la tige principale. Plus on s'y prend tôt, moins on abime la plante, moins il y a de risques de maladies.N'enlevez pas toutes les feuilles !

Retrouvez dans votre Coop' nos gammes d'engrais Bio SOLABIOL

En priorité, ôtez les gourmands et répétez l'opération au fur et à mesure de la croissance de la plante. Laissez un maximum de feuilles, car c'est par elles que la plante capte une grande partie de son énergie.
Accrochez-la à son tuteur, et répétez l'opération au fur et à à mesure de sa croissance.


Nos recettes pour de belles potées fleuries d'été..

Il suffit souvent de peu de place pour composer un joyeux décor estival grâce à quelques potées fleuries judicieusement disposées au jardin, sur une terrasse ou dans un patio. Pour réussir une telle mise en scène, votre Coop' vous propose quelques conseils et astuces simples à mettre en œuvre.

Le choix des contenants

Soyez conscients que le look de vos contenants n’est pas anodin et influencera le choix des plantes à y installer pour créer une atmosphère bien particulière.
Dans l’absolu, peu importent les matières employées. La plupart des plantes pousseront aussi bien dans un pot en terre cuite ou en matière plastique. Attention toutefois au métal qui s’échauffe vite au soleil.

Éventuellement, surélevez les pots placés sur une surface très réfléchissante car claire. Évitez également les formes à col étroit qui compliquent les opérations de renouvellement du décor, la motte ne sortant pas naturellement du contenant.
Enfin, optez pour des pots de belle taille, les petits volumes nécessitant des arrosages plus fréquents et soignés.

Bien composer son décor

Alors qu’une seule potée fleurie peut faire bel effet, rien ne vaut la combinaison de plusieurs compositions offrant plus de diversité et de relief. Bien sûr, le simple fait d’aligner des pots identiques le long d’une allée ou pour marquer les paliers d’un escalier suffit à engendrer un ensemble harmonieux. Mais en regroupant des pots de toutes tailles, vous composerez également des tableaux très attrayants.
De plus, une telle concentration permet d’installer discrètement un système d’arrosage au goutte-à-goutte, si utile en cas d’absence.

Notre Astuce : Jouez sur les formes de pots en restant dans une même gamme de matière pour privilégier une certaine unité.

Choisir des plantes gratifiantes

Pour un effet maximum, mieux vaut opter pour des végétaux très décoratifs, très florifères et demandant peu d’entretien. Aux côtés des sempiternels pélargoniums, pétunias, impatiences… changez vos habitudes en adoptant des plantes moins connues et tout aussi appréciables : les osteospermums, marguerites aux coloris étonnants et leurs cousins les gazanias aux corolle à cocardes pour le plein soleil ; les diascias en nuage de fleurs rose, blanc, abricot… ; la nouvelle euphorbe ‘Diamond Frost’ en mousseline blanche ou encore le bégonia ‘Bonfire’ aux clochettes allongées, orange vif et les lantanas à feuilles odoriférantes.

Pensez aux bulbeuses

Les plantes à bulbe prennent peu de place dans les potées fleuries et y apportent un attrait supplémentaire. Essayez ainsi le Gladiolus callianthus ou glaïeul de Byzance au parfum envoûtant, idéal parmi les géraniums à feuillage odorant, les freesias tout aussi parfumés ou encore la mythique tubéreuse aux exhalaisons capiteuses.

Dedans–dehors

N’hésitez pas à sortir des plantes habituellement cultivées à l’intérieur. Elles feront bonne figure parmi les annuelles et semi-rustiques. Ainsi en est-il de certains bégonias à feuillage décoratif et résistant, des kalanchoés et autres plantes grasses comme le superbe Aeonium ‘Zwartkopf’, presque noir, des browallias, exacums, caladiums, hyppoestes, hibiscus ou tibouchina.

Mettre en valeur par des feuillages

Plutôt que de favoriser une masse de fleurs colorées, préférez un décor plus raffiné en incorporant quelques feuillages gris ou panachés à l’image des Helichrysum petiolatum, des Senecio vira-vira, du cinéraire maritime, de la plante-curry (encore un Helichrysum)…
Autre option, les feuillages pourpres de certains coleus, du basilic violet, des heucheras couleur chocolat…

Formes et volumes

Une composition dynamique comporte des végétaux dont les ports sont complémentaires. Ainsi, n’omettez pas d’installer des sujets à port retombant aux côtés des espèces bien dressées pour enrichir le volume. Éventuellement, faites appel à des petits arbustes conduits sur courte tige.
Faites contraster grandes et petites fleurs, feuillages légers et plus larges. Ne mélangez pas trop les couleurs et cantonnez-vous à trois ou quatre teintes associées en harmonie ou en contraste.


Nos conseils pour lutter contre les pucerons des tomates ?

Les pucerons menacent vos cultures de tomates ! La tomate est sujette à plusieurs maladies et certaines sont causées par la présence de parasites comme le puceron. Pour les éliminer, plusieurs méthodes existent, notamment naturelles afin de pouvoir déguster des légumes bio de votre jardin.. Découvrez nos conseils pour les éliminer..

Un légume fruit fragile ?

La tomate est la reine du potager, hormis l’invasion de pucerons, elle est susceptible de contracter plusieurs maladies. Celles-ci non traitées à temps peuvent avoir raison de votre récolte.

Les différentes maladies

La culture de la tomate peut s’avérer délicate, notamment en cas d’été pluvieux. Il existe plusieurs maladies dont les principales sont le mildiou et l’oïdium.
Le mildiou doit son apparition à un champignon, et à un temps humide qui lui est propice. Les feuilles et les tiges deviennent brunes et cela peut conduire à la perte totale de vos tomates.
Quant à l’oïdium, c’est une maladie bien connue des jardiniers. Les feuilles et les tiges sont recouvertes d’une poudre blanche due à un champignon.
Le miellat des pucerons est également à l’origine de la fumagine, autre champignon, qui laisse un dépôt noir.
Au début du printemps, la bouillie bordelaise est appliquée en traitement préventif.

La bouillie bordelaise est-elle adaptée à une invasion de pucerons ?

La bouillie bordelaise est composée de sulfate de cuivre et de chaux. C’est un fongicide. Autrement dit, elle traite toutes les maladies issues de champignons (maladies cryptogamiques). Parmi les champignons, la fumagine provoquée par le miellat du puceron.
Même si la bouillie bordelaise est acceptée en agriculture biologique, il faut l’utiliser avec parcimonie. En effet, elle est composée de cuivre et celui-ci est néfaste pour votre sol.

Il existe des alternatives naturelles comme un mélange de bicarbonate de soude, du savon noir et de l’eau.

Qu’en est-il de la tomate cerise ?

La culture de la tomate cerise est plus facile que celle de la variété standard. Elle permet une première approche de ce légume-fruit. Bien qu’elle soit plus résistante, elle n’est pas à l’abri des pucerons. Des solutions existent pour les repousser comme les coccinelles ou une pulvérisation de purin d’ortie.

Quels dégâts provoquent les pucerons ?

Dès l’apparition de pucerons sur vos pieds de tomates, il est important de les traiter. Ce sont des insectes ravageurs qui piquent la plante et se nourrissent de la sève par succion. Par conséquent, ces piqûres sont toxiques à cause de la salive. De plus, ils ponctionnent les nutriments nécessaires à la croissance des plants de tomates, d’où l’apparition de chlorose.

La chlorose n’est pas une maladie à proprement dit, mais à la suite d’une carence les feuilles jaunissent. Ce qui provoque le virus de la chlorose de la tomate. La toxicité de la salive a pour conséquence un ralentissement de la croissance des jeunes pousses, voire de la plante.

Après s’être nourris de la sève, les pucerons excrètent un liquide collant et épais appelé le miellat. Celui-ci entraîne le développement de champignons comme la fumagine qui ralentit la photosynthèse et souille les fruits.
Les pucerons prolifèrent rapidement, notamment à cause de leur reproduction complexe. Plusieurs colonies peuvent se succéder sur un plant de tomate ainsi que plusieurs espèces. De plus, les pucerons peuvent avoir plusieurs plantes hôtes.

Les pieds de tomates sont-ils envahis par le puceron rouge ?

Plusieurs espèces constituent des colonies en envahissant vos pieds de tomates. Parmi les espèces les plus rencontrées :

  • Le puceron du cotonnier (Aphis gossypii)
  • Le puceron strié de la digitale et de la pomme de terre (Aulacorthum solani)
  • Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae)
  • Le puceron vert et rose de la pomme de terre (Macrosiphum euphorbiae)

Ces pucerons sont verts et se tournent vers la tomate en plante secondaire. Parmi les espèces raffolant de ces légumes, vous trouvez également des pucerons rouges, plus rares. Ces derniers peuvent être confondus avec l’araignée rouge. Pour les deux cas, une solution à base de savon noir les supprimera.

Comment traiter les pieds de tomates ?

Pour lutter contre les pucerons, vous avez le choix entre plusieurs solutions. Si vous optez pour une culture biologique, le choix de l’insecticide sera déterminant.

Un insecticide au pyrèthre végétal

Une alternative aux pesticides chimiques, néfastes pour l’environnement, est un produit végétal comme le pyrèthre.
Le pyrèthre est une plante ressemblant à la marguerite et a un effet répulsif contre les pucerons. S’il est efficace, il faut, cependant, le manipuler avec précaution. De plus, ce produit a certaines limites.
Il est performant, cependant il ne fait pas la distinction entre les pucerons et les auxiliaires. Il doit être pulvérisé en fin de journée car il se dégrade à la lumière. Avant de l’utiliser, il est recommandé de se protéger.

Les traitements bio pour des tomates bio

Pour que vos tomates soient bio, elles doivent avoir été semées et entretenues en respectant les règles de la culture biologique. À cette fin des traitements naturels sont conseillés. Parmi les méthodes utilisées :

  • Aménager et semer en prenant en compte les auxiliaires amateurs de pucerons comme les insectes, les parasitoïdes, les oiseaux
  • Planter des plantes répulsives à côté de vos plants de tomates ou aux abords du potager pour repousser ces indésirables
  • En utilisant les plantes répulsives comme l’ortie, la rhubarbe, réaliser des purins ou décoctions à pulvériser sur les plants infestés
  • Utiliser un mélange savonneux pour supprimer les parasites et enlever les traces de miellat et de fumagine

Le vinaigre, un insecticide naturel

Le vinaigre blanc est un produit biodégradable et un anti-puceron. Son acidité permet de les tuer. En mélangeant une dose de ce liquide à dix doses d’eau, vous les éliminerez tout en respectant vos plants de tomates. De plus, vous ferez fuir les fourmis éleveuses de pucerons.

Quel savon choisir pour les enlever ?

L’eau savonneuse est également un moyen de supprimer les pucerons des légumes. Deux savons sont utilisés dans les préparations : le savon noir et celui de Marseille.

Le savon noir

Le savon noir est l’ami des jardiniers qui adoptent une culture biologique. Pour une utilisation optimale, il est préférable de le choisir liquide et bio. Obtenu à partir d’un mélange entre de la potasse et de l’huile (olive ou lin), il asphyxie les nuisibles. Il vous permet également d’enlever les traces de miellat et de fumagine sur les plants. C’est également un agent mouillant dans la préparation de la bouillie bordelaise.

Pour réaliser une solution, il est recommandé de diluer 3 à 4 cuillères à soupe de la forme liquide dans 1 l d’eau tiède. En effet, ce produit est dilué à 5 %. La pulvérisation se fera le soir. Elle sera à réitérer quelques jours après, si tous les parasites n’ont pas été supprimés. Entre temps, vous pouvez procéder à un premier nettoyage.

Il est également possible d’associer le savon noir au bicarbonate de soude. Ce dernier n’extermine pas les champignons mais stoppe leur prolifération.

Le savon de Marseille

Si vous n’avez pas de savon noir, le savon de Marseille est une alternative. Il est réalisé avec de la soude et non de la potasse, ce qui lui donne son aspect dur. Vous le trouvez également sous forme de paillettes, ce qui est plus facile pour le diluer. Comme pour le savon noir, il est à dissoudre dans de l’eau tiède. Prévoyez uniquement la quantité dont vous avez besoin.

Le liquide vaisselle permet également de réaliser une eau savonneuse. Choisissez-le de préférence bio car utilisé trop souvent le produit peut être néfaste pour le sol.

Les méthodes préventives

Pour éviter que les pucerons envahissent vos légumes fruits, des méthodes préventives existent :

  • Inspectez régulièrement vos plants de tomates. Dès l’apparition des premiers insectes, ôtez-les, avec les mains ou de l’eau, pour éviter que les colonies se forment.
  • Les tomates ont besoin d’engrais pour pousser. Si vous utilisez de l’engrais à base d’azote, limitez l’apport car une croissance trop rapide attire les insectes. Une autre solution est d’opter pour un produit organique.
  • Les capucines sont des fleurs que les pucerons adorent et leur odeur les attire. N’hésitez pas à semer des capucines autour de vos plants de tomates pour détourner leur attention. Une fois qu’ils seront regroupés sur les fleurs, il vous suffira de couper les pieds.
  • Désherbez régulièrement autour de vos plants de tomates
  • Espacez les plants, les pucerons aptères auront plus de difficultés à évoluer de plante en plante.
  • Les tomates ont besoin d’eau, cependant contrôlez l’arrosage car l’humidité favorise le développement de maladies et de champignons.
  • Semez des plantes mellifères, installez des hôtels à insectes pour favoriser la présence d’auxiliaires comme les coccinelles, les syrphes, …

Vous disposez de plusieurs solutions pour enlever les pucerons de vos belles tomates rouges. Les pieds et les fruits sont fragiles et le moindre changement peut compromettre vos cultures. Il est important de les traiter dès l’apparition des premiers insectes, d’autant plus que le développement est fulgurant. Cela, notamment, à cause de la diversité des espèces et de leur cycle de vie complexe.


Nos conseils pour installer un arrosage automatique..

Pour réaliser des économies d’eau grâce à un arrosage “raisonné” ou bien pour arroser même en cas d’absence, l’arrosage automatique est une bénédiction pour le jardinier ! Très adaptable et varié, il y a un système pour chaque jardin, pour la plupart facile à mettre en place hormis l’arrosage enterré qui demande une étude poussée avant l’installation.

Il existe 4 types d’arrosage automatique avec programmateur :

  • l’arrosage par aspersion,
  • la micro-aspersion,
  • la micro-irrigation,
  • l’arrosage enterré, plus technique.

Au préalable, il est nécessaire de connaître votre débit d’eau et la pression disponible.

Le programmateur

Celui-ci peut être réglé selon la périodicité choisie : tous les jours à 21h par exemple, ainsi que selon une durée déterminée. Certains programmateurs fonctionnent avec des piles, voire grâce l’énergie solaire, ils peuvent donc facilement être installés partout. Très adaptables, ils peuvent tout aussi bien gérer une petite installation avec 1 ou 2 voies qu’un vaste réseau de tuyaux grâce aux multi-voies.
Généralement ils s’installent au nez du robinet, mais ils peuvent également être déportés et fixés sur un mur.
Selon le mode d’arrosage choisi, l’installation sera faite à pression normale ou à basse pression.
Les meilleures heures sont les heures de nuit, qui évitent l’évaporation.
Très utile au quotidien, le programmateur est idéal en cas d’absence prolongée. Par contre il est adéquat et économe de le coupler à un pluviomètre ou à une sonde d’humidité, qui ajusteront les arrosages en fonction des précipitations ou du taux d’humidité du sol.

Les tuyaux d’arrosage

On utilise les tuyaux à plus gros diamètre en tant que tuyaux principaux, auxquels il est possible, via des raccords, de brancher des tuyaux plus fins. C’est bien sûr le tuyau principal qui est raccordé à l’arrivée d’eau, après le programmateur.

L’arrosage par aspersion

Cet arrosage basique par jet d’eau est efficace pour de grandes surfaces comme les pelouses, mais il est peu économe en eau. Les potagers ne peuvent pas être arrosés ainsi, les feuilles sont mouillées ce qui favorise le développement des maladies cryptogamiques.
Les arroseurs en bout de tuyau peuvent être mobiles, ou bien fixes dans le cas d’un arrosage enterré.

Les arroseurs mobiles :

  • L’arroseur oscillant est le plus couramment utilisé. Il procure un jet d’eau en éventail, qui est adapté aux surfaces rectangulaires. Préférez les arroseurs réglables pour une meilleure adaptation à votre surface, cela vous évitera de dépenser inutilement de l’eau.
  • L’arroseur rotatif est pourvu de bras horizontaux que la pression de l’eau fait tourner. Ils sont utilisés pour des surfaces circulaires et peuvent être réglables, ce qui est mieux pour la consommation d’eau.
  • Les arroseurs multi-surfaces sont équipés de buses et sont réglables pour s’adapter à différents types de surface : circulaires ou demi-circulaires, carrés, rectangulaires.
  • L’arroseur canon arrose en saccades. Il est souvent utilisé par des professionnels mais il existe des modèles pour des jardins de taille “normale”.

Les arroseurs fixes sont des modèles escamotables, en tuyères pour les surfaces les plus petites ou bien en turbines pour les plus importantes.

L’arrosage par micro-aspersion

C’est une pluie très fine qui arrose une surface jusqu’à 3 mètres. Délicate et économe, elle permet d’arroser un massif ou encore une petite portion engazonnée. Par contre, comme l’arrosage se fait par dessus, il n’est pas conseillé d’arroser le potager, vous risqueriez de créer un environnement humide qu’apprécie les champignons responsables de maladies. Le tuyau est fixé au sol et raccordé a des dérivations. Celles-ci sont terminées par des micro-asperseurs rehaussés par des pics. Les asperseurs doivent être installés tous les 1 mètres ou 2 mètres, en fonction de leur portée. L’installation est à basse pression.

La micro-irrigation

Les tuyaux poreux ou micro-perforés, à petit diamètre, laissent passer l’eau à basse pression à travers leur paroi ou bien par des trous situés à intervalle régulier. Parfaite pour toutes les plantations en ligne, cette méthode est économe et a l’avantage d’apporter l’eau au pied des plantes.
Le goutte-à-goutte arrose lentement mais régulièrement. Le système est également à basse pression. Après le filtre et le réducteur de pression situés après le programmateur, le tuyau est fixé au sol et reçoit des dérivations pour les micro-tuyaux auxquels seront ajoutés les goutteurs pour chacun des végétaux. Un bouchon termine le réseau.

L’arrosage enterré

Très technique quant au plan d’installation, il requiert la plupart du temps une étude technique réalisée par un professionnel.

  • Un plan à l’échelle du terrain doit être fait,
  • sur lequel seront dessinées les turbines en fonction des zones à arroser. Tracez au compas ces zones et complétez les manques avec des tuyères.
  • Les tuyaux sont placés ensuite, en calculant qu’un réseau (la somme des tuyères ou la somme des turbines) doit consommer moins d’eau que votre pompe n’en fournit.
  • Pour éviter trop de perte de pression en fin de réseau, tracez avec les tuyaux le plus court chemin.
  • Il ne vous reste plus qu’à creuser les tranchées, assez profond dans une région froide !
  • Installez votre matériel et testez chaque partie séparément avant de combler.

Nos conseils pour semer et entretenir son gazon..

Vert intense, reposant et très décoratif, le gazon sait mettre en valeur nos jardins. Quand vient le moment de le semer, nous sommes nombreux à croire que tous les gazons se ressemblent. Pourtant, chaque variété a ses propres caractéristiques. Avant de leur offrir une coupe de printemps rafraîchissante, commençons par analyser nos jardins…

Choisir un gazon adapté..

Si l'habit ne fait pas le moine, le vert ne fait pas le gazon..! Certaines pelouses sont particulièrement résistantes, d'autres poussent plus ou moins vite. Il y a aussi celles qui supportent le plein soleil, les rustiques ou celles dont l’entretien est limité. Grand jardin ou petite surface, passage fréquent ou espace préservé, effet dense ou plus délicat, pousse rapide ou croissance lente…

Le choix du gazon ne doit pas se faire sans diagnostiquer en amont les besoins des utilisateurs et les contraintes liées au jardin.

On y pense peu lors du semis, mais un gazon très sollicité et fragilisé nécessite plus d'entretien. Côté esthétique, on fait vite la grimace face à un gazon jauni ou abimé. Le prévoir dès le départ en optant pour une pelouse résistante est un geste pour notre bien-être et l’environnement.

Quels que soient nos besoins, il y a toujours une bonne raison de choisir un gazon résistant :

Le gazon plein soleil résiste au sec, limite les arrosages et l'effet « gazon brûlé » dont on se passerait volontiers. Le petit plus ? Il résiste aussi au piétinement. Pour les lieux de passage et aires de jeux, les jardiniers ont tout intérêt à opter pour le gazon sports et jeux. Il a l'avantage de se régénérer rapidement et accepte sans broncher les piétinements intensifs. Il supporte bien le sec.
Le gazon rustique est idéal pour les grandes surfaces. Sa pousse lente et sa grande résistance lui permettent de faire sa vie sans trop nous solliciter. Dense, il est aussi très élégant.

RÉPARER LES DÉGÂTS : LES PELOUSES QUI S'ATTAQUENT AUX TROUS ET SURFACES DÉGARNIES

Les gazons de rénovation sont les alliés des pelouses fatiguées. Les espaces dégarnis ne sont qu'un lointain souvenir avec le gazon rénovation, enrichi en engrais organo-minéral. Il s'implante vite et résiste au piétinement. De son côté, le gazon regarnissage idéal pour boucher les trous contient en plus un support de culture qui facilite le semis et la pousse.

Etape 1 - Préparez votre terre

  • Labourez pour ameublir la terre. Retirez les mauvaises herbes, les racines, les cailloux. Apportez du sable et de la tourbe ou du terreau gazon, si vous créez un gazon sur des terres rapportées. Fertilisez en enfouissant un engrais de fond.
  • Egalisez le sol avec un croc, cassez les mottes. Retirez les dernières racines et surtout les pierres qui risquent d'endommager la lame de votre tondeuse.

Etape 2 - Semez votre gazon

  • Semez régulièrement par bande de 1m environ. Faites deux passages croisés ou mieux utilisez un semoir (comptez 25 g à 40 g au m2 selon les conditions). Pour réaliser de belles bordures, semez d'abord dans un sillon tracé avec le dos du râteau en traînée dense et semez plus dru les bords de la pelouse.
  • Recouvrez les graines. Passez légèrement votre râteau sans faire de va-et-vient. On peut aussi recouvrir le semis d'une très fine couche de terreau gazon..
  • Tassez le sol à l’aide d’un rouleau. Vous fixerez les graines et vous faciliterez leur germination et leur enracinement. Si le temps est trop sec, un paillage clairsemé avec la paille aidera le démarrage de votre semis et diminuera l'arrosage. Passez à nouveau le rouleau quand votre gazon atteindra 5 cm.

Etape 3 - Entretenez votre gazon

  • Tondez régulièrement. Dès que le gazon atteint 8 à 10 cm, tondez le de 6 à 8 cm du sol. Ne tondez pas une herbe mouillée (rosée ou pluie). L'herbe sera plus belle si vous changez le sens de la tonte : 1 fois dans la longueur de la pelouse, 1 fois dans la largeur.
  • Scarifiez et aérez votre gazon à l'aide d'outils spécifiques de façon à éliminer le feutrage. Cette opération devra être réalisée au début du printemps (mars) et renouvelée chaque année si possible.

Nos conseils pour élever des poules pondeuses dans son jardin..

L'élevage de poules pondeuses dans son jardin est à la portée de tous ! Suivez nos conseils pour réussir votre poulailler et récolter vos premiers œufs frais, pondus du jour. Quelles sont les meilleures races de pondeuses ? Comment bien élever des poules pondeuses..??

Pourquoi élever des poules ?

Les avantages des poules au jardin

Il y a plusieurs avantages à posséder des poules dans son jardin :

  • Elles fournissent des œufs frais, naturels et gratuits (150 à 300 œufs par an selon la race) ;
  • Elles animent le jardin, elles font la joie des enfants qui apprendront avec plaisir à s’en occuper, à les nourrir et ramasser les œufs ;
  • Elles sont "écolo" : omnivores, elles mangent les épluchures de légumes, les pâtes, les salades, les fromages, les bonnes herbes… (jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an), elles dévorent également les déchets du potager (fanes de carottes, cosses de pois …). En échange, elles fournissent de l’engrais pour vos plantes (leurs fientes sont très riches) ;
  • Elles sont des auxiliaires du jardinier : elles se régalent de limaces, escargots et autres insectes nuisibles. Elles aident à désherber le jardin : grâce à elles, finis la mousse dans la pelouse et le scarificateur ! Au verger, elles trouvent une ombre agréable et en picorant sous les arbres fruitiers, elles nettoient le sol de tous les nuisibles, agissant en prévention sur les maladies et attaques.
Votre Coop' fournit l'ensemble de l'alimentation et accessoires pour vos poules..

A savoir : l’ensemble des déjections des volailles, parfois appelé poulnée, représente environ une centaine de kilos par an par animal adulte. Gardez-les précieusement pour les mélanger, une fois séchées, à la terre de votre potager, verger ou jardin d’ornement. Elles représentent un apport en azote, élément indispensable à la photosynthèse des plantes non négligeable pour le sol.

Votre Coop' organise en partenariat avec la Ferme de la Teullièra une vente directe Producteur le samedi 16 mai de 8h à 18h sur notre magasin de Nice (Boulevard du mercantour..
https://business.facebook.com/events/710965593008785/

Une deuxième vente de Volailles en partenariat avec la Ferme de la Teullièra est organisée le samedi 30 mai de 8h à 12h sur notre magasin de Carros..
https://business.facebook.com/events/3540510919297462/

Et les inconvénients ?

  • Autant le savoir, il est dans la nature d’une poule de gratter la terre. Toutefois, si vous lui offrez un espace suffisamment grand pour vivre, ce phénomène sera limité. Mais si elle n’a pas suffisamment d’espace à sa disposition, sa manie de gratter la terre va vite transformer la pelouse en sol nu et boueux.
  • Au printemps, ne laissez pas les poules vagabonder dans le potager où vos semis en plantations en prendraient un coup !
  • A la campagne ou en ville, les attaques de prédateurs (chat, renard, fouine…) sont à prévoir. Enfermez bien vos poules pour la nuit, et prévoyez-leur un habitat sécurisé

Poules : est-ce chronophage de s'en occuper ?

Vos poulettes ne vous demanderont pas beaucoup de temps au quotidien. Un petit quart d’heure tous les jours suffit à leur donner eau et nourriture, à ramasser les œufs, et bien sûr à leur ouvrir le matin et les enfermer le soir pour plus de sécurité. À moins que vous n’ayez équipé le poulailler d’un portier automatique qui se chargera de cette tâche à votre place.

Une fois par semaine, un nettoyage du poulailler est nécessaire pour y maintenir une bonne hygiène. Il vous faudra enlever les fientes, remplacer la litière, nettoyer l’abreuvoir et la mangeoire. Comptez environ ½ heure.

Deux fois par an, il est important de vider entièrement le poulailler et de le nettoyer et désinfecter entièrement, ce qui vous prendra 1 à 2 heures selon la taille et le matériau du poulailler (un poulailler en bois est plus difficile à nettoyer).

Combien de poules ?

Pour limiter les dégâts du sol, les odeurs et la destruction des plantes, limitez le nombre de poules. Une basse-cour de deux poules sont amplement suffisantes pour fournir en œufs une famille de 3 voire 4 personnes. Une poule seule risque de s’ennuyer et sa santé pourrait en pâtir. plus elles seront nombreuses et plus elles vous demanderont de temps, pensez-y..!!

Évitez le coq…

La poule pond sans coq, mais ne peut donner de poussins. La présence du mâle n’est pas du tout conseillée dans votre « cheptel » de 2 poules. Le coq va les épuiser par ses ardeurs (on compte en général 7-8 poules pour un coq), et va aussi vous épuiser par son chant très matinal.