LES SOLDES D'HIVER 2024 A LA COOP

"Des Soldes Imbattables sur les marques STIHL, STAUB et pleins d'autres: Préparez-vous à Révolutionner Votre Jardin !"

 

Chers clients et passionnés des travaux en plein air, les soldes d'hiver ont finalement frappé à la porte de notre magasin, et nous sommes prêts à vous offrir des offres sensationnelles sur une gamme variée d’outil mécanique de qualité. Que vous soyez à la recherche d'outils pour entretenir votre espace verdoyant, de tondeuses puissantes ou de tronçonneuses robustes, préparez-vous à révolutionner votre jardin grâce à nos soldes d'hiver !

 

Des réductions aussi puissantes que nos machines Entrez dans l'univers des soldes dans notre magasin et découvrez des réductions imbattables sur toutes nos machines agricoles. Profitez d'économies incroyables sur une sélection de produits triés sur le volet. Que vous ayez besoin d'une tondeuse pour arborer des pelouses impeccables ou d'une tronçonneuse fiable pour travailler le bois, nos soldes d'hiver vous permettront d'acquérir des machines professionnelles à des prix défiant toute concurrence.

 

La puissance entre vos mains Nos machines sont conçues pour être le prolongement de votre force et de votre ingéniosité. Dans notre magasin, vous trouverez une gamme complète d'outils qui répondent à vos besoins précis. Que vous dirigiez une exploitation agricole ou que vous soyez un jardinier passionné ou simplement une personne obligée d’entretenir son jardin, nos soldes d'hiver vous offriront la possibilité de posséder des machines à la pointe de la technologie, conçues pour optimiser votre travail et vous faciliter la vie à moindre coût !

Ne manquez pas les soldes d'hiver dans votre Coopérative Agricole de Nice. Ces offres exceptionnelles vous permettront d'accéder à des équipements de qualité supérieure à des prix imbattables. N'hésitez pas à nous rendre visite et à découvrir notre impressionnante sélection de tondeuses, débroussailleuses, tronçonneuses et bien plus encore. Avec nos soldes d'hiver, votre jardin atteindra de nouveaux sommets. N'attendez pas, les meilleures affaires vous attendent dès maintenant !

A très vite dans votre Coopé !


12 astuces pour optimiser vos futures récoltes..

Les ardeurs du soleil, la sécheresse ou bien les orages, les maladies et prédateurs opportunistes… Voilà bien de quoi se faire du souci. Au mi-temps de l'année, le jardinier "potagiste" ne lèvera pas la garde afin de s'assurer de belles récoltes de fin d'été et d'automne.

Lutter contre les maladies

La propagation des maladies se fait beaucoup par l'arrosage, en particulier pour les tomates.
1- Évitez donc l'aspersion par oscillants ou tourniquets divers de tout le potager pour préférer les équipements goutte à goutte ou l'arrosage au pied, au goulot. Ainsi, les spores tombées à terre ou enfouies de l'année passée ne seront pas projetées sur les feuilles basses. Vous pouvez aussi supprimer préventivement les feuilles de la base des pieds de tomate.
2- Autre astuce, recourez aux paillis qui amortiront tout risque de projection. En cela les tontes de pelouse (non traitée bien sûr) et appliquées par petites couches successives – elles doivent sécher avant tout apport supplémentaire – offrent un matériau gratuit et de choix. Sinon appliquez des paillis poreux et non des cosses de cacao qui se compactent.
3- Vous pouvez aussi endurcir préventivement l'épiderme des plantes avec des pulvérisations sur les feuilles de silice sous forme de décoction de prêle. Ainsi, vous ferez barrage au développement des maladies cryptogamiques (champignons).

Fertiliser

4- Des plantes en bonne santé sont d'autant plus résistantes aux maladies et surtout aux insectes opportunistes. Apportez à vos légumes des rasades de jus de compost ou bien du purin de consoude afin de les doper naturellement. Faites ces apports tous les quinze jours, sans excès, sur terre fraîche et par arrosage au goulot.

Prévoir

Protégez les légumes de tout risque de pourriture.
5- Ainsi, paillez les planches de fraisiers avec un tapis d'aiguilles de pin qui rehausseront la saveur des fruits, de paille ou de broyat.
6- Pour les cucurbitacées en formation et les précieux melons, posez-les sur une brique ou une tuile emmagasinant la chaleur, ou à défaut une planchette. De fait, les fruits ne seront pas souillés ni contaminés par les projections de terre.

Protéger

7- Contre les insectes volants qui cherchent à pondre sur vos cultures, tendez au-dessus des voiles légers de protection. Ainsi, les papillons inféodés ne pondront pas d'œuf de piéride sur les choux, de ver de la carotte.
8- Pour leurrer la teigne du poireau, piquez sur des bambous courts, verticaux et tous les 40 cm, des carrés de polystyrène blanc pur. En fait, la ponte est patente sur les parties les plus blanches des alentours.

Surveiller

9- Vérifiez l'état de la terre qui ne doit pas se craqueler. Usez de la binette ou du sarcloir pour la maintenir meuble et aérée à défaut de paillis. Les apports d'eau n'en seront que plus efficaces. Surveillez également la solidité des tuteurs et autres palissages avant que ne surviennent des orages violents.

Ombrer

10- Les jeunes plantes fraîchement repiquées peuvent souffrir aisément de coups de soleil. Aussi, privilégiez les plantations du soir et disposez sur les plants les plus tendres comme les salades, des cageots renversés ou des voiles en intissés, le temps de leur reprise. Au besoin, fichez en terre, verticalement, des branchages issus d'une haie taillée afin de créer une ombre salutaire.


Tout savoir sur l'arrosage goutte-à-goutte..

L'eau est une denrée rare, nous nous devons de l'économiser. L’arrosage goutte à goutte vous permet d’arroser au plus près des besoins des plantes, sans aucun gaspillage d’eau. Écologique et économique, c’est le système idéal pour gagner du temps, de l’argent et avoir des végétaux en parfaite santé !

Le principe d’un système d’arrosage goutte-à-goutte

arrosage goutte a goutte terrasse

Système d'arrosage goutte-à-goutte

L’arrosage goutte-à-goutte consiste à apporter au pied des plantes, via un système de tuyaux et de goutteurs, de l'eau à basse pression de façon lente et régulière. Ce type d’arrosage convient en particulier au potager, aux massifs de fleurs, aux haies, mais aussi aux plantes en pot sur un balcon.

Concrètement, le système goutte-à-goutte se compose d’un ou plusieurs tuyaux auxquels sont raccordés des goutteurs disposés de façon à arroser le pied de chaque plante. Les goutteurs sont disponibles dans une large gamme de débits, de façon à s’adapter aux besoins en eau des différents végétaux ; il existe aussi des goutteurs à débit réglable.

Un tuyau principal, d’un diamètre de 13 à 16mm, est relié par des raccords à des tuyaux secondaires plus souples et plus fins, d’un diamètre de 4 à 6 mm. Le tout est raccordé à un robinet dédié. Le dispositif est complété par un réducteur de pression, un filtre anticalcaire et, si vous le souhaitez, par un programmateur vous permettant d'automatiser entièrement l’arrosage.

Au total, il s’agit d’une installation économique et efficace, très simple à mettre en œuvre. N'hésitez pas à venir en magasin où nos conseillers vous aideront à prévoir vos plans et à vous faciliter l'installation du système de goutte à goutte.

Les avantages de l’arrosage goutte-à-goutte

Dans nos magasin, toute une gamme GARDENA est disponible pour vous.

Un arrosage écologique et économique

L’arrosage goutte à goutte au pied de la plante par des goutteurs de débit adapté permet de doser exactement la quantité d'eau par plante, sans gaspillage. L’eau étant absorbée lentement, les pertes d’eau par ruissellement et évaporation sont de plus quasi inexistantes.

Au total, le goutte-à-goutte permet un arrosage très économe en eau, tout en respectant au mieux les besoins des végétaux. C’est donc un système à la fois écologique et économique.

A noter : Pour plus d’économies encore, il est possible de l’associer à un récupérateur d'eau de pluie.

Des végétaux en parfaite santé

En apportant l’eau lentement et au pied de la plante, l’arrosage goutte-à-goutte permet d’irriguer parfaitement les racines et d’assurer la meilleure croissance aux végétaux.

Autre avantage : le feuillage n’est pas mouillé, ce qui limite l’apparition de maladies telles que l’oïdium et le mildiou.

Un arrosage automatique goutte-à-goutte pour un prix modique

Un intérêt majeur du système d'arrosage goutte-à-goutte est de pouvoir s'automatiser, via un programmateur « nez de robinet », qui coûte un prix modique. Il est alors possible d'automatiser l’heure de déclenchement, la durée et la fréquence des arrosages.

Vous gagnez ainsi un temps considérable au quotidien. Vous pouvez aussi partir en vacances l’esprit libre, sachant que votre jardin continuera à être arrosé pendant votre absence.

À noter : il est possible d’aller plus loin encore en installant une sonde d'humidité reliée au programmateur d'arrosage : ce dernier adapte alors la distribution d’eau en fonction du taux d'humidité du sol. Par exemple, après une averse, le programmateur réduit l'alimentation en eau ou supprime un arrosage devenu inutile.

Un système souple et évolutif

Vous pouvez mettre vous-même en place votre arrosage goutte-à-goutte, sans aucune difficulté. Vendus en jardinerie, les différents tuyaux, connecteurs, goutteurs et autres accessoires vous permettront de composer un circuit en fonction des particularités de votre jardin et de le faire évoluer au gré de vos besoins.

Il est possible aussi d’opter pour un kit d’arrosage goutte-à-goutte, une option très pratique pour des besoins spécifiques ou pour une première installation. Il suffit d'y ajouter un programmateur pour automatiser l’arrosage, et par la suite des tuyaux et des goutteurs supplémentaires si nécessaire.

L’installation d’un arrosage automatique goutte-à-goutte

L’installation d’un arrosage automatique goutte-à-goutte se fait rapidement, en quelques étapes simples ne requérant aucune connaissance particulière. Si vous achetez un kit d’arrosage goutte-à-goutte, toutes ces étapes vous sont expliquées très clairement, schémas à l’appui.

1. Juste après le robinet, installez le programmateur, puis le réducteur de pression.

2. Raccordez le tuyau principal et mettez le filtre en place.

3. Déroulez le tuyau et fixez-le au sol à l’aide de cavaliers.

4. Avec des raccords adéquats, raccordez au tuyau principal des tuyaux secondaires que vous maintiendrez également au sol à l’aide de cavaliers. Sur ces tuyaux secondaires, installez des goutteurs (qui peuvent être autoperçants) en fonction de vos besoins.

5. En bout de chaque ligne, installez un bouchon pour fermer le circuit.

Votre installation est terminée et votre système prêt à être programmé !


Cultiver son potager en permaculture..

Née en Australie dans les années 1970, la permaculture cherche à rendre l'agriculture autosuffisante. Vraie philosophie qui vise à prendre soin de la terre et des hommes ainsi qu’à partager les ressources et les récoltes, elle s'applique aussi bien à une ferme qu’à un petit potager..

Permaculture : définition

Bien plus qu’un ensemble de techniques, la permaculture est un concept où le jardinier intervient le moins possible dans l'écosystème qu’est le jardin. Appliquée au potager, elle s’appuie sur trois grands principes.

Accepter la nature

Plutôt que lutter contre elle, on s’en inspire. En effet, en permaculture, on ne cherche pas à désherber le sol ou à éradiquer les ravageurs. Au contraire, on favorise la biodiversité en accueillant la faune sauvage et en tolérant les herbes indésirables. Si la richesse du sol reste au centre des préoccupations, on cherche à l’améliorer de façon naturelle, sans ajout de produits chimiques ni labourage.

Éviter le plus possible les dépenses énergétiques

Un des objectifs de la permaculture est d’optimiser sa production tout en minimisant ses dépenses d’énergie. Le moyen principal pour cela est d’effectuer un zoning de son espace afin de placer les différentes zones de façon stratégique.

- Les légumes demandant beaucoup de soins, les herbes aromatiques ramassées fréquemment ou encore le poulailler nécessitant deux visites par jour gagnent à être proches du lieu de vie.

- À l’inverse les plantes peu gourmandes en eau, le composteur ou les fruitiers peuvent se trouver un peu plus éloignés.

L’économie des ressources est également à prendre en compte :

- On favorise les éléments multifonctions : par exemple une haie d’arbustes fruitiers apporte nourriture, ombre, protection contre le vent, habitat pour la faune… Une mare, en plus de créer un microclimat, abrite une faune très utile au jardin, comme les grenouilles friandes de limaces.

- L’eau de pluie est récupérée pour l’arrosage et son stockage se fait au plus près des cultures pour limiter le transport.- Les déchets sont valorisés, par exemple en étant compostés.

Recycler les déchets

Car rien ne se perd en permaculture, les déchets issus du jardin ou de la cuisine sont avantageusement réutilisés. Voici quelques exemples :

- Les tontes de jardin sont recyclées en paillage.

- Les pelures et épluchures venues de la cuisine sont disposées aux pieds des légumes pour former un compost végétal.

- Les pissenlits et les laitues montées à fleurs sont donnés aux poules.

- Le fumier des poules, composté, enrichit le sol du potager.

Comment entrer en permaculture ?

- Prendre soin du sol, de préférence en automne afin de laisser le temps à la matière organique répandue de bien se décomposer avant les premières plantations au printemps. La faune du sol profitera de cette source de nourriture durant l’hiver tout en amendant naturellement votre terre.- Cultiver la plus grande variété de plantes possible et s’assurer de leur complémentarité. Bien associer les plantes leur permet par exemple de mieux résister aux maladies ou parasites.- Accepter quelques pertes, dues aux maladies et aux ravageurs, et laisser faire la nature et les insectes auxiliaires.

Potager en permaculture : préparer le sol

Un des principes fondateurs de la permaculture est de copier la nature. Or, dans la nature, le sol n’est jamais nu. La végétation pousse sans travail du sol et sans fertilisation. Au jardin potager permacole, plus besoin de préparer ni d’améliorer le terrain en permanence ! Le jardinier s’applique simplement à toujours lui apporter un paillage.

Le principe

Le paillage a de multiples avantages :

- Il capte l’eau et conserve la fraîcheur du sol, diminuant ainsi les besoins en arrosage.

- Il limite la croissance des herbes indésirables.

- Il protège la terre de l’érosion, des grands écarts de température, du piétinement…

- En se décomposant, il enrichit le terrain en humus, qui assure la fertilité du sol et améliore sa texture.

- Il favorise la présence d’une faune bienfaitrice dans le sol (vers de terre, insectes, bactéries, micro-organismes…) capable de se nourrir de la matière organique avant de la transformer en éléments nutritifs essentiels aux plantes (azote, phosphore et potassium en particulier).

À noter : en creusant des galeries, les vers de terre améliorent l’aération et la perméabilité du sol et remplacent efficacement le bêchage ou le labourage, vivement déconseillé en permaculture.

En pratique

Pour couvrir le sol, plusieurs options :

- Épandez des paillages de récupération tels que tontes de gazon, feuilles mortes, foin, déchets verts de la cuisine, carton…

- Semez des engrais verts (moutarde, sarrasin, phacélie). Leurs racines occupent et structurent le sol tandis que leur feuillage, en se décomposant, enrichit le sol en humus.

Les tontes de gazon comme les engrais verts possèdent également l’avantage d’apporter de l’azote au sol. Or il s’agit d’un nutriment essentiel pour le bon développement des plantes ! L’azote joue en effet un rôle dans la production de chlorophylle, de protéines, d’enzymes ou encore de vitamines. Un sol disposant d’une bonne teneur en azote est donc gage d’une production de qualité et d’un rendement optimal.

À noter : dans le cas d’un sol très pauvre, une culture en lasagnes peut être intéressante à mettre en place. On recouvre alors la parcelle avec du carton (non imprimé), lui-même recouvert d’une bonne épaisseur de déchets verts et bruns (20 cm minimum) et de compost. La culture en lasagnes est idéale pour transplanter les jeunes légumes qui ont grandi en pépinière. Elle n’est en revanche pas adaptée aux semis ou aux plantes vivaces.

Faire le plan de son potager en permaculture

Dans les prés, les haies et les friches, les plantes poussent les unes avec les autres. Dans le jardin potager en permaculture, on cherche à reproduire cette biodiversité végétale. Pour cela, on mélange les légumes entre eux et, le plus possible, on les mêle avec des fleurs (capucine, souci, bourrache) et des fines herbes (basilic, cerfeuil, aneth).

Le principe

Loin d’être en concurrence ou en compétition, les plantes s’entraident et pratiquent une sorte de solidarité. Certaines fixent l’azote du sol, d’autres attirent les abeilles ou servent de support à leurs voisines. Quelques-unes recyclent les polluants, quand d’autres vont jusqu’à limiter les effets de la canicule… Par ailleurs, plus les plantes sont variées, moins elles sont attaquées par les ravageurs et les maladies.

En pratique

Pour bien mélanger les plantes, il faut suivre une règle essentielle : proches les unes des autres, mais chacune avec suffisamment d’espace pour croître. Pour cela, voici quelques astuces simples pour construire votre plan potager en permaculture :

- Utilisez la complémentarité feuilles/racines, par exemple en plantant des céleris entre les plants de tomate et, à leurs pieds, de la mâche aux feuilles en rosette couvre-sols.

- Associez des plantes aux racines profondes à d’autres aux racines superficielles qui se partageront ainsi les nutriments du sol.

- Jouez de l’espace-temps, en cultivant des légumes de cycle court (salade, radis…) entre ceux qui occupent le terrain plus longuement (choux, aubergine…). Ainsi le temps que les légumes de cycle long poussent et occupent la place, ceux de cycles courts ont eu le temps d’être retirés.

- Tablez sur la verticalité en installant des grillages et des tuteurs sur lesquels grimperont les concombres, les haricots, les courges…

À noter : la culture en butte est souvent citée en permaculture, car elle offre une surface de culture plus étendue. Elle n’est cependant pas obligatoire et doit être adaptée à chaque contexte (nature du sol, du climat régional, etc.).

Permaculture, ravageurs et maladies

Dans le potager permacole, au sol couvert et aux cultures bien diversifiées, les maladies et les ravageurs sont peu nombreux. Ceux qui sont réellement nuisibles, comme les limaces et le mildiou, exigent toute la philosophie du permaculteur.

Le principe

Relativiser. Des trous dans les feuilles ? Avant de sortir le pulvérisateur, posez-vous la question de la gravité du dégât. Affecte-t-il beaucoup de plantes ? Les empêche-t-il de grandir, fleurir, fructifier ?

Interpréter le message. Ravageurs et maladies sont des régulateurs qui signalent un déséquilibre dans le jardin : plantes trop serrées, pas assez diversifiées, excès d’engrais azoté…

Patienter en attendant l'arrivée des auxiliaires. En quelques jours, par exemple, les coccinelles et autres chrysopes peuvent supprimer les pucerons qui envahissaient les choux.

En pratique

Testez des plantes réputées répulsives : œillets d'Inde contre les nématodes, genêt contre les altises… Utilisez des « plantes-écrans ». Par exemple, la barrière formée par les fûts de poireaux va gêner les mouches venues pondre leurs œufs au collet des carottes. Installez des « plantes banques », comme le sureau, les orties, l’absinthe… Elles attirent les ravageurs, et donc leurs prédateurs. Ces derniers seront sur place pour contenir la faune qui s'attaque aux cultures.


10 techniques anti-sécheresse..

Une des tâches indispensables pour maintenir un jardin beau et productif tout l'été consiste à arroser avec soin, tout en économisant l'eau et en limitant les interventions. Votre Coop' vous donne 10 bonnes techniques pour combattre la sécheresse.

1- Couvrez le sol

Les paillis ou mulch sont des matières organiques (compost, paillette de lin ou de chanvre, déchets de cacao) ou minérales (gravillons, sable) qui recouvrent le sol dans le but de stopper les déperditions d'eau du sol. Ainsi, vous le maintiendrez frais, tout en limitant l'apparition, la propagation des mauvaises herbes.
Pour ce faire, prévoyez une couche substantielle d'au moins 5 cm, 7 cm de préférence. Recyclez vos tontes de gazon -non traitées- (technique d'herbicyclage) à épandre en fines couches successives afin d'éviter toute pourriture due à la densité. C'est particulièrement efficace au potager, au pied des tomates, poivrons, haricots.

2-Arrosez beaucoup, mais moins souvent

Le but est de favoriser une bonne pénétration de l'eau en profondeur. Les plantes iront alors chercher l'eau plus loin ce qui étend le réseau racinaire et permet aux plantes de mieux résister aux écarts d'hygrométrie, aux absences du jardinier.

3-Arrosez au bon moment

Plutôt que d'apporter des rasades d'eau en plein soleil, lorsque l'évapotranspiration est maximale, préférez l'arrosage "à la fraîche", tôt le matin ou tard le soir. Les plantes en profiteront ainsi de manière optimale. Le matin est toutefois préférable pour les plantes susceptibles aux maladies cryptogamiques (champignons). N'hésitez pas à acquérir un programmateur d'arrosage pour plus de tranquilité et afin de bien choisir vos heures d'arrosage.

4-Arrosez où il le faut

Nous vous proposons toute une gamme d'arrosage Goutte à Goutte GARDENA..

Privilégiez un arrosage au pied des plantes plutôt que par aspersion générale (tourniquet, oscillant) . D'une part, vous ne gaspillerez pas l'eau et d'autre part vous éviterez l'apparition et la propagation de nombreuses maladies dues aux champignons (dites cryptogamiques ou fongiques) se développant sur feuillage humide. Pour ce faire, arrosez au goulot ou pratiquez des rigoles, installez un réseau d'arrosage au goutte à goutte ou par tuyaux microperforés.

5-Ne craignez pas pour la pelouse

Si votre pelouse jaunit en pleine canicule, ne persévérez pas à gaspiller des m3 d'eau pour la faire reverdir. Dès les premières pluies d'automne, elle reverdira assurément.

6-Recyclez les eaux de pluie

Investissez dans un réservoir à connecter à une descente de gouttière de la maison. Vous ferez ainsi de substantielles économies. Fermez ce récipient d'un couvercle et vous éviterez la propagation des moustiques.

7-Laissez pousser les mauvaises herbes

Au potager, peu importe si des adventices tapissantes se développent entre vos cultures. Bien souvent leur ponction en eau est négligeable et elles formeront un précieux paillis vivant au pied de vos cultures à rotation rapide telles que radis et salades. Toutefois, ne vous laissez pas déborder et désherbez-les avant qu'elles ne produisent d'innombrables graines.

8-Tondez à bon escient

La gamme STAUB est disponible dans nos magasins de Carros et Nice..

Relevez la lame de votre tondeuse (6 cm) afin de privilégier des brins d'herbe plus longs. Le gazon, plus vigoureux, restera ainsi vert plus longtemps, car sa base sera plus à l'ombre. Notre service Motoculture de Carros saura vous conseiller pour choisir la meilleure des tondeuses.

9-Binez !

Dans les massifs, ne laissez pas la terre nue se tasser. Ne marchez pas dessus et passez régulièrement sarcloir ou binette. Ainsi, en chamboulant les canaux naturels d'évaporation du sol, vous maintiendrez ses réserves hydriques.

10-Mulch encore

La tondeuse STIGA 748S est équipée d'un système mulching de série pour 479€ TTC

Les tondeuses équipées d'un système ou d'un kit "mulching" laissent sur place les tontes finement broyées. Ces dernières contribuent alors à une meilleure tenue de la pelouse. Nos conseillers Motoculture sauront vous conseiller pour le meilleur choix de votre tondeuse.


Le potager pour les enfants

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Mon premier potager ! Faire et prendre soin de son potager est une activité ludique à partager en famille. Offrez à vos petits une expérience amusante et conviviale au jardin. Planter, arroser, semer, sentir et toucher sont autant de gestes du jardinier que vos enfants pourront apprendre pour éveiller leurs sens. C’est aussi le moment d’apprendre à reconnaître fruits, légumes et aromatiques de manière ludique ! Et bien sûr, on privilégie une culture simple et rapide afin de permettre aux petits bouts de déguster au plus vite leurs petites récoltes. C’est parti, les enfants prennent le contrôle du jardin !

Quand le potager devient un jeu d’enfants

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Initiez vos petits bouts aux joies du jardinage ! Découvrez notre sélection de potagers pour enfants pour apprendre les bons gestes du jardinier à vos petits. Version miniature, nos potagers sont à la portée de tous les enfants, pour les petits comme les plus grands. Ils sont de petites tailles mais aussi de petits formats pour que le travail soit facile et qu’ils prennent du plaisir dans cette activité. Potagers pour enfants sur pieds, mini carrés potagers ou encore cagettes potagères sont à découvrir sans plus attendre ici pour aménager un potager pour vos enfants sur votre balcon ou votre terrasse !

Les indispensables du petit jardinier

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Jardiner, c’est faire comme les grands en reproduisant des gestes amusants et ludiques : arroser, semer, planter et creuser. C’est donc le moment de mettre à leur disposition différents outils de jardinage pour enfants afin de cultiver et prendre soin de leur potager version miniature : un mini arrosoir, un transplantoir aux couleurs colorées, un râteau comme celui des grands, un sac de terreau léger, une brouette et des étiquettes ardoises pour écrire à la craie le nom des légumes et fruits qu’ils viennent de semer. Avec ses jolies couleurs et une taille adaptée, le matériel de votre enfant l'attend pour commencer l'activité potagère à l’approche des beaux jours !

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La panoplie du petit jardinier

Pour faire comme les grands, on adopte la panoplie du petit jardinier : bottes de jardinage ou sabots pour enfants, gants petit format, mini tabliers, chapeaux de paille et paniers de récolte sont de sortie ! Et oui, les enfants adorent se déguiser et faire comme les parents. Ces accessoires du petit jardinier vont leur permettre de jouer le jeu à fond et surtout les protéger du soleil et des saletés ! Amusement garanti !

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Ses premières plantations

Notre conseil : pour que leur plaisir de cultiver soit au rendez-vous, il faut que les résultats soient rapidement visibles et qu’ils mesurent vite le fruit de leur travail. Il est donc préférable de privilégier des légumes faciles à cultiver et des fruits gourmands qui poussent rapidement pour les déguster au plus vite. Jouez également sur la diversité en multipliant les variétés, formes et odeurs pour éveiller tous les sens de vos petits. On dit oui aux récoltes faciles et rapides comme des radis, salades, plantes aromatiques parfumées ou encore petits fraisiers. Et en plus, ils adorent ça !


20 fleurs pour les abeilles..

Indispensables à la pollinisation de la grande majorité des cultures, les abeilles ont un rôle fondamental pour tous les êtres vivants. Les attirer dans tous les jardins grâce à leurs fleurs préférées est une action plus que bénéfique. D’autant que ces fleurs sont nombreuses, très variées, et qu’il y en a pour toutes les saisons ! On vous dit tout..

Que sont les fleurs mellifères ?

Les plantes mellifères (dites aussi nectarifères) sont les plantes qui fournissent aux abeilles pollen, nectar, propolis et miellat. Elles sont nombreuses, pourtant certaines d’entre elles, bien que riches, sont inaccessibles aux abeilles du fait de la forme de leur fleur.
Le miellat est récolté principalement sur des arbres (érable plane, châtaignier, merisier, griottier, noisetier, sapin blanc, clémentinier), tout comme la propolis que les abeilles trouvent sur le lierre, le sorbier des oiseleurs et aussi sur les érables planes.
Les fleurs, quant à elles, leur offrent le nectar et le pollen.

Au jardin

  • Plantez de nombreuses variétés de fleurs, annuelles ou vivaces, afin de favoriser la biodiversité. Les mélanges et prairies fleuries sont intéressants pour cette diversité. Sélectionnez des floraisons échelonnées, afin d’avoir en toute saison des fleurs qui plaisent aux abeilles.
  • Préférez les variétés botaniques aux cultivars très modifiés, les fleurs simples au fleurs doubles.
  • Gardez dans votre jardin un endroit non tondu, bien pourvu en indésirables (qui le sont beaucoup moins pour les abeilles que pour nous, en effet ces plantes sont riches en nectar et en pollen).
  • Évitez au maximum les produits phytosanitaires.

Les fleurs mellifères d’hiver

1- Le perce-neige

Peu riche en pollen et en nectar, le perce-neige est cependant une des rares fleurs hivernales, il a de ce fait un grand intérêt pour les abeilles qu’il aide à alimenter durant cette mauvaise saison.
Ses feuilles caduques forment une touffe assez basse, au milieu de laquelle s’ouvrent des clochettes blanches tournées vers le sol. La floraison se produit entre janvier et mars. Assez rustique, cette bulbeuse se plaît entre la mi-ombre et le soleil, dans un sol frais, riche en humus et bien drainé.

2- L’hellébore

La floraison longue et riche en nectar et pollen de cette fleur hivernale est un trésor pour les abeilles.
Les hellébores sont assez variées, montrant généralement une touffe de feuilles assez fines et longues et des fleurs en forme de cornets plus ou moins ouverts, aux pétales bien nervurés. Cette vivace aime les sols calcaires et frais et le soleil ou la mi-ombre, selon les variétés.

3- La bruyère

Le miel de bruyère affiche une robe sombre, tirant sur le roux, et un parfum puissant, un peu amer et très caramélisé.
La bruyère est un arbrisseau tapissant à feuillage persistant. Les feuilles sont fines et allongées, d’un vert sombre. Elle fleurit tout l’hiver, jusqu'au printemps en fonction du climat.
Sa floraison offre des teintes variées selon les variétés, souvent dans des tons de rose plus ou moins foncé et se présente en grappe de minuscules fleurs tubulaires. C’est une plante de terre de bruyère, qui besoin donc d’un sol acide, léger et humifère.

4- Le romarin

De teinte très pâle, le miel de romarin est très parfumé. Les abeilles se délectent du nectar des fleurs car il est particulièrement chargé en saccharose, une manne bienvenue en plein hiver.
Le romarin forme un buisson très ramifié, assez haut, garni de petites feuilles persistantes coriaces et allongées. Les fleurs, placées à l’aisselle des feuilles, forment des petites grappes bleu pâle. C’est une plante méditerranéenne, qui se plaira donc en sol caillouteux et climat chaud.

Les fleurs mellifères de printemps

5- Le trèfle (Trifolium repens)

La très longue floraison du trèfle, du mois d’avril au mois de septembre, en fait une plante très appréciée des abeilles et hautement mellifère. Elles en font un miel pâle et délicat.
Vivace, il rampe au sol et porte un feuillage composé de folioles tachées de blanc en leur centre. La floraison est blanche à blanc rosé, composée de minuscules fleurs tubulaires groupées en épis renflés. Il pousse sur tout sol bien drainé et résiste bien à la chaleur.

6- La sauge

La floraison de la sauge se produit sur une longue période, au grand bénéfice des abeilles. Le miel qu’elles font avec cette plante aromatique est à la fois épicé et fruité, d’un roux clair. La sauge est un genre végétal varié, comptant des espèces arbustives comme des annuelles. En variant les espèces on peut obtenir une floraison du printemps jusqu’aux confins de l’automne. Elles aiment généralement les situations ensoleillées.

7- Le géranium vivace

Formant une touffe tapissante bien ramifiée, aux grandes feuilles divisées et duveteuses, le géranium est une vivace à la floraison très longue (certaines variétés fleurissent durant 6 mois ! ). La floraison est colorée, souvent dans des tons de rose, violet, bleu, et généralement simple. Plante peu exigeante, il avoue une préférence pour les zones ensoleillées ou semi-ombragées.

8- La scabieuse

Jolie touffe d’allure légère aux grêles tiges florales émergeant d’une rosette de feuilles gris vert, la scabieuse offre aux abeilles et autres insectes pollinisateurs de quoi se nourrir du printemps jusqu’aux gelées. Ses fleurs ressemble à des demi-pompons hérissés, de teintes douces ou plus sombres dans les mauves, roses, pourpres selon les espèces et variétés. Elle apprécie le soleil et les sols bien drainés.

Il y a aussi comme floraisons de printemps : jacinthe des bois, bourrache, souci, myosotis, crocus, aster, lierre terrestre, vipérine, moutarde blanche, romarin, colza, bruyère, ...

N.B Le saviez-vous ? Ce sont les fleurs bleues et jaunes qui attirent le plus les abeilles !

Les fleurs mellifères d’été

9- La phacélie (Phacelia tanacetifolia)

Cette plante est une des plantes les plus mellifères, qui attire un très grand nombre d’insectes pollinisateurs, dont les abeilles qui en font un miel sombre et très parfumé. De taille moyenne à haute, au feuillage léger et très divisé, la phacélie affiche de belles petites fleurs bleu lavande groupées en bouquets d’où dépassent de longues étamines de la même teinte. Sa floraison peut se prolonger jusqu’en automne. La phacélie se plaît au soleil, dans tous types de sols. Elle est souvent utilisée comme engrais vert.

10- Le mélilot blanc (Melilotus albus)

Parmi les meilleures plantes mellifères, le mélilot porte d’ailleurs son nom latin Melilotus qui signifie “Lotus à miel” grâce à cette propriété.
Le mélilot blanc se présente comme une touffe dressée et légère, assez haute, aux petites feuilles arrondies. Les tiges se terminent par de très fins épis de fleurs blanches, qui dégagent une forte odeur de vanille lorsqu’elles sont mouillées ou sèches. C’est une plante qui pousse spontanément dans les terrains vagues, les bords de chemins ou de routes. elle aime les sols assez secs.

11- La lavande

Les abeilles en raffolent et fabriquent un miel très connu et apprécié, de teinte pâle et très parfumé.
Cet arbrisseau touffu, aux feuilles fines de teinte gris vert, se couvre en été de beaux épis bleu lavande à violet. La lavande est une méditerranéenne, elle aime la chaleur et les terrains calcaires et secs, bien drainés.

12- Le cosmos

Plante buissonnante annuelle ou vivace, le cosmos offre une floraison généreuse et de longue durée, montrant des fleurs en capitules aux couleurs vives. Il se plaît en tout sol drainé et est très facile à cultiver, se ressemant spontanément d’année en année.

13- Le thym

Le miel de thym est un miel crémeux sombre et aromatique. Le thym est un arbrisseau, qui se décline en de multiples espèces et variétés, souvent rampantes ou formant des coussinets. Le feuillage est persistant, formé de petites feuilles opposées triangulaires La floraison estivale est généralement blanche ou rose pâle. Il se plaît au soleil, dans un environnement chaud et sec, rocailleux, très drainé.

14- La coriandre

Très mellifère, la coriandre permet de récolter un miel particulièrement parfumé. Cette aromatique annuelle se présente sous la forme d’une plante bien ramifiée, élancée, au feuillage vert clair. La floraison se produit en été, formée par des petites fleurs groupées en ombelles composées. Elle pousse spontanément dans le sud de l’Europe, en Asie, en Afrique du Nord, dans des sols sableux et bien drainés, au soleil. La rose trémière Très haute plante annuelle ou bisannuelle, la rose trémière affiche au-dessus de ses énormes feuilles lobées de grandes fleurs disposées en grappes, de teintes variées : pourpre, blanc, rose, jaune, … On la plante dans les endroits ensoleillés, dans une terre bien drainée, de préférence à l’abri du vent.

15- L'angélique

L’angélique ne passe pas inaperçue au jardin, entre sa haute taille, ses grosses tiges creuses et rigides et sa floraison spectaculaire, offerte par des ombelles vert pâle ou blanches. Elle apprécie les sols humides, neutres à légèrement acides.

Il y a aussi comme floraisons d’été : coquelicot, bourrache, bleuet, souci, tournesol, origan, agastache, sauge, géranium vivace, aster, eupatoire, reine des prés, mélisse, cléome, salicaire, vipérine, moutarde blanche, fenouil, dahlia, zinnia, marguerite, grand sedum, nepeta, hysope, pied d’alouette, digitale, verveine de Buenos Aires, menthe, ...

Les fleurs mellifères d’automne

17- Le crocus

Le crocus est une plante herbacée bulbeuse. Les espèces à floraisons automnale s’ornent dès septembre de belles fleurs colorées en forme de coupe dès le début de l’automne jusqu'au mois de novembre. Ils s’installent en sol bien drainé, au soleil ou bien à mi-ombre.
À noter : On trouve des crocus différents à toutes les saisons.

18- L'aster

Montrant une très grande variété de taille et de couleurs, l’aster est une plante vivace (le plus souvent) herbacée à port buissonnant. Les fleurs sont des capitules ornant l’extrémité des tiges, solitaires ou formant des bouquets. Elles ont besoin d’un sol bien drainé et d’un sol qui reste frais à leur pied et préfèrent pour la plupart une exposition ensoleillée.

19- La népéta

Vivace très florifère, d’aspect proche de la lavande, la népéta fleurit néanmoins plus longtemps que cette dernière et se révèle plus rustique. Elle peut être à port buissonnant ou rampant, portant des feuilles caduques dentées, ovales, souvent aromatiques. Les petites fleurs généralement bleues sont rassemblées en longs épis, très nombreux durant toute la belle saison. Elle est peu exigeante, demandant juste un sol bien drainé et du soleil.

20- La capucine

Il existe des capucines grimpantes ou naines mais toujours annuelles, avec des feuilles arrondies d’un vert bleuté. Ses fleurs aux teintes chaudes sont souvent simples et se renouvellent constamment du mois de juin jusqu’en octobre. Elles n’ont pas de préférences pour le sol mais aiment être au soleil.

Il y a aussi comme floraisons automnales : souci, tournesol, agastache, dahlia, zinnia, callune, géranium vivace, ...


Chouette la courgette

Légume d’été par excellence, la courgette est facilement associée aux ratatouilles, gratins, ou encore aux délicieux beignets qui subliment si bien ses fleurs jaunes. Mais savez-vous que la courgette ne se consomme en l’état que depuis le 18ème siècle ? Même si la tentation est grande de lui consacrer des pages et des pages, nous avons opté pour un petit résumé des 6 choses à connaître au sujet de ce curieux légume.  
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Elle vient d’une famille nombreuse

Originaire d’Amérique Centrale, l’histoire raconte que ce légume fruit (ainsi nommé puisque l’on consomme les fruits de la plante), comme bien d’autres, est découvert en même temps que le Nouveau Monde par les explorateurs portugais.

Appartenant à la famille des Cucurbitacées, elle a donc pour cousin(e)s les melons, les pastèques, les concombres et autres cornichons, pour les plus connues.

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Sa famille rapprochée est constituée de toutes les plantes appartenant au genre Cucurbita, regroupant des plantes grimpantes dont les 3 espèces majoritaires ont pour noms botaniques  Cucurbita pepo (courgette, courge, citrouille, pâtisson), Cucurbita maxima (potirons) et Cucurbita moschata (courge musquée). Comme pour n’importe quelle famille comptant un nombre important de membres, il n’est pas toujours facile de s’y repérer dans les différentes branches !

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A l’origine, courges et courgettes, en plus d’alimenter les peuples qui les cultivaient, servaient également dans la fabrication d’ustensiles de cuisine, d’instruments de musique et de gourdes pour transporter l’eau. La gourde calebasse est d’ailleurs un type de courge !

Elle a su se faire une place au soleil

Contrairement à d’autres légumes, cette famille nombreuse a très rapidement conquis l’Europe et l’Asie. Au départ, le fruit de la plante est consommé à l’automne et en hiver, à maturité complète. On l’appelle alors courge d’hiver. Il est particulièrement apprécié pour la taille de ses fruits et son rendement important.

Au XVIIIème siècle, soit près de 300 ans après sa découverte par les Européens, la courge est cultivée dans les prestigieux jardins de Versailles et inspire à l’agronome du Roi, Antoine Nicolas Duchesne, l’ouvrage Histoire naturelle des courges, riche de descriptions détaillés et de 258 dessins mettant à l’honneur cette famille riche de multiples formes et couleurs.

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La forme de courgette, allongée et assez courte, assez proche de celle du concombre, n’est véritablement apparue qu’au XVIIIème siècle après de longs travaux de sélection et lorsque les Italiens eurent l’idée de consommer les fruits au stade immature, c’est à dire encore très jeunes et verts. C’est pourquoi elle s’est d’abord appelée courge d’Italie. La courgette s’est ensuite démocratisée dans la cuisine provençale dans les années 1930.

Sa culture est simplissime

A semer, c’est un jeu d’enfant ! Pourquoi ? Parce que ses graines sont grosses, donc faciles à manipuler. Elles se sèment en début de printemps dans des petits pots prévus à cet effet (godets) et remplis de terreau, à raison de deux ou trois graines par godet. Il suffit de les recouvrir d’1 cm de terreau, d’arroser et de les placer au chaud. Dix jours plus tard, les premières plantules apparaissent, parfois encore prises au piège dans l’enveloppe de la graine.

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Lorsque les plants ont trois ou quatre feuilles et que les risques de gel ou de grands froids sont écartés, vient le moment de les repiquer à leur emplacement définitif, dans le potager. Choisissez une exposition ensoleillée car la courgette aime la chaleur. Il faut laisser suffisamment d’espace entre chaque plant pour qu’ils puissent s’épanouir pleinement. N’oubliez pas de pailler afin de bien conserver l’humidité du sol, la courgette étant particulièrement gourmande en eau !

Il est également possible de semer directement dans le potager vers la mi-mai, mais avec le double risque de conditions météorologiques trop difficiles à supporter pour un tout jeune plant et d’oiseaux gourmands qui se délecteront des graines fraîchement semées.

La courgette se plaît volontiers à proximité des choux, radis, salades, carottes, pois, fèves et haricots. Capucine, souci et œillet d’Inde, semés à proximité éloigneront les insectes ravageurs. La bourrache, semée autour des plants de courgette, favorisera la venue des pollinisateurs, indispensables à la fécondation des fleurs femelles. En effet, chaque pied de courgette comporte des fleurs mâles, contenant le pollen, et des fleurs femelles, accrochées à l’extrémité d’une mini-courgette. Pour que le fruit arrive à maturité, la fleur femelle doit être fécondée par le pollen de la fleur mâle. Sans insecte pollinisateur à proximité, il est toujours possible de procéder à une fécondation manuelle sur vos plants de courgette.

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Bon à savoir

Les cucurbitacées appréciant la chaleur, il ne faut pas être tenté de les semer trop tôt. Les semis tardifs de juin peuvent être parfois plus productifs que des plants qui ont pris froid en avril-mai.

Elle court, elle court, la courgette !

Il existe des variétés de courgettes coureuses et des variétés non coureuses. Rien à voir avec leur capacité à tenir la distance lors d’un marathon.

Il s’agit en fait de différencier les variétés dont la tige va ramper au sol ou grimper le long d’un support pour atteindre parfois très facilement les 3 m de longueur / hauteur, des variétés non coureuses dont la tige est courte et qui se développent alors sous forme de rosette.
Il est important de ne pas se tromper au moment de semer ou planter vos courgettes dans le jardin, afin de leur laisser un espacement suffisant, sans quoi elles pourraient bien envahir vos autres légumes qui n’apprécieraient que très modérément cet affront. Comptez un mètre entre chaque plant pour les variétés non coureuses et un mètre cinquante pour les variétés coureuses.
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Elle est aussi gourmande que généreuse

Il vous est peut-être déjà arrivé de voir des graines de courgettes germer directement dans le compost. Ainsi, lors de la plantation de vos plants de courgettes au potager, pensez à enfouir du compost afin de booster la croissance de vos plantations !
La courgette, pour déployer son extravagant feuillage, est également gourmande en eau. Le paillage est indispensable pour maintenir un bon niveau d’humidité au sol et ainsi limiter les arrosages. Attention à bien arroser au pied des plants et non sur les feuilles, afin d’éviter le développement d’oïdium. Également appelée pourriture blanche, l’oïdium est provoqué par un champignon et se caractérise par l’apparition d’une sorte de poudre farineuse blanche se déposant sur les feuilles.    
Un avantage majeur des courgettes réside dans leur formidable rendement. Gourmandes, certes, elles vous le rendent au centuple au moment de la formation des fruits. N’hésitez pas à visiter vos plants régulièrement et à écarter les gigantesques feuilles, à la recherche des fruits cachés avant qu’ils ne deviennent trop gros. La générosité de la courgette pourra même vous gagner lorsque vous croulerez sous votre production et que les courgettes matin, midi et soir vous lasseront. Alors à votre tour de faire des heureux !
La fleur de courgette est, elle aussi, comestible (préférez les fleurs mâles) et se cuisine notamment en beignet, comme le veut la spécialité niçoise tant appréciée dans notre région.
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Il en existe pour toutes les envies !

Longues ou rondes ; verte, jaune, grise, blanche ou striée ; il y en a pour tous les goûts. La règle est la même pour toutes : ne pas les cueillir trop tardivement, afin d’éviter l’apparition des graines au centre du fruit. Les fruits apparaissent au bout d’un mois et demi à deux mois. Pour les courgettes longues, il est conseillé de les ramasser lorsqu’elles mesurent 20 à 30 cm de longueur.

Quelques variétés recommandées par votre Coop' :

  • Pour des paniers bien remplis et une résistance aux maladies maximale, optez pour les références Anissa (fruits courts vert foncé), Bélor (nombreux fruits vert foncé) ou encore Adrielle (fruits vert clair).
  • Pour de superbes fruits jaunes qui égayeront votre potager, optez pour Orélia ou pour sa version Bio Gold Rush.
  • Pour de petites courgettes rondes à farcir, choisissez la Ronde de Nice.
  • Vous pouvez également opter pour les grands classiques du jardin que sont la Verte Noire Maraîchère (en version classique ou bio) et la Non Coureuse d’Italie.
  • La courge longue de Nice vous donne la possibilité de consommer ses fruits jeunes, au stade courgette, ou à maturité, au stade courge pour les soupes d’hiver. Elle a l’avantage de ne contenir que très peu de graines et d’offrir une chair d’une qualité gustative exceptionnelle.
  • Enfin, si vous préférez les surprises, tentez les courgettes en mélange de couleurs . Vous découvrirez leur couleur au moment de la fructification !

Comment choisir son tuyau d'arrosage ?

Le tuyau d’arrosage est un équipement indispensable dans un jardin, le temps de l’arrosoir comme unique accessoire d’arrosage est bien fini, et c’est heureux pour le dos du jardinier ! Le choix d'un tuyau pour son jardin est cependant ardu, tellement l’offre est pléthorique et variée. Tuyau 3 ou 6 couches, tricoté, guipé, extensible, microporeux, en PVC, en tissu, 13 ou 19 mm… Quel est le bon choix pour votre jardin ? Quels sont les critères importants parmi toutes les caractéristiques vantées ? Voici un petit guide pour vous aider au mieux à choisir le tuyau qui conviendra à vos arrosages !

Les critères de choix

Le nombre de couches

La plupart des tuyaux proposés à l’heure actuelle dans le commerce sont des tuyaux multicouches. Le nombre de couches d’un tuyau d’arrosage détermine sa qualité, sa souplesse et sa résistance : plus le nombre de couches est important, plus le tuyau est flexible, facile à manipuler, et offre une grande longévité.

  • Les tuyaux 3 couches sont les moins coûteux et existent en 13, 15 et 19 mm. Généralement garantis 1 an, ils sont souvent peu résistants aux déformations de toutes sortes. Cependant, il existe des tuyaux 3 couches offrant une meilleure résistance : les tuyaux guipés, qui sont améliorés par un treillis métallique positionné entre les 2 couches de PVC. Ils résistent de ce fait très bien à une forte pression d’eau, et comme ils sont rigides, ils ne peuvent pas se tordre, se vriller ni se pincer.
  • Les tuyaux à 4 ou 6 couches sont équipés d’une armature tricotée en fibre carbone qui les empêche de se vriller et qui les rend très résistants. Ces tuyaux affichent le plus souvent une garantie plus longue, jusqu’à 15 voire 30 ans. Chaque couche supplémentaire offre une meilleure résistance face à un élément agressif ou déformant : intempéries, UV, fortes pressions, changements brusques de températures, ou encore plis, pincements, nœuds, frottement

Par exemple, le tuyau d’arrosage Hozelock Tricoflex de 25 m - 15 mm de diamètre est un tuyau tricoté à 5 couches. Cette épaisseur lui octroie une bonne résistance, notamment aux UV et à l’abrasion. Il peut être utilisé à des températures allant de -20° à 60° et supporte jusqu’à 25 bars. Il est garanti 20 ans. Il est disponible dans votre Coop'..

Le diamètre

Le diamètre permet un plus ou moins gros débit, vous vous tournerez vers un tuyau de 19 mm pour un débit d’eau important, un tuyau de 13 ou 15 mm suffira dans les autres cas. Inversement donc, plus la pression de l’eau est forte, plus le diamètre doit être petit..!

  • Vous opterez pour un tuyau de petit diamètre, 12,5 à 13 mm, dans le cas d’une petite surface à arroser, moins de 25 m. Ces tuyaux offrent à la sortie une pression plus élevée que les tuyaux de 19 mm, à pression de départ égale. Ils résistent facilement jusqu’à plus de 5 bars de pression et ils existent dans toutes les qualités. Du fait de la forte pression en sortie, ils peuvent être utilisés pour arroser comme pour du nettoyage : voiture, terrasse…
  • Les tuyaux de diamètre moyen, 15 mm, s’utilisent avec une pression de 2 à 5 bars. Comme les précédents, vous les choisirez pour une longueur faible à moyenne.
  • Les tuyaux de 19 mm de diamètre sont préférés pour l’arrosage sur une grande surface, plus de 25 m, ou bien lorsque la pression est basse, moins de 2 bars, car Ils permettent alors un débit plus élevé. Ils seront plutôt cantonnés à l’arrosage. Du fait de leur poids important, vous les choisirez de préférence en 4 voire 6 couches, surtout pour de grandes longueurs, cela vous évitera une rapide dégradation du fait de vrillages et pincements si vous devez les déplacer pour arroser divers endroits du jardin. Par contre, s’il est posé au sol (ou enterré) et fixe, un tuyau 3 couches convient très bien.
  • Il existe également des tuyaux de 25 mm mais ils sont peu utilisés par les particuliers ou alors en association avec une pompe. Si toutefois vous optez pour un tel diamètre, vérifiez qu’ils aient au moins 5 couches et une armature tricotée de haute qualité.
  • Les tuyaux de 4 à 12 mm, quant à eux, sont réservés à la micro irrigation, en tuyaux microporeux ou micro-perforés.

La composition

La plupart des tuyaux est en PVC, mais on trouve également des tuyaux en tissu textile tissé, plus souples et légers sans perdre en résistance.

L’absence de cadmium, de plomb, de baryum ou autre élément chimique est importante d’un point de vue sanitaire ou environnemental.

Le tuyau Tuffhoze de Hozelock est disponible dans nos magasins..

N.B Le tuyau alternatif Hozelock Tuffhoze 25 m est un tuyau à composition mixte textile et PVC. Le PVC lui offre une résistance extrême à la pression (jusqu’à 40 bars) et au froid puisque vous pourrez arroser à débit constant même à basse température. La fibre tissée, elle, le rend très léger et souple, facile à nettoyer, tout en lui apportant une grande résistance à l’abrasion et aux UV. Il ne vrille pas et se range très facilement. Il est garanti 30 ans. 59€90 dans nos magasins de Nice et Carros..

Les petits plus

Certains tuyaux d’arrosage offrent des fonctionnalités ou des spécificités qui les rendent très attractifs : raccord et pistolet à connexion fixe, rangement facilité, spécial balcon

Le set tuyau Gardena en kit avec adaptateur pour robinet et raccords12.5 m - 15 mm de diamètre est un tuyau parfait lorsque l’on ne dispose pas de sortie d’eau à l’extérieur, ce qui est souvent le cas des balcons ou terrasses en appartement. Il est de plus très léger et de ce fait facile à manipuler. Cela ne l’empêche pas d’être très résistant : à la pression (35 bars), au vrillage, à la torsion, aux déchirures, au gel, aux UV. Sa structure tissée lui octroie beaucoup de souplesse. Il est garanti 22 ans et est en promotion actuellement à 29€90 dans nos magasins.

La longueur

Elle est à déterminer en fonction de la taille de votre jardin et des robinets dont le jardin est équipé. Il est inutile de prendre une très grande longueur si ce n’est pas nécessaire, cela rend le tuyau moins facile à manipuler (sauf si vous vous équipez également d’un enrouleur).

La durée de la garantie

Une durée de garantie très longue vous assure de la longévité et de la qualité du produit.

Le tuyau d’arrosage Gardena Liano 15 ou 30 m est en tissu. Très robuste, il ne craint ni le gel ni les UV et se montre très résistant à la vrille, à la torsion et même à la déchirure tout en étant extrêmement léger et souple. Sa pression d’éclatement est à 35 bars. Il est garanti 30 ans et est disponible dans nos magasins de Nice et Carros..

Les différents types de tuyaux d’arrosage

Les goutte-à-goutte

Ce sont des tuyaux qui permettent un arrosage doux et constant. Ils sont constitués d’un tuyau souvent assez fin, et généralement de raccords et de goutteurs, chaque élément étant vendu séparément pour un montage sur-mesure, ou bien en kit. Ils sont généralement utilisés pour l’arrosage des haies ou pour des massifs d’arbustes car les goutteurs sont espacés.

Les microporeux

Ils sont également prévus pour des arrosages doux et longs mais n’ont pas besoin de goutteurs et autres accessoires. Ils sont en effet percés de micropores qui laisse l’eau perler pour l’irrigation de vos cultures.

N.B Le tuyau poreux Gardena 25 m -13 mm de diamètre est un tuyau très souple parfait pour un arrosage en douceur de vos cultures. L’eau suinte lentement grâce au réducteur de pression et il est vendu avec des raccords permettant d’assembler plusieurs tuyaux pour une plus grande longueur. Il résiste bien à la chaleur et est garanti 2 ans.

Les tuyaux arroseurs

Possédant de multiples micro-perforations, ces tuyaux sont conçus pour être utilisés avec une pression relativement forte, qui laisse sortir l’eau en pluie fine.

Les tuyaux extensibles

Relativement courts et de petit diamètre, ces tuyaux sont prévus pour des petites surfaces (terrasse, cour, balcon). Ils occupent peu de place lorsqu’ils sont rangés et s’étirent pour arroser quelques mètres plus loin. Ils peuvent néanmoins être utilisés dans de grands jardins, avec une facilité d’usage et de rangement très appréciable.

Le tuyau extensible Fitt Yoyo 30 m est un modèle particulièrement ingénieux. Vide, il est de petite taille et tout léger. Lorsque vous ouvrez l’eau il se remplit et s’étire, jusqu’à 2 fois sa longueur initiale avec une pression de 3 bars (pression maximale 4 bars). Une fois l’eau éteinte, il se vide rapidement pour reprendre son volume de départ. Il est de ce fait facile à ranger, d’autant plus qu’il est vendu dans son petit sac. Vidé et mis à l’abri du soleil, sa longévité ne peut qu’être améliorée. Il est résistant aux UV, supporte des températures de -10° à 50°. Sa conception évite la formation de nœuds et de pincements. Il est garanti 5 ans.

Les accessoires

Le tuyau ne s’achète jamais seul, il vient avec des accessoires, certains facultatifs d’autres beaucoup moins..!!

L’enrouleur, un accessoire indispensable

Oui, indispensable, car bien enroulé un tuyau rangé ne formera ni vrilles ni plis qui pourraient l’endommager à la longue. Mais ce n’est pas le seul bénéfice de l’enrouleur. Vous ne déroulez que la longueur nécessaire, cela évite que le tuyau traîne par terre et gêne le passage. De plus, un tuyau traîné sur du gravier ou autre surface agressive va s’abîmer prématurément.

À savoir : certains enrouleurs sont montés sur un châssis enveloppant, idéal pour protéger le tuyau du soleil ou du gel.

  • Les enrouleurs muraux sont à fixer à un mur situé à proximité du point d’eau. Ils peuvent être fixes ou orientables d’un côté ou des 2 côtés (monodirectionnel ou multidirectionnel).
  • Les enrouleurs sur chariot, mobiles, sont à sélectionner si vous disposez dans votre jardin de plusieurs points d’eau.

Préférez les enrouleurs automatiques pour les tuyaux de 19 mm de diamètre, leur poids est conséquent et leur rangement sera facilité. Retrouvez dans nos magasins les enrouleurs automatiques Gardena..

Les incontournables

  • Le nez de robinet permet de raccorder le tuyau au point d’eau.
  • Les raccords s’avèrent utiles dans de multiples circonstances : fixation à un robinet ou à un récupérateur d’eau, nécessité de rallonger un tuyau… Vous les trouverez en plastique (ou en plastique et métal), faciles à mettre en place, ou bien uniquement en métal, pour une longue durée de vie.
  • Le pistolet vient finir l’embout du tuyau d’arrosage. Il existe en plusieurs modèles : la lance simple, le pistolet à lance, plus fonctionnel car pourvu d’une gâchette et d’un réglage du débit, et le pistolet multifonction..

Les programmateurs

Ils complètent votre tuyau d’arrosage en le rendant presque autonome. Vous choisissez heure, fréquence et durée d’arrosage et pouvez vaquer à vos activités sans plus y penser. Certains peuvent même être reliés à un pluviomètre, n’arrosant alors que quand c’est nécessaire. Certains modèles sont solaires, ne nécessitant même plus de disposer d'une prise électrique à proximité de la sortie d’eau.

Nos magasins de Carros et Nice vous proposent toute une gamme de programmateurs à partir de 49€90..

Un bon entretien

  • Évitez de laisser votre tuyau au sol et en plein soleil, les UV peuvent dégrader sa couche supérieure. Les plus résistants aux UV tiendront plus longtemps mais eux aussi finiront pas être abîmés.
  • Enroulez systématiquement le tuyau sur un support après utilisation, dans l’idéal sur un enrouleur, pour limiter les risques de plis et autres torsions.
  • Videz l’eau du tuyau avant l’hiver, tout comme celle des éventuels raccords d’arrosage, pour éviter qu’ils ne se fendillent en cas de gel.

La qualité d’un tuyau d’arrosage est le critère le plus important, du moins si vous espérez vous en servir très longtemps ! Donc vous serez attentif à sa composition et au nombre de couches qu’il affiche, ainsi qu’à sa durée de garantie. Sa longueur et son diamètre dépendront de la surface à arroser et du débit dont vous disposez. Pour des modes d’arrosages plus particuliers, vous vous tournerez pour des tuyaux microporeux ou micro-perforés, et vers les tuyaux extensibles pour les petites surfaces. Bon arrosage..!!


Mulch ou paillis : le choisir et l'utiliser au jardin..

Le réchauffement de la planète et les restrictions d'eau, conjugués à des pratiques culturales simplifiées et plus écologistes, conduisent tout naturellement le jardinier contemporain à employer les différents paillis (mulch dans la langue de Shakespeare). Ces paillages présentent en effet de nombreux avantages parmi lesquels contrecarrer la croissance ou la germination des mauvaises herbes et maintenir la fraîcheur dans le sol ne sont pas des moindres. Citons également que certains paillis sont nourrissants, qu'en général ils évitent le tassement et le ruissellement de la terre tout en assurant une protection supplémentaire des racines contre le gel.

Quels matériaux employer ?

En fait, vous aurez le choix entre de nombreuses sortes de paillis organiques, synthétiques ou minéraux.

Les plus couramment employés sont des mulchs dont la composition est organique. Ce sont souvent des déchets recyclés comme les broyats végétaux, les écorces de pin compostées, les feuilles mortes et tontes de gazon, les débris (coques) de cacao, la paillette de lin ou de chanvre (appelée chènevotte), la paille, les aiguilles de pin ou les frondes de fougères. Toutefois, localement, vous pourrez également employer efficacement et à peu de frais les débris de coques de noix, les noyaux d'olives, les coquilles de moules préalablement lavées…

Version minérale, tournez-vous vers le sable, les gravillons, les galets et toutes autres matières plus ou moins broyées (ardoise pilée) alors que les matières plastiques s'appliquent en voile tendu sur le sol. Certaines sont plus ou moins rapidement biodégradables. Renseignez-vous à ce sujet lors de l'achat. Ne négligez pas non plus les toiles tissées, en jute ou autres matières textiles, capables du même coup de retenir efficacement la terre des talus pentus ou les berges d'un plan d'eau.

À savoir : en règle générale, compter une épaisseur minimum de 7 cm de paillis tassé pour une efficacité optimum.

Quelles matières dans quels cas ?

Quand et comment faire du mulch ?

  • Contre le froid : une couche très épaisse d’un matériau aéré (car l’air est un bon isolant) formera une couverture très efficace : paille, feuilles mortes, écorces de pin pour les végétaux acidophiles.
  • Contre la chaleur : très bon isolant, la paille est couramment utilisée pour protéger de la déshydratation de nombreuses cultures. Pensez à arroser avant de mettre le paillis et non l’inverse !
  • Pour les sols argileux : tout ce qui est mulch avec du broyat de bois, riche en carbone, convient pour ce type de sols. En favorisant le développement des micro-organismes dans le sol, ils contribuent à l’amélioration de celui-ci. Les paillettes de lin ont également une influence positive sur ces terres par trop compactes.
  • Pour les sols sableux et/ou pauvres en potassium : pailles et foin (attention à leur provenance) offrent du potassium et enrichiront ces sols légers de matières organiques.
  • Pour les sols pauvres en azote : réalisez un mulch avec des fèves de cacao qui sont riches de cet élément.
  • Pour les plantes méditerranéennes ou qui ont besoin de chaleur : le mulch minéral est le plus adapté car il emmagasine la chaleur du soleil. Il limite également la corvée de désherbage ! Pouzzolane, ardoise (pour les plantes acidophiles), billes d’argile, galets, gravier….
  • Pour le potager : le mulch de paillettes de lin et de chanvre y est très à sa place. Elles favorisent le réchauffement du sol, ce dont vos tomates, courgettes et autres aubergines ne se plaindront pas. Quant aux légumes-racines, ils apprécieront qu’elles leur permettent de conserver un peu de chaleur lorsque les premiers frimas arriveront. Les déchets de tonte, riches en azote, sont très utiles après la plantation, ils sont renouvelés régulièrement, en couche épaisse autour des légumes qui restent longtemps en place, en fine couche autour des légumes à croissance rapide. Durant l’hiver, les feuilles mortes se décomposent sur les planches nues, pour nourrir généreusement le sol.
  • Pour les massifs de fleurs : les cosses de sarrasin sont tout à la fois efficaces pour lutter contre la pousse des herbes indésirables, et pour habiller joliment les pieds de vos fleurs annuelles ou vivaces.
  • Pour les arbustes, fruitiers ou d’ornement : les broyats de bois, les feuilles sèches, sont étalés à leur pied. Leur décomposition lente apportera les éléments nutritifs qui leur sont indispensables. Vous choisirez les écorces de pin pour les rosiers, les fraisiers et autres petits fruitiers.

Alternez les paillages au pied de vos cultures et sur les planches potagères, les bénéfices seront ainsi diversifiés.

Le mulch avec du compost ou des déchets ménagers

Le compost est également considéré et utilisé comme un paillage. Il peut être étalé autour des cultures pour les nourrir progressivement. Une alternative : mettre directement les déchets ménagers sur le sol par exemple auprès des plantes potagères mais aussi au niveau des massifs, recouverts, pour des raisons notamment esthétiques, d’un peu de paille ou autre paillage. Pour vous aider, lisez notre article sur que mettre dans le compost.

La quantité de déchets ménagers qui partent au compost seraient d’ailleurs tout aussi bien, voire mieux, épandus à la surface du sol. Les macro et micro-organismes y ont en effet accès et décomposent cette matière rapidement, même si elle est très légèrement enfouie, le principal étant qu’il y ait de l’air puisque ces micro-organismes sont aérobies, ils ont besoin d’oxygène pour vivre et être actifs.

Mais pourquoi donc le compostage comme paillage en surface des déchets ménagers est-il préférable au compostage en tas ? Tout simplement car lors de la dégradation des matières organiques dans le tas de compost, une grande partie du carbone présent initialement dans les matières va être émané vers l’atmosphère, sous la forme de gaz carbonique ou encore de méthane. Ce qui est, à l’heure actuelle, hautement contre-productif. Lorsque la matière organique est répandue sur le sol et s’y décompose, c’est dans le sol que part ce carbone, qui va y être piégé (pas de méthane ici, il n’est présent qu’en cas de mauvaise dégradation, lorsque il n’y a pas d’air et que ce sont les organismes anaérobies qui s’en occupent).

De plus, lorsqu’un compost est déposé au sol, il ne reste rien à manger et à transformer aux organismes tels que champignons, vers de terre et autres collemboles, le compost étant une matière déjà digérée par le processus de fermentation.

Mais pourquoi donc faut-il pailler ?

Les bénéfices pour le sol et les plantes cultivées

Le paillage protège le sol et les racines des plantes des agressions du climat, des pluies qui le tassent et le rendent imperméable à l’eau comme à l’air. Il le stabilise, limitant l’érosion, et protège également toute la vie qui se trouve à la surface du sol et dans ses premiers centimètres. Il en maintient l’humidité.

Les attraits esthétiques

Le paillis peut aussi se faire décoratif avec l'emploi de broyats de pin teintés, de jolis galets ou de gravillon coloré, de brique ou d'ardoise pilée. Vous trouverez parfois du verre broyé et poli appelé cassin aux jolis reflets pour agrémenter un petit patio par exemple ou la surface d'un grand bac, sur une terrasse. En revanche, sachez que la paillette de lin, d'aspect grisâtre, ne met pas bien en valeur les végétaux d'un massif, du moins lorsque ce dernier est fraîchement planté. En revanche, c'est un excellent conditionneur de terre argileuse.

Les paillis organiques se décomposant à la longue, il est important de les renouveler régulièrement. Incorporez-les au sol avant d'en apporter une nouvelle couche d'entretien.

Quelques effets indésirables

Lors du choix du type de paillis à employer, il convient de prendre conscience de certaines limitations. Et premièrement celle des périodes durant lesquelles il convient de pailler, ou non. Il faut être conscient que le paillage s’utilise pour éviter au sol de se refroidir, pour éviter au sol de trop s’échauffer et à l’eau des arrosages ou des précipitations de s’évaporer. Donc l’été, l’automne et l’hiver sont des saisons de paillage, celui-ci étant mis en place avant les fortes chaleurs et avant les premières gelées. Il en est autrement du printemps. À cette saison, un sol paillé se réchauffera plus lentement, et ce d’autant plus s’il s’agit d’une terre lourde et compacte, qui ne suit que de manière lente les changements de température. Ces terres retiennent également très bien l’humidité, il leur faudra également le temps de s’assécher avant d’être paillées.

Et ensuite, tout simplement, tous les paillis ne conviennent pas à toutes les occasions.

L'acidité des écorces de pin, idéales pour couvrir des massifs de plantes dites "de terre de bruyère", est préjudiciable à de nombreuses plantes et en particulier aux rosiers. Elles doivent toujours avoir été préalablement compostées plusieurs mois durant. La décomposition naturelle de ce substrat appauvrit également le sol en lui ponctionnant inutilement de l'azote.

La sciure de bois est déconseillée à cause des tanins qu'elle libère dans de nombreux cas. Ces deux matières ligneuses sont à proscrire en sous-bois lorsque la présence d'armillaire (un champignon très pathogène et à l'origine de la mort de grands arbres et d'arbustes) est patente. En effet, elles contribueraient à sa propagation galopante.

Certains paillis particulièrement légers sont aussi abondamment grattés par les oiseaux en quête de pitance et donc malencontreusement éparpillés sur les pelouses ou les allées gravillonnées. Le vent a également tendance à rapidement les disperser. POur l’en empêcher, il convient d’arroser le paillis après sa mise en place.

Notez également que les paillis grossiers peuvent devenir le repère favori des limaces et escargots. Une lutte préventive est alors conseillée à base de granulés de Ferramol, inoffensifs pour l'homme et les animaux.

Concernant les paillis plastiques et autres toiles que l'on tend sur le sol puis où l'on pratique des encoches pour planter, sachez que les végétaux à caractère drageonnant ne les apprécient guère, car ils s'y sentent vite étranglés.

Quant aux tontes de gazon, il est important de les apporter par petites couches successives, après les avoir fait sécher afin d'éviter toute fermentation intempestive.

Dans le Midi et les rocailles, privilégiez les paillis minéraux qui sont plus adaptés aux plantes de jardin sec. Une matière organique induirait, dans un tel cas, des risques de pourritures du collet, préjudiciables aux plantes xérophiles.

Évitez d’ailleurs dans tous les cas de pailler trop près du collet des plantes (la partie qui se situe entre le système racinaire et les parties aériennes, juste à la surface du sol), vos cultures seraient trop vulnérables face à ce type de maladies.

Le paillage est un formidable outil pour le jardinier, qui lui permet de protéger et de soigner son sol, tout en lui rendant le travail plus facile. Et les matériaux utilisables pour réaliser ce mulch étant très nombreux et variés, il est possible de trouver ceux qui correspondent à la situation, à certaines plantes ou à certains sols, au climat, etc. Donc un seul mot à dire : paillez !