Association entre plantes aromatiques et fleurs : nos conseils..

Les plantes aromatiques sont des végétaux particulièrement intéressants de par leurs multiples attraits. À la fois très esthétiques, dégageant un parfum délicieux au moindre contact, souvent joliment fleuris et affichant des qualités médicinales incontestables. Leur présence dans le jardin potager est acquise, mais c’est partout qu’elles méritent de s’installer, autant entre les fleurs qu’entre les légumes ! Et si c’est une jardinière que vous voulez embellir, mélangez des plantes aromatiques, aux quelques variétés de fleurs qui y sont plantées. Quelles fleurs planter avec des plantes aromatiques, quelles associations de plantes aromatiques et à fleurs pouvez-vous réaliser au jardin ou sur le balcon ?

Quelles associations plantes aromatiques et fleurs ?

Quelles plantes aromatiques peut-on associer à des fleurs ? Eh bien, toutes en fait, le tout étant, pour une association réussie, de marier des végétaux qui ont les mêmes besoins en matière d’exposition lumineuse, d’arrosages ou de sol.

Quels mariages ?

Un mariage de raison

Certaines plantes aromatiques affichent des vertus allélopathiques : elles interagissent avec les plantes ou l’environnement autour d’elles pour modifier cet environnement grâce à des substances biochimiques qu’elles émettent. Ces interactions ne sont pas systématiquement bénéfiques pour leurs voisines, mais elles peuvent aussi apporter des avantages certains ! Dans ces usages allélopathiques, les plantes aromatiques sont les reines mais les fleurs ont elles aussi la part belle. Vous pouvez donc réaliser des associations de plantes aromatiques et de fleurs pour limiter les maladies du jardin.

Un mariage de cœur

Autre type d’associations entre fleurs et plantes aromatiques : une association esthétique, tout simplement pour assortir teintes, formes ou feuillages. Nombre de plantes aromatiques sont cependant choisies pour leur floraison plus que pour leur utilité à la cuisine, ou du moins tout autant. C’est notamment le cas de la lavande mais aussi de l’hysope, des sauges, de la marjolaine…

Ici également vous veillerez à associer des plantes qui ont les mêmes besoins. Cela peut même vous donner un thème, par exemple un massif méditerranéen composé de thym et romarin, de lavandes, de cistes…

Un mariage de goût

Autre mariage possible : associer des plantes comestibles. Vous réaliserez par exemple une plate-bande composée de rosiers, de pensées et d’ancolies, que vous accompagnerez de sauge et de thym. À l’œil, les bleus intenses et les roses feront également un bon ménage. Semez également des chrysanthèmes comestibles et des bourraches.

Un mariage de santé

Les plantes aromatiques s’entendent également très bien avec les plantes officinales, dont elles font d’ailleurs partie. Au Moyen-Âge on nommait les jardins ainsi composés “jardins de simples” ou “herbularius”. Ils étaient composés en carrés de plantes aux vertus médicinales proches, par exemple un carré pour les fièvres, un autre pour la toux…

En pleine terre ou en pots ?

Les 2 mon capitaine ! La plupart des plantes aromatiques se portent aussi bien en terre qu’en pots ou en jardinières, c’est l’effet visuel qui est différent. Et il peut être plus facile d’offrir des conditions favorables dans des contenants que directement dans le jardin.

La jardinière étant souvent de taille petite ou moyenne, nous vous conseillons de choisir des fleurs qui auront à peu près la taille des plantes aromatiques choisies. Ainsi, vous pouvez compléter une jardinière avec des soucis, des œillets d'Inde, quelques graines de capucines naines. Quelques plantes grasses peu gourmandes en eau comme des cactus nains pourront également très bien faire l’affaire. Le pourpier étant de petit diamètre et offrant une vraie explosion de couleurs sera aussi du plus bel effet dans votre jardinière au milieu de vos plantes aromatiques.

Décoratives, colorées, ces fleurs sont un bel ornement. Mais surtout, elles offrent l'avantage d'être répulsives de certains insectes et parasites ou au contraire de les attirer, ce qui protège les légumes et les autres fleurs. Ainsi, par exemple, la capucine a un fort pouvoir d'attraction des pucerons. Vous pourrez joindre l’utile à l’agréable pour profiter de vos plantes aromatiques tout en mettant en valeur vos jardinières avec une belle touche de couleur mais aussi de raffinement. A vous de faire votre choix !

Quelques idées

Voici quelques idées d’associations plantes aromatiques et fleurs. Pour un effet durable, vous mixerez des vivaces à feuillages persistants et des caduques :

  • Les aromatiques à feuillage persistant : laurier sauce, thyms, sarriette, romarin, sauge…
  • Les aromatiques à feuillage caduque : ciboulette, estragon, oseille, ciboule, menthe raifort..

Sans oublier les annuelles et bisannuelles : persils, basilic, coriandre, aneth, cerfeuil…

Un jardin méditerranéen

Vous choisirez des plantes de garrigue et du pourtour du bassin pour votre jardin sec, rocailleux : thym serpolet, cistes roses, lavandes, myrtes, sans oublier les graminées telles que le pennisetum, sauges de Jérusalem, senecio, santolines, lantana, germandrée, un jasmin pour une petite tonnelle ou un treillage, laurier-rose en fond de massif, voire un olivier. Le romarin rampant sera parfait pour habiller le haut d’un muret.Jouez avec les teintes du feuillage des nombreuses variétés, certaines sont panachées, d’autres affichent des feuilles dorées, pourpres, vert menthe, qui apporteront du relief à votre ensemble.

Rose et bleu, mais pas que !

Les rosiers apprécient la proximité de la ciboulette qui semble les protéger de certaines maladies cryptogamiques, oïdium et marsonia(taches noires) en l’occurrence. Vous planterez dans le voisinage quelques pieds de romarin, de thym, de lavande et de menthe qui perturbent les pucerons et les amènent à passer leur chemin. Les tagètes, eux, seront utiles pour lutter contre les nématodes qui peuvent attaquer les racines des rosiers. Ajoutez des œillets d’Inde (tagètes) qui, eux aussi, éloignent les pucerons, et un fenouil bronze qui apportera de la légèreté et de la profondeur.

Un jardin de simples

Mélangez des pieds de lavande, de mauve, de camomilles, d’achillées millefeuille, d’échinacées pourpres. La sauge est une incontournable de ces jardins, que l’on appelle la “toute bonne”, mais vous n’oublierez pas la camomille, la guimauve, la mélisse ou encore la verveine. L’ortie fait aussi partie de ces indispensables, comme l'hélichryse et le souci officinale, le bleuet des champs ou encore la primevère.

Pour mieux coller à l’esprit d’origine, bordez ce massif de plessis ou de petits pieds de buis.

Une plate-bande très fraîche

Installée le long d’un mur que le soleil ne fait qu’effleurer, cette plate-bande accueillera des menthes variées, du persil, de la mélisse, de l’oseille, de la coriandre ainsi que des liriopes, des reines de prés, de la valériane, un peu de lierre et le l’aspérule odorante. Placez-y également du muguet et de la ciboulette, de l’oseille pourpre pour réhausser tout ce vert, et de l'ail des ours. Installez la menthe dans un pot (qui peut être enterré) car elle devient rapidement envahissante.

  • Que planter à côté du romarin ? Il forme une belle union avec la sauge, ainsi qu’avec l’hysope.
  • Quelle fleur associer avec le persil ? Vous pourrez l’installer près de capucines, de tagètes et de soucis.
  • Quelle fleur associer avec le thym ? Plantez-le au pied d’un rosier qu’il protégera des pucerons et des nématodes.

Comment planter les aromatiques ?

La plupart des plantes aromatiques ne sont généralement pas très gourmandes et elles apprécient les sols souples, bien drainés, neutres ou légèrement calcaires. Elles n’ont pour autant pas toujours les mêmes goûts ! On peut définir 3 catégories de plantes. Les aromatiques de sol sec : thym, romarin, lavande, hysope, sauge, hélichryse, sarriette… ; les aromatiques de sol intermédiaire : basilic, ciboulette, origan, estragon, petite pimprenelle… ;

les aromatiques de sol frais : menthe, mélisse, cerfeuil, cumin, aneth…

Le détail pour les 8 principales :

  • Le basilic aime les sols fertiles et légers et sera installé au chaud, au soleil en dehors des heures les plus chaudes. Il se sème quand il fait déjà chaud, plutôt au mois de mai et se plante en mai-juin. Soyez généreux en arrosages.
  • La ciboulette n’est pas exigeante quant au sol. Elle se sème au soleil à partir du printemps et a besoin d’arrosages fréquents quand il fait très chaud ou en pot.
  • La coriandre est une plante assez gourmande et qui a besoin de soleil. Vous la sèmerez au printemps. Pensez à l’arroser quand il fait chaud.
  • La menthe se plaît en sols frais et fertiles, au soleil ou à mi-ombre. Elle se sème au printemps. Très vigoureuse, elle peut devenir envahissante et prendre le pas sur ses voisines.
  • Le persil a besoin d’un sol léger mais riche et frais et d’une exposition semi-ombragée. Il se sème en vagues du printemps jusqu’à la fin de l’été. Veillez aux arrosages.
  • Le romarin aime le plein soleil et les sols secs, caillouteux. Il est préférable de le planter.
  • La sauge apprécie les sols meubles et fertiles et supporte bien la sécheresse et le plein soleil.
  • Le thym est lui aussi une plante du soleil et des terres sèches, rocailleuses.

Pour planter vos aromatiques en pot ou en jardinières, vous choisirez un terreau pauvre et très drainant pour les plantes telles que le thym romarin et autres de terrains secs. Les terreaux pour les plantes méditerranéennes leur conviendront tout à fait. Pour celles qui aiment les sols riches, utilisez un terreau pour potager, allégé avec un peu de sable. Les plantes aromatiques des sols frais seront installées dans le même type de terreau, en remplaçant le sable par un peu de terre argileuse.

Toutes auront par contre besoin d’une couche de drainage importante placée au fond d’un contenant préalablement percé.

Faire de belles associations entre des plantes aromatiques et des plantes à fleurs ornementales n’est pas compliqué et permet de multiples possibilités. Il est seulement important de veiller à faire des mariages qui marchent, c’est-à-dire entre des plantes qui affichent des similarités de besoins, que ce soit en ce qui concerne le sol qu’au niveau de l’exposition. Un bon moyen de faire les bonnes associations : renseignez-vous sur l’endroit où poussent à l’origine les végétaux que vous désirez installer, cela vous guidera de manière très précise pour faire des mariages heureux !


Mon rosier ne fleurit plus

Le rosier est un bel arbuste dont le charme n’a plus besoin d’être vanté, très esthétique et qui offre une profusion de fleurs à la belle saison. Il se révèle de plus tellement varié que tout un chacun trouvera le rosier idéal. Du culture facile, il ne demande pas un entretien contraignant, mis à part sa taille. Pour autant, il arrive que tout d’un coup mon rosier ne donne pas de fleurs, ou pire, qu’il n’en fasse jamais ! Pourquoi mes rosiers ne font pas de fleurs ? Quelles sont les conditions qui favorisent ou défavorisent cette floraison tant attendue ?

Mon rosier ne donne pas de fleurs, pourquoi ?

Un problème d’engrais

De nombreux engrais sont riches en azote. Ce nutriment indispensable intervient lors du développement des parties aériennes du rosier, il favorise un feuillage dense. Mais utilisé en excès ou au mauvais moment, il va se montrer contre-productif, car il va favoriser le développement du feuillage au détriment de celui des fleurs. Respectez bien le dosage indiqué par le fabricant ainsi que la période d’apport, généralement lors de la plantation ou au début de la période végétative, lorsque le feuillage pointe son nez.

Des parasites

  • Les nématodes sont des vers microscopiques qui s’attaquent aux racines des végétaux. Cela entraîne des défauts d’absorption des nutriments et de l’eau et peut donc provoquer des problèmes de développement, notamment au niveau de la formation des bourgeons à fleurs.
  • Les thrips sont des insectes suceurs minuscules qui se nourrissent en piquant directement dans les pétales, ce qui provoque des déformations et des décolorations des fleurs.

Une taille au mauvais moment

J’ai taillé mon rosier au printemps et il ne donne pas de fleurs. La taille est fort utile pour le rosier, densifiant ses branches, améliorant sa floraison, revigorant un sujet un peu faible, calmant un rosier trop poussant.

Mais il est important de tailler à bon escient. On distingue 2 types de rosiers :

  • Les remontants fleurissent une première fois au printemps, ralentissent voire stoppent durant les fortes chaleurs, puis recommencent à fleurir en fin d’été début d’automne. Leurs fleurs apparaissent sur les tiges de l’année. La taille principale se réalise en février-mars, une petite taille d’entretien peut être réalisée au cours de l'été.
  • et les non remontants, qui fleurissent seulement entre la fin du printemps et le début de l’été. Leurs fleurs apparaissent sur les tiges de l’année précédente, c’est pourquoi la période de taille, estivale pour eux, est cruciale. Si vous taillez après la mi-juillet, vous n’aurez pas de fleurs l’année suivante. Le signe est la fin de leur floraison, ils auront ainsi le temps de développer de belles tiges pour porter les fleurs de l’année suivante.

Un manque de lumière

Une absence de la nécessaire quantité de lumière solaire directe peut empêcher le rosier de fleurir. Il est conseillé de planter le rosier dans une zone où il recevra au minimum 5 heures de soleil par jour, en moyenne. Si sa floraison est pauvre, voire absente, essayez de le bichonner en lui offrant de l’engrais spécifique pour les rosiers et du purin d’ortie qui lui donnera un petit coup de fouet. Essayez autant que possible de le dégager afin qu’il reçoive autant de lumière que possible et arrosez-le régulièrement. S’il ne fleurit pas plus l’année suivante, il vous faudra le changer de place.

Une maladie

L’oïdium est une maladie courante du rosier, reconnaissable par le feutrage blanc qui se pose sur les feuilles et autres parties du rosier. La floraison peut en être durement affectée. Aux premiers signes, appliquez un produit à base de soufre.

Un stress

Mon rosier ne donne pas de fleurs alors qu’il en est d’habitude couvert. Le stress engendré par une agression, directe ou indirecte, peut empêcher le rosier de fleurir. Coup de froid ou de chaud, épisode venteux, agression de pathogènes…

Comment favoriser la floraison des rosiers ?

Comment faire fleurir mon rosier ? Il a besoin de conditions favorables pour offrir une belle floraison.

  • Plantez-le dans un sol riche et bien drainé à un emplacement très lumineux, idéalement 6 heures au moins de soleil par jour pour un rosier qui demande une exposition ensoleillée, 4 h pour un rosier qui supporte les expositions semi-ombragées.
  • Supprimez les fleurs lorsqu’elles sont fanées.
  • Lors de la taille, supprimez les gourmands, ces rejets du porte-greffe qui utilisent la sève au détriment du greffon. Ils sont très reconnaissables car ils sont d’une extrême vigueur et sortent souvent de sous la terre car sous le point de greffe.
  • Nourrissez-le en lui offrant des matières organiques au printemps, du compost bien décomposé par exemple ou bien du fumier de cheval (mais dans ce cas 1 fois tous les 3 à 4 ans seulement et avant l’hiver), et apportez-lui de la corne broyée pour favoriser sa floraison. L’engrais est très important pour un rosier en pot, car il épuise rapidement les ressources contenues dans ce volume limité de terre. Pensez également à lui offrir un surfaçage une fois par an ou tous les 2 ans, en enlevant un peu du terreau en surface pour le remplacer par un terreau frais enrichi en matières organiques. Un ajout de terreau sera fait tous les ans car il y a une déperdition au cours de l’année.
  • Arrosez-le au cours des périodes de sécheresse et tout au long de l’été s’il s’agit d’un jeune sujet.

Comment faire refleurir un petit rosier ? Les rosiers remontants sont très généreux et quelques bons soins leur permettront de faire le plein de ressources avant une nouvelle fournée. Supprimez ou rabattez les branches les moins vigoureuses, en les coupant au-dessus d’un œil et apportez-leur un engrais spécial rosier avec l’eau d’arrosage ou bien proposez leur un amendement organique une fois fin mai à début juin, une fois fin juin à début juillet.

Quel que soit le problème de mon rosier, c’est une observation attentive qui va me permettre de déterminer la cause de ce problème. Si mon rosier ne donne pas de fleurs, quelques points sont à vérifier : a t-il un feuillage luxuriant qui désigne un excès d’azote, ses feuilles, ses bourgeons, ses racines ou ses tiges portent-elles la trace de parasites, l’avez-vous taillé au printemps sans savoir de quel type de rosier il s'agissait, reçoit-il suffisamment de soleil ? Éliminez point par point les éventualités, jusqu’à trouver LE responsable, et il n’y a plus qu’à !


En avril : vite des fleurs !!!

La frénésie jardinière fait tache d’huile dès que les premières fleurs s’épanouissent, que le temps se radoucit. Une envie irrépressible de fleurs nous aiguillonne. Inutile de se jeter sur les premiers pélargoniums disponibles alors que les gelées sont encore à craindre. Mieux vaut préférer les semis de fleurs annuelles rustiques, directement effectués en pleine terre ou bien opter pour des vivaces généreuses et pressées de fleurir à l’envie.

Des annuelles robustes

Dans la nature, certaines plantes germent au moindre redoux et, au stade de plantule, ne craignent guère le gel. Tout au plus s’arrêtent-elles momentanément de pousser. Elles ont toutefois déjà pris une belle avance sur les plus frileuses que l’on installe, de fait, bien plus tard ou que l’on repique après un semis au chaud. Pour elles en effet, nul choc de transplantation. D’où une floraison très hâtive.

Dans ce genre de fleurs aguerries, citons les classiques fleurs des champs et leurs hybrides que sont les bleuets, coquelicots, nielles (Agrostemma) et autres chrysanthèmes des moissons.
En provenance d’autres contrées et montrant une même vivacité, vous adopterez les soucis, les pavots de Californie, les malopes et lavatères trimestris, voire les cosmos. Du reste, ces mêmes plantes sont capables de se naturaliser par leurs semis spontanés et de produire des plantules à foison, adoptant parfois un cycle bisannuel en germant en automne. Après un hiver doux, elles proposent alors une floraison primeur l’année suivante.

N’hésitez donc pas à investir quelques euros dans des paquets de graines afin d’obtenir facilement des fleurs à foison. Contentez-vous, alors, de préparer le sol en surface et de semer à la volée. Recouvrez légèrement les graines d’un coup de griffe puis laissez la nature faire le reste.

D’autres annuelles rustiques :

Adonis goutte de sang, alysse maritime, Anthemis nobilis ou camomille, pyrèthre doré (Parthenium aureum), arroche rouge, bourrache bleue, centaurée impériale, clarkia et godétia, pied d’alouette annuel, cynoglosse amabile, Echium plantagineum, fenouil commun, gaura, Gilia sp.Iberis umbellataImpatiens glanduliferaLimnanthes douglasii, linaire du Maroc, lin à grandes fleurs, lupins annuels, Malcomia maritima et Matthiola bicornis, nigelle de Damas, Oenothera lamarkiiPapaver commutatum ‘Ladybird’ et somniferumPhacelia tanacetifolia, réséda odorant, sauge horminum...

Des vivaces express

Nombre de plantes vivaces sont de précieuses alliées pour les jardiniers impatients. Leur croissance rapide et leur grande rusticité sont en effet gage d’une floraison abondante et hâtive. Si vous les installez dès la fin de l’hiver en bonne terre enrichie, gageons qu’elles ne tarderont pas à s’enraciner et produire des bourgeons prometteurs. Dopez leur croissance et prestation grâce à un apport de matière organique et d’engrais à libération lente lors de la plantation.

Voici donc les plus recommandables et généreuses : les Anthemis comme ‘Sauce hollandaise ’ sont prisés pour leur feuillage découpé et leur profusion de marguerites jaunes tout l’été ; la Campanula poscharskiana ‘Stella’ au port couvre sol et constellation d’étoiles bleues en juin-juillet puis à nouveau en automne ; sa cousine la campanule pyramidale expose un port dressé de hautes tiges garnies de fleurs bleues ou blanches se succédant plusieurs mois, en véritables flèches dans les massifs ; la valériane se distingue par ses inflorescences en énorme barbe à papa rose, blanche ou carminée toute la belle saison. Elle pousse même dans les murets de pierre sèche ; le Calamintha nepeta conjugue feuillage odoriférant et nuage de fleurettes bleuâtres.
Les Coreopsis à grandes fleurs sont incontournable pour leur floribondité en corolles simples ou doubles, jaune d’or parfois rehaussées d’un cœur brun ; les gaillardes montrent le même dynamisme avec leurs grandes corolles unies ou à cocardes, joyeuses. L’œillet deltoïdes forme un tapis ras et dense, émaillé de petites fleurs étoilées d’un rose magenta vibrant ; l’Erigeron karvinskianus ou vergerette des murs n’est que brouillard de marguerites rosées tout l’été pour un effet vaporeux, même au sec.

Parmi les géraniums rustiques, ‘Rozanne’ fait figure de vedette avec sa floraison pétulante et ininterrompue de juin jusqu’aux gelées, en coupes d’un bleu vif. Si vous aimez les couleurs à la mode, optez pour Knautia madedonica et ses mini fleurs de scabieuses bordeaux ; les linaires pourpres se distinguent par leur port en fumerolle légère aux fleurs blanches, roses ou pourpres structurant les massifs ; les népétas, n’en finissent pas, non plus, de fleurir qu’ils soient bleus comme ‘Walker’s Low’ ou vieux rose comme ‘Dawn to Dusk’, effet de mousseline garanti ! Le Teucrium hircanicum expose, quant à lui, des épis contournés d’un précieux coloris rose carminé, décoratifs tout l’été durant.

D’autres vivaces à longue floraison :

Les agastaches au feuillage odoriférant ; la cupidone ou Catananche caerulea ; les delphiniums nains du type grandiflorum ; d’autres Geranium comme ‘Mavis Simpson’ ou ‘Russel Prichard’ ou les Geranium sanguineum ; l’Helenium ‘Sahin's Early Flowerer' à floraison hâtive et durable ; les Kalimeris, féconds; le pois de senteur vivace, Lathyrus latifolius, si volubile ; les mauves des bois ou Malva syvestris à fleurs bleues ou moschata ‘Alba’ immaculée ; l’Oenothera ‘Siskiyou Pink’, rose, ou ‘Lemon Drop’, jaune vif ; les scabieuses trapues ‘Butterfly Blue’ et rose pour bordure ou si originales en jardinières.


Tailler vos haies..

On attend d’une haie qu’elle soit compacte et dense pour mener à bien son rôle de délimitation, d’occultation, de brise-vent.. Même si on aura tendance à laisser pousser et grandir ces arbustes pour, qu’au plus vite, la haie remplisse son rôle, il est toutefois important de la tailler pour un résultat optimal. Une taille un an après la plantation étoffera sa base, et quelques tailles au cours de l’année équilibreront son port et densifieront son feuillage, jusqu’à ce qu’elle ait atteint sa hauteur finale.

Bien s’équiper..

  • Une cisaille : pour les petites haies taillées et pour les topiaires (Guide d’achat sur les cisailles), pour les rameaux fins.
  • Un ébrancheur : pour les haies paysagères et champêtres, pour toutes les grosses branches.
  • Un taille-haies : pour une longue haie privilégiez les tailles haies sur perche.
  • Une double échelle montée en A ou un échafaudage : pour les haies les plus hautes. Assure la sécurité et l’ergonomie. Vous évite de travailler à bout de bras mais à bonne hauteur. Rend le travail moins fatiguant.
  • Des gants : afin d’éviter toute blessure.

La taille de formation..

Elle stimule la ramification des branches dès la base de l’arbuste et donne un port équilibrée et régulier à l’ensemble.
Elle s’effectue un an après la plantation, à la fin de l’hiver, une fois tout risque de gelée écarté.
Taillez les arbustes à feuillage caduc qui comptent moins de 4 branches à 20 cm du sol.
Taillez les arbustes à feuillage persistant à la moitié de la longueur des rameaux.

N.B. : Ne coupez jamais la flèche (ou bourgeon terminal) des rameaux principaux avant que l’arbuste n’ait atteint sa hauteur finale.

Certains arbustes vigoureux, comme les Pyracantha, les cotonéasters, les Photinia, les troènes, peuvent être rabattus plus sévèrement car leur base a tendance à se dénuder. Rabattez-les au tiers de leur hauteur entre novembre et mars.
L’arbuste mettra alors trois ans à s’étoffer. Par la suite, ralentissez sa croissance en hauteur en le taillant régulièrement.
Dans le cas d’une haie brise-vent, coupez les rameaux latéraux et supprimez les fourches. Ainsi, la sève alimentera en priorité le tronc, qui doit être solide pour remplir son rôle.

La taille d’entretien

Elle s’effectue toujours à la fin de l’hiver, quand les fortes gelées ne sont plus à craindre. Elle reste légère : taillez de moitié les nouveaux rameaux. Renouvelez l’opération tous les ans jusqu’à ce que la haie ait atteint la hauteur désirée.

La taille d’une haie régulière

La haie régulière doit être taillée 3 fois dans l’année : la seconde quinzaine de mai, fin juillet et fin septembre. Ce nombre varie bien évidemment en fonction du type d’arbuste planté et de sa vitesse de croissance.
À vous de décider de la forme que vous souhaitez lui donner : un rectangle parfait, au sommet droit ou arrondie ou un trapèze à la base plus large que le sommet. Aidez-vous au moment de la coupe d’un gabarit et d’un cordeau qui vous guideront au fur et à mesure de votre avancée.

La taille d’une haie libre

La haie libre est composée de différents arbustes, à vitesse de croissance différente. Moins stricte que la haie régulière, la haie libre est taillée moins souvent. Cette taille d’ailleurs n’a pour but que de garder une certaine harmonie dans le port des arbustes (maîtriser les arbustes les plus vigoureux de la haie, favoriser les espèces à croissance lente).

Les arbustes à la floraison intéressante seront taillés juste après la fanaison de leurs fleurs, à la fin du printemps. Les autres arbustes seront taillés en fin d’hiver, la taille stimulera de nouvelles pousses qui donneront fleurs, feuilles et rameaux décoratifs l’année suivante.

Les étapes de la taille d’une haie libre

  • Coupez tous les rameaux morts, au point le plus bas.
  • Supprimez les rameaux les plus âgés, reconnaissable à leur écorce grise.
  • Coupez les rameaux les plus grêles, ceux qui présentent des signes de maladies, et ceux qui déséquilibrent le port naturel de l’arbre.
  • Jugez régulièrement de l’effet en prenant du recul.

N.B. : Utilisez un ébrancheur, coupez toujours en biais. Et si vous taillez une grosse branche vivante, appliquez un baume cicatrisant au niveau de la plaie.

Restaurer une vieille haie..

Une haie vieille de plusieurs années peut être devenue envahissante ou au contraire s’être dégarnie. Dans ce cas, une coupe drastique s’impose en début de printemps : rabattez à quelques centimètres du sol toutes les branches même les plus gros. N’hésitez pas pour ces derniers à utiliser une scie, voire une tronçonneuse.
Les nouveaux rameaux qui vont apparaître seront à tailler tous les ans.

N.B. : à effectuer sur les haies d’aucuba, charmehêtreif, cytise, troènesureausaulenoisetier, Cotonéaster, Eleagnus, Forsythia, houx, Lonicera, laurier, Mahonia.

Par contre, on ne réalisera jamais cette opération sur une haie de conifères.
Rasez les plaies avec une serpette, appliquez un mastic cicatrisant sur les plus grosses plaies.

Vous pouvez également restaurer la haie en plusieurs temps, sur plusieurs années pour éviter de brusquer l’arbuste. Désépaississez une haie en ne taillant qu’un côté à la fois. Précédez et suivez cette taille d’un apport d’engrais. Au début du printemps, rabattez les rameaux au plus près du tronc. Attendez un an avant de tailler l’autre face.


Choisir son motoculteur ou motobineuse

Motobineuses et motoculteurs facilitent les travaux de jardinage. L’un comme l’autre vous épargne un bêchage fastidieux et éprouvant pour votre dos. Toutefois, entre la petite bineuse et le gros motoculteur, l’offre est vaste, ce qui rend le choix parfois compliqué..

Quelles différences entre motoculteur et motobineuse ?

Le motoculteur et la motobineuse sont tous deux des engins motorisés qui permettent de travailler la terre plus rapidement et avec moins de fatigue que manuellement, à la bêche.. Venez en magasin découvrir nos gammes de motobineuses et motoculteurs STAUB, nous vous conseillerons avec grand plaisir..

La motobineuse, l’essentiel

La motobineuse est un outil relativement léger et maniable, équipé de fraises rotatives qui griffent et ameublissent le sol en surface, le décompactent, permettent d’incorporer les engrais, de biner, de sarcler et de désherber de petites surfaces.

Le motoculteur, la puissance en plus

Porté par des roues agraires, le motoculteur peut être équipé soit d’une charrue qui laboure véritablement la terre, soit de fraises rotatives : il accomplit alors toutes les tâches d’une motobineuse.

À savoir : la puissance d’un motoculteur est largement supérieure à celle d’une motobineuse, ce qui le rend apte à des travaux plus intensifs, sur de plus grandes surfaces et plus en profondeur, et lui permet de travailler des terrains plus difficiles (ex : terrains argileux).

Motobineuse ou motoculteur : comment choisir ?

Il existe globalement deux types d’engins motorisés pour travailler la terre : la motobineuse thermique et le motoculteur (toujours thermique). En pratique, c’est la superficie et la nature du terrain à travailler qui guideront votre choix. Le type de motorisation et la puissance nécessaire en découlent.

La Microbêche 155K STAUB..

La motobineuse thermique

La motobineuse thermique est autonome (pas de fil électrique), elle permet donc de travailler sur une plus grande surface ou sur des endroits plus éloignés. Elle entretient un petit potager ou réalise les travaux des labours et d'entretien des pelouses et des vergers.
Elle est le plus souvent équipée d’un moteur essence à 4 temps et d’un embrayage centrifuge avec une seule vitesse de travail. Les modèles les plus performants possèdent également une marche arrière. La motobineuse thermique travaille la terre en profondeur avec plus de puissance et avec plus d’autonomie que les électriques (le moteur thermique ne surchauffe pas). Elle permet de travailler des surfaces depuis 200 m² jusqu’à 2000 m² et plus.
La motorisation est relayée par le système d’entrainement des fraises qui se fait par courroie ou carter à chaîne, plus rarement par cardan. Son moteur est placé derrière l’arbre à fraises donc il faut lever les manchons pour entrer les fraises en position de travail.

La Motobineuse STAUB ST1941R

Fonctionnant avec un moteur à essence, elle est plus puissante qu’une motobineuse électrique et son autonomie est totale, non limitée par un fil ni par une batterie. Elle est capable de labourer le sol sur une profondeur plus importante, ce qui n’est pas possible avec une bineuse électrique.

En revanche, elle est plus lourde, plus bruyante et plus polluante qu’une motobineuse électrique et son moteur demande un entretien minutieux.

À noter : choisissez une motobineuse thermique pour un terrain relativement facile, jusqu’à 2000 m2..

Le motoculteur : la machine experte

Le motoculteur est un appareil dérivé des machines professionnelles. Son arbre à fraises situé à l’arrière. Il faut donc pousser sur les manchons pour entrer les fraises en terre. L’entrainement des fraises se fait généralement par courroie ou cardan. A la différence des motobineuses le motoculteur possède des roues (de type tout-terrain). Le support des roues facilite la manœuvre de la machine mais rend nécessaire une motorisation plus puissante que pour une motobineuse.
Les motoculteurs possèdent plusieurs vitesses de travail afin de s’adapter à tous types de terrains et de situations. Il convient pour des surfaces à partir de 400 m2, pour faire les labours du potager ou refaire entièrement votre pelouse. Il est possible d’ajouter un soc de charrue voire même une remorque.

Le Motoculteur STAUB Rancher K1065S

Le motoculteur avec charrue ou avec fraises

Le motoculteur fonctionne lui aussi avec un moteur thermique à essence. Dérivé des machines professionnelles, plus puissant et plus performant qu’une motobineuse, c’est un outil polyvalent : un motoculteur avec charrue peut ainsi se transformer en motobineuse en retirant les roues agraires et en positionnant un jeu de fraises sur l’arbre de transmission.

À noter : choisissez un motoculteur pour tous types de terrain de 1 000 à 3 000 m2..

Type particulier du motoculteur à fraises arrière

Il existe un type particulier de motoculteur appelé rotovator ou motoculteur à fraises arrière, équipé de fraises avec rotation inversée. Les fraises sont situées à l’arrière et sont protégées par un carter évitant toute projection de terre. Le rotovator est très confortable à utiliser, car les roues tractent l’appareil et l’utilisateur n’a plus qu’à se laisser guider.

La Rotobineuse STAUB 480B Confort..

Les points essentiels à prendre en compte

Le nombre de fraises et la largeur de travail

La largeur de travail conditionne le nombre de fraises et vice-versa. Cette largeur varie de 14 /16 cm pour une motobineuse électrique à 80 cm et plus pour un motoculteur. De même le nombre de fraises varie en général de 2 à 6.
A savoir : sur les modèles les plus performants il est possible de changer de diamètre de fraises et de largeur d’arbre à fraises (donc de travail) afin de s’adapter facilement au résultat souhaité.

Marche avant et marche arrière

Les meilleures machines sont équipées d’une marche avant et d’une marche arrière. Elles permettent de faciliter les demi-tours et les manœuvres d’évitement lorsque l’on rencontre un caillou, une racine ou une souche enfouie.

La motorisation

Le moteur est l’organe fondamental de votre machine : en thermique, privilégiez les moteurs de constructeurs reconnus, et retenez préférentiellement les moteurs à conception renforcée (chemises sur couvertes de fonte, systèmes internes de lubrification des pièces, par exemple). Sa puissance dépendra du poids de votre machine et de l’usage que vous en aurez : à peu près 3 cv pour des labours et des travaux sur 100 à 1000 m², 5 cv mini au-delà..

Les points complémentaires à prendre en compte

Les disques protège-plantes

Les modèles évolués sont équipés de disques protège-plantes. Les disques protègent les massifs et les bordures de toute erreur de manœuvre. Ils délimitent la largeur de travail de la machine et protègent vos végétaux d’un éventuel arrachage non souhaité.

La roue de transport

Certains modèles sont équipés d’une roue de transport. Elle permet de déplacer facilement la machine une fois le moteur éteint, pour le ranger dans votre abri de jardin par exemple.


Comment prendre soin de mon chat ?

La santé de votre chat passe en grande partie par son alimentation et la manière dont cous vous occupez de lui. Nous n’avons pas encore inventé le décodeur de la langue de chat. Mais voici un petit décryptage de sa santé générale, des soins et attentions particulières dont votre boule de poils a besoin..

Les signes qui ne trompent pas..

• Il a pris du poids

• Il se gratte

• Son pelage est terne et sec

• Il ne boit pas souvent

• Il vomit de temps en temps

• Ses selles sont molles

Si vous avez coché, au moins, une de ses cases, votre chat peut cacher des sensibilités alimentaires et a besoin de votre attention.

Surveillez son poids..

Le poids de votre chat est le premier indicateur de sa santé générale. S’il dépasse son poids idéal de 15 à 20%, on parle d’embonpoint. S’il dépasse son poids idéal de 30 à 40%, il s’agit d’obésité et cela diminue considérablement son bien-être et sa longévité.

Cela peut entraîner de graves conséquences comme l’arthrose, le diabète sucré, ou des maladies cardiovasculaires et respiratoires.

Comment faire ? 

Enfilez votre casquette de diététicien : donnez la bonne quantité de nourriture en pesant chaque portion comme indiqué sur les sacs.

Soyez exigeant : offrez-lui un aliment adapté spécialement dédié qui lui permet de retrouver son poids de forme et de maintenir sa masse musculaire. Demandez conseil en magasin.

Devenez son coach sportif : faites-le bouger en jouant avec lui, avec un jouet laser par exemple, en lui aménageant un arbre à chat et autres étagères pour qu’il puisse sauter, grimper, se percher..

Aidez au bon fonctionnement de son système urinaire..

Lorsqu’un chat boit suffisamment, son urine est naturellement diluée et les calculs ont peu de chance de se former. En revanche, s’il ne boit pas assez d’eau, son urine peut être trop concentrée. Les minéraux présents dans les urines peuvent alors se transformer en cristaux et provoquer des calculs.

Comment faire ?

Facilitez-lui l’accès à l’eau : veillez à toujours laisser un bol d’eau fraîche et propre à disposition de votre chat, à côté de ses croquettes et à plusieurs endroits de la maison, surtout si vous avec plusieurs chats, pour éviter la compétition entre eux.

Sélectionnez les croquettes adaptées : contrairement à une idée reçue, non seulement les croquettes ne favorisent pas la formation de calculs, mais au contraire, certains aliments spécifiques peuvent contribuer à limiter le risque de récidive.

Les aliments secs

Il s’agit de croquettes prêtes à l’emploi. Elles sont généralement mises à la disposition du chat dans un distributeur de nourriture.

Inconvénient : elles ne contiennent que 5 à 10 % d’humidité. Le chat, qui avec l’âge est sujet à des problèmes rénaux, doit avoir accès en permanence à de l’eau fraîche.

Les aliments humides

Ce sont les pâtées et autres terrines pour chat. Souvent plus appétissantes que les croquettes, elles contiennent jusqu’à 80 % d’humidité. Des textures différentes existent (mousses, morceaux en gelée) ; votre chat peut avoir des préférences.

Inconvénient : la pâtée pour chats s’abîme rapidement à l’air libre et il peut être compliqué de servir plusieurs repas durant la journée.

Mixer sec et humide

C’est la tendance actuelle. Les croquettes sont laissées à la discrétion du chat (la quantité quotidienne doit tout de même être limitée afin d’éviter qu’il ne prenne trop de poids) et, une fois par jour, comme un rendez-vous à heure fixe.

Le chat reçoit une petite part d’aliment humide, qui a pour avantages : de mieux hydrater votre chat, prévenant ainsi d’une future maladie rénale ou urinaire et d’apporter un plus grand volume de ration, permettant d’améliorer la satiété (recommandé si votre chat est glouton par exemple).

Entretenez son pelage et sa peau..

Le pelage d’un chat ne relève pas que d’une question esthétique. C’est aussi un indicateur de santé. Un poil terne et cassant est souvent le signe de carence, voire de maladie. D’ailleurs, cela peut occasionner une peau sensible et irritée, voire des démangeaisons.

Le saviez-vous ?

La peau d’un chat est aussi importante que son pelage. La peau a de nombreuses fonctions, comme celles de protection du corps contre les agents extérieurs, d’isolation thermique et de communication hérissement du pelage).

Comment faire ?

Prenez soin de cette fourrure qui vous attendrit : brossez votre chat pour retirer les saletés susceptibles d'irriter sa peau et les poils morts (ça en fera toujours moins qui trainent dans la maison)..

Inspectez sa peau régulièrement : écartez les poils et traitez-le rapidement si vous identifiez d’éventuelles lésions, rougeurs ou la présence de parasites.

La beauté de son pelage passe par l’alimentation : assurez-vous de lui offrir tous les acides aminés et les vitamines indispensables au renouvellement du pelage..

Favorisez-lui une bonne digestion..

Une bonne santé intestinale chez votre chat se traduira par un confort digestif, un sentiment de bien-être et de selles bien moulées ce qui signifie qu’il absorbe la majeure parte des nutriments qu’il ingère. Autrement, en cas de troubles de la digestion, vous constaterez un volume important de selles de mauvaise qualité..

Comment faire ?

Donnez-lui une alimentation adaptée : Optez pour un aliment hautement digestible favorisant une bonne digestion. Évitez de lui proposer une alimentation humaine, à moins de connaître précisément les aliments bons pour sa santé.

Régulez son alimentation : le chat est un grignoteur qui mange peu mais souvent. Trop de nourriture d’un coup risque de déséquilibrer sa santé. Certains chats ne savent pas s’autoréguler et engloutissent leur ration sans prendre le temps de mâcher.


Pourquoi avoir des poules dans son jardin ?

Que l’on possède un grand terrain ou un petit coin de jardin, chacun peut avoir des poules chez soi. En plus d’être des animaux de compagnie faciles à vivre, elles rendent bien des services : recyclage, œufs frais, entretien du potager..

Des poules pondeuses pour des œufs frais tous les matins

Quel bonheur de chercher les œufs au poulailler ! Toutes les poules pondent, mais certaines races sont plus prolifiques que d’autres. Si vous souhaitez que vos poules vous offrent des œufs quotidiennement et toute l’année, choisissez les races pondeuses.

Deux ou trois pondeuses suffisent généralement pour avoir des œufs tous les jours, au goût inimitable et dont vous connaissez la provenance, et pratiquement tout au long de l’année. En effet, si les bonnes pondeuses pondent de 200 à 250 œufs par an, la plupart connaissent une baisse de leur productivité en hiver et lors des deux mues annuelles.

Avoir des poules chez soi pour limiter le gaspillage

Les reines du recyclage

Ne jetez plus vos restes de repas, donnez-les à vos cocottes ! Les poules sont les reines du recyclage. On estime que deux poules peuvent consommer entre 80 à 90 kg de déchets par an.

L’alimentation de base de vos volailles est constituée de céréales, mais les poules ne se contentent pas de ce régime granivore, elles sont de véritables omnivores. Complétez leur ration de céréales avec les restes de vos repas.

N.B Quelques mets qu’elles apprécieront particulièrement : le pain ; les fruits ; le gras de la viande et du jambon ; les croûtes de fromage ; les épluchures de légume ; les pommes de terre cuites ; les pâtes et la semoule cuites..

Surveillez leur alimentation

Certaines règles restent néanmoins à respecter. Évitez les produits trop sucrés, trop salés ou épicés. Les restes de repas mis à la disposition de vos poules le matin doivent être retirés en fin de journée. Cela évite que les aliments pourrissent et attirent des visiteurs indésirables comme les souris et les rats.

Ne considérez pas vos poules comme des poubelles, vos restes de repas constituent des compléments alimentaires pour votre poule et en aucun cas leur unique nourriture. Tout en diminuant le volume de vos déchets alimentaires.

Il convient de leur offrir une alimentation sur mesure :

100 à 130 g de céréale (mélange de graines de blé, de maïs, d’avoine, d’orge ou d’aliment complet présenté sous la forme de granulés) ainsi que de l’eau propre et fraîche à volonté..

Poulailler et potager : une association gagnante

Les poules sont d’infatigables jardinières.

Elles débarrassent la pelouse d’un nombre considérable de petits animaux qui ne sont pas toujours les bienvenus, comme les chenilles, les limaces, les escargots, mais aussi de certaines « mauvaises herbes ».

Au potager, leur grattage évite la repousse des adventices. Pensez cependant à protéger les jeunes plants ou les fruits poussés trop bas, dont elles ne feront qu’une bouchée.

En hiver, après les dernières récoltes, laissez-les grattez de temps en temps votre potager, elles en nettoient la terre. Autour des arbres fruitiers, elle picorent les fruits trop murs tombés au sol.


Comment garder un beau sapin de Noël ?

Le sapin de Noël, les enfants vous le réclament alors que décembre n'est pas encore arrivé. Vous voulez un sapin naturel, toujours beau le jour de Noël et ce jusqu'à l’Épiphanie ? Faites alors le bon choix, et respectez quelques règles pour préserver la fraîcheur de votre sapin jusqu'à Noël..!

Le choix de l'espèce

Il existe différentes espèces de sapins de Noël naturels :

  • Le sapin de Noël épicéa, le traditionnel arbre de Noël, au parfum très agréable. Il a l'inconvénient de se dessécher et de perdre ses aiguilles au bout de 3 à 4 semaines...
  • Le sapin 'Nobilis', ou sapin noble, au port majestueux, au parfum boisé. Il se conserve plus longtemps que l'épicéa, mais ne l'achetez qu'à partir de la mi-décembre pour être sûr d'en profiter durant les fêtes.
  • Le sapin de Noël Nordmann, reste l'arbre qui supporte le mieux nos intérieurs, il garde ses aiguilles et son port jusqu'à 6 semaines..!

Sur bûchette ou en pot

Pour faire votre choix entre un sapin sur bûchette ou en conteneur, pensez à l'"après fêtes". Si vous possédez un jardin suffisamment grand, vous pouvez envisager de replanter votre sapin en janvier. Dans ce cas, achetez le en pot, et gardez la motte humide, sans excès, durant toute la période où il restera en intérieur. Optez par exemple pour un petit sapin de Noël déjà décoré.
Au moment de le replanter dans le jardin, suivez ces quelques règles pour lui assurer une reprise dans les meilleurs conditions :

  • Ne lui faites pas subir un écart trop brutal de températures entre l'intérieur et l'extérieur. Habituez-le progressivement au froid, en le plaçant dans une véranda, un garage ou toute autre pièce non chauffée.
  • Ne le replantez pas durant les gelées.
  • Commencez par immerger la motte dans un grand seau d'eau. Laissez-la s'imbiber d'eau durant plusieurs minutes. Creusez un trou deux fois plus grand que la motte, placez l'arbre, et complétez avec un terreau spécial conifères et arrosez généreusement.

Si vous n'avez pas de jardin, optez pour un arbre sur bûchette. Il pourra après les fêtes, être apporté en déchetterie, être revalorisé en bois de chauffage, ou en BRF..

Le bon emplacement

Le mieux serait de garder à l'extérieur votre sapin de Noël le plus longtemps possible, et de ne le rentrer qu'au dernier moment, en l'habituant peu à peu à la température de la maison. Une véranda accolée à la maison peut se révéler un très bon endroit pour y garder le sapin !

A l'intérieur, éloignez-le de toutes sources de chaleur : chauffage, cheminée, lampes fortes... ainsi que des baies vitrées qui laissent passer les rayons du soleil d'hiver. La chaleur assèche l'arbre qui perd plus vite ses aiguilles, et le décolore.

Évitez aussi de le placer près des portes, et lieux de passage. Les courants d'air peuvent le dessécher, et les frottements lui faire perdre ses aiguilles..!!

Préserver sa fraîcheur

Pulvérisez de l'eau sur ses aiguilles, tant qu'il ne porte pas de décorations et de guirlandes électriques.
Arrosez tous les jours la motte de votre sapin de Noël en pot.
Installez la bûchette dans une large soucoupe que vous garderez avec un fond d'eau. La bûche restera fraiche, l'arbre gardera un port droit et ses aiguilles plus longtemps !

NB : La neige artificielle assèche les branches, évitez-la !

PS : Pensez au sac à sapin, qui enveloppe le pied du sapin, récupère les aiguilles de pin et permet de l'envelopper pour le sortir de la maison.

Et après Noël ?

Après les fêtes, si votre sapin de Noël est en pot, vous pouvez tout à fait le replanter dans le jardin. Offrez lui un bel espace dégagé, à mi-ombre et au frais où il pourra s'épanouir et grandir. Si vous souhaitez investir dans un sapin réutilisable dans le temps, choisissez un sapin en bois ou un sapin artificiel qui sont des alternatives au traditionnel sapin naturel.

Les étapes de la plantation de votre sapin de Noël :

  • formez un trou de plantation deux plus grand et profond que la motte.
  • apportez au fond du trou une bonne pelletée de compost bien décomposé ou de terreau, et une poignée d'engrais spécial conifères (référez vous à l'emballage pour un dosage exact)
  • plongez la motte dans un grand seau d'eau, laissez-la s'égoutter et griffez pour la décompacter.
  • placez la motte au centre du trou, et rebouchez-le avec la terre de jardin.
  • terminez par un bon arrosage à renouveler tout au long du premier hiver pour aider à sa reprise.

Utiliser les feuilles mortes au jardin

Ne laissez pas les feuilles mortes s'accumuler sur votre pelouse, vos plantes... Ramassez-les et utilisez-les soit pour protéger du froid, pour couvrir le sol nu ou pour enrichir le compost et obtenir un terreau naturel et riche pour vos prochaines plantations.. Nos conseils pour bien réutiliser les feuilles mortes..

Ramassez les feuilles mortes

Pourquoi ramasser les feuilles mortes ?

Les feuilles mortes étouffent la pelouse. Collées par l'humidité, elles cachent la lumière à l'herbe qui finit par jaunir. Il en est de même pour les autres plantes du jardin. Qui plus est, certaines feuilles sont porteuses de maladie, il est nécessaire alors de les évacuer (déchetterie acceptant les déchets verts, ramassage par votre commune...).
Et puis, il serait dommage de ne pas profiter de leur richesse en matière organique, bienvenue pour la terre et les plantes avant l'hiver. Elles restitueront ces nutriments à la terre une fois décomposées et assimilées par la faune du sol (ver de terre et autres travailleurs du sol).

Comment ramasser les feuilles mortes ?

Bien sûr, vous pouvez ramasser les feuilles mortes à la main, si ces dernières restent peu nombreuses, de grandes tailles et sur une petite surface. Pour les jardins plus grands, et ceux qui bénéficient de nombreux arbres à leur proximité, employez des outils adaptés, comme :

  • le balai à gazon à tête large, et à dents aplatis pour ne pas abîmer la pelouse. Autre outil intéressant : le balai à gazon émousseur permet d'effectuer plusieurs opérations en une fois : il rassemble les feuilles mortes (facilitant leur ramassage), et avec ses dents pointus, il scarifie le sol : l'aérant, éliminant la mousse rétablissant ainsi les échanges gazeux..
  •  des outils à moteur pour plus de puissance : les souffleurs pour rassembler au même endroit les feuilles couplé ou non à un aspirateur pour les ramasser directement. Idéal pour les grands jardins ou parc arboré ! Pour vous guider, n'hésitez pas à venir en magasin de Carros et Nice, et profitez des conseils de nos vendeurs spécialistes pour choisir son souffleur et bien utiliser un souffleur.

Découvrez nos gammes d'aspirateurs et souffleurs pour ramasser rapidement et efficacement toutes vos feuilles mortes ! r

Paillez avec des feuilles mortes entières

Une fois collectées les feuilles mortes peuvent être utilisées telles quelles pour :

  • Protéger les plantes sensibles au froid.

Utilisez-les en paillage, un paillis généreux et bien épais. Ne tassez pas.
Ainsi, protégez la souche et élargissez cette couverture de feuilles mortes pour les racines. Ces plantes sensibles au froid sont les bulbes d'été comme les dahlias et les cannas (qui n'ont pu être rentrés), et les vivaces d'été peu rustiques comme les agapanthes, les tritomas ou Kniphofia.
Ne lésinez pas sur l'épaisseur du tas de feuilles mortes ! Le fait qu'elles soient entières (non broyées) et non tassées, assure une circulation de l'air au sein tas, améliorant l'isolation, et diminuant les risques de pourriture due à l'humidité..

Ce tas de feuilles mortes pourra servir de refuge aux insectes ainsi qu'aux petits mammifères auxiliaires comme nuisibles. Si vous constatiez des dégâts dus aux rongeurs, posez des pièges pour les capturer..

N.B. : Il faudra, en zone venteuse, maintenir ce tas de feuilles par un grillage fin, fixé au sol grâce à des cavaliers ou agraphes.

Enfin, sachez que les aiguilles de pins et les frondes de fougères sèches forment aussi en cette saison automnale de bons paillis protecteurs face au froid de l'hiver à venir..

  • Couvrir le sol nu durant la saison froide et éviter ainsi qu'il ne soit envahi par les mauvaises herbes.

Ainsi, épandez sur sol non gelé les feuilles mortes, sans tasser (sauf en zone venteuse), entre les plantes de massif et sur les parcelles de cultures vides. Les feuilles vont se décomposer d'elles-même (broyées ou non) durant les mois à venir, offrant à la faune du sol (notamment aux vers de terre) une matière organique bienvenue. Au printemps suivant, le sol s'en trouvera enrichi et sa structure améliorée (il est friable, non tassé et absorbe mieux l'eau de pluie). La terre est prête pour accueillir de nouvelles cultures et plantations..

A savoir : les feuilles mortes des fruitiers ne seront pas utilisées en paillage au pied de ces derniers, pour éviter tout risque de propagation de maladies en dormance. Par contre, aucun risque de contamination aux plantes des massifs.

Broyez les feuilles mortes pour le compost

Vous pouvez également utiliser les feuilles mortes pour enrichir votre compost et en obtenir un terreau gratuit, naturel et riche..!

Pour être plus rapide décomposées, les feuilles mortes ont besoin d'être broyées. 2 méthodes s'offrent à vous :

  •  passez les feuilles mortes au broyeur. Profitez-en pour broyer aussi des branchages : ils apporteront du carbone au compost.
  • passez les feuilles mortes à la tondeuse. Au passage, récoltez de l'herbe : elle apportera de l'azote au compost.

Important : pour passer la tondeuse, les feuilles mortes doivent être bien sèches, et le temps sec également.

Tous les déchets végétaux ainsi récupérés créeront un terreau équilibré. Dans un composteur, mélangez les broyats de feuilles mortes, branchages et tontes de gazon. Ne tassez pas mais fermez avec un couvercle pour garder la chaleur, issue du processus de décomposition. Les feuilles mortes décomposées se transforment en humus qui non seulement enrichit le sol de culture mais rééquilibre sa structure et sa texture.

Au printemps, retournez le tas de compost. Vous pourrez l'utiliser dès le début de l'été. Employez ce terreau naturel et fortifiant au pied des plantes d'ornement du jardin que ce soient des plantes vivaces, annuelles, des arbustes comme le rosier, des arbres... Il sera bienvenu également dans les cultures du potager pour les légumes les plus gourmands comme la tomate..


Planter les arbres fruitiers

Les arbres fruitiers ont leur place dans tous les jardins. Au printemps, leur floraison éblouissante ajoute le plaisir des yeux à la gourmandise. Il ne s'agit pas ici de parler de tous les arbres fruitiers, tant ils sont divers. Jardiniers professionnels ou jardiniers amateurs, n'hésitez pas à planter des arbres fruitiers, tant pour leur qualité d'arbres ou d'arbustes d'ornement que pour leur côté jardin gourmand. Les formes et les tailles sont extrêmement variées.. On vous dit tout..

Choix des variétés de fruitiers

Il faut savoir que tous les arbres fruitiers ont une abondance de variétés. Cela permet d'avoir des récoltes à des périodes différentes, des fruits de taille et de goût différents... Retrouvez notre arrivage massif de fruitiers sur nos magasins de Carros et Nice à partir de 29€90.. De nombreuses variétés de pommiers, poiriers, cerisiers ou de pruniers sont disponibles.
Les fruitiers s'utilisent de diverses façons dans le jardin :

  • Pour constituer un verger ; les arbres seront plus ou moins alignés.
  • Pour accompagner un chemin (en arbres d'alignement).
  • Pour les plantations en bacs, mais ils sont moins fructifères.

Si la place manque, pensez aux fruitiers formés qui se palissent le long d'un mur et offrent un rendement aussi bon que les arbres fruitiers de plein vent. Si vous ne possédez qu'une terrasse ou un balcon, optez pour un fruitier nain cultivable en bac, la gamme de variétés est aujourd'hui très large !

Les arbres fruitiers aiment en général une exposition ensoleillée, voir mi-ombragée. Certains, d'origine méditerranéenne, sont à rentrer en hiver (les agrumes, par exemple).
Sur la plupart des arbres fruitiers, la pollinisation est "croisée", c'est-à-dire qu'elle se produit d'un arbre à l'autre. Il faut donc souvent planter plusieurs fruitiers ensemble; c'est le cas des pommiers et des poiriers.

Retrouver notre guide "Comment choisir son arbre fruitier" https://www.coop-nice.fr/guide-fruitier-des-pousses-didees-pour-bien-choisir-son-arbre/

Le sol doit être de bonne qualité et bien profond, l'idéal est une terre silico-argileuse. Le type de votre sol et le climat de votre région dicteront le choix des variétés de fruitiers à y cultiver.

Quand planter vos arbres fruitiers ?

Plantez les arbres fruitiers de préférence à l'automne ou au début de l'hiver, hors période de gel, neige ou fortes pluies.
Incorporez une fumure de fond dans le trou de plantation 15 jours avant.

Comment planter vos arbres fruitiers ?

  • Le trou de plantation ne doit pas être trop profond : une fois l'arbre en terre, le point de greffe doit se situer entre 0 et 2cm au-dessus du niveau du sol.

Astuce : posez une planche de bois en travers du trou de plantation qui vous servira de niveau.

Schéma fruitiers
  • Au fond du trou de plantation, au-dessus d'une couche de drainage (gros graviers, tessons de pots, tuiles cassées...) aménagez une butte de terre sur laquelle viendront se poser les racines. Installez également le tuteur de votre arbre.
  • Supprimez toutes racines abîmées et équilibrer la ramure. Pralinez les racines en les enduisant d'un mélange de boue argileuse que vous pouvez vous procurer dans le commerce. Placez l'arbre au centre du trou, en plaçant les racines autour de la butte de terre
  • Comblez le trou et tassez régulièrement la terre avec le pied.
  • Aménagez une cuvette d'arrosage autour du jeune tronc, et arrosez abondamment (comptez 15L d'eau).