Soutenez vos tomates..!
De belles pommes d’amour gorgées de soleil à croquer au cœur de l’été, de succulents coulis pour amener un peu de chaleur au cœur de l’hiver : la tomate vous inspire.. Seulement voilà, on vous a souvent dit que la tomate, c’était compliqué à cultiver. En plus, il est conseillé de soutenir la plante par un tuteur. Or vous ne savez pas comment tuteurer les plants de tomate..!! Ça tombe bien, nous avons une petite idée de la marche à suivre..
Installer des tuteurs en quelques gestes simples
A quoi ça sert, un tuteur ?
La tomate est une plante à la croissance parfois exubérante, notamment pour les variétés à port dit indéterminé : elles vont croître jusqu’à ce que le gel les arrête.
Quelle que soit la variété de tomates que vous souhaitez cultiver, le tuteur protège la tige de la casse et permet à la plante de pousser bien droite. Il facilite aussi l’accès aux fruits au moment de la cueillette et à la plante pour en prendre soin efficacement. Enfin, il évite aux tomates d’entrer en contact avec le sol, où elles seraient à la merci des nuisibles et des maladies en tous genres.
Quels matériaux utiliser ?
De nombreuses solutions existent en magasin. Mais si vous avez l’âme bricoleuse, il est également possible de fabriquer vous-mêmes vos tuteurs.
Si vous optez pour le bois, privilégiez le châtaignier ou le noisetier pour leur résistance. Le bambou, léger et solide, mais surtout imputrescible, est aussi un matériau de premier choix pour vos tuteurs. Le plastique a l’avantage de se nettoyer facilement et de garantir une durée de vie très longue et de ne véhiculer aucun parasite ou maladie, contrairement au bois. Il existe d’ailleurs des tuteurs en plastique recyclé. Enfin, le métal peut faire l’affaire, en utilisant par exemple une simple tige de fer à béton.
Quel style ?
Vous pouvez sans aucun problème customiser votre jardin en variant les formes et les entrelacs de vos tuteurs !
- Le simple : une tige droite, c’est la version la plus simple du tuteur, efficace pour toutes les variétés et tailles de tomates.
- Le V : souvent utilisé pour les haricots, idéal lorsque l’on prévoit plusieurs plants de tomates au jardin. Il consiste en deux bâtons droits reliés en leur sommet par une ficelle. Au-dessus de ces deux bâtons est installé un autre bâton à l’horizontale, qui permet de relier le tuteur en V avec le suivant. Prévoir environ 50 cm entre deux V. Cette formule est recommandée pour éviter la taille des tomates.
- Le tipi : trois bâtons reliés en leur sommet sont nécessaires pour créer cette forme de tipi. Idéal pour les grosses tomates, très lourdes, et les endroits exposés aux vents, en raison de sa solidité.
- La spirale : le « must » en matière de tuteur à tomates car il permet de bien guider la tige de la plante tout en apportant une touche esthétique à votre potager. Attention cependant, il ne supporte pas les excès de poids. Il faut donc éviter les variétés de tomates aux fruits trop lourds.
Quand installer les tuteurs sur vos plants de tomates ?
Nous vous conseillons de les installer avant le plant de tomate, afin d’éviter de le blesser, sachant que les plants de tomates s’installent au potager une fois disparu tout risque de gelée (entre mi-mars et mi-avril selon la météo)..
Comment installer les tuteurs ?
Il est capital de les enfoncer profondément dans le sol (environ 1/3 de leur longueur) afin qu’ils tiennent bien en place malgré le poids des fruits, qui peut, selon la taille des tomates et la variété choisie, dépasser les 3-4 kg par pied. Comptez 3-4 cm entre le tuteur et le pied de tomates.
Au fil de la croissance des plants, il est nécessaire d’attacher le plant au tuteur à l’aide de ficelle, de raphia ou encore de fil métallique.
Enfin, si votre amour des tomates va jusqu’à peupler votre potager de rangs entiers de ces indémodables fruits, n’hésitez par à relier vos tuteurs entre eux afin de créer un maillage solide pour les soutenir jusqu’à la fin de la récolte !
Nos astuces pour désherber au naturel..
Existe-t-il une méthode douce pour désherber ? Voici quelques astuces et conseils pour débarrasser les petites surfaces comme les plus grandes des herbes envahissantes, sans bouleverser l'équilibre et la faune du sol et polluer son sol..
Les méthodes préventives
Le mieux avant de désherber est d'éviter l'installation des mauvaises herbes. Pour cela, rien de plus simple : biner régulièrement votre terrain pour stopper la germination si vous avez un petit jardin. Sinon, commencez par biner en début de saison puis appliquez un paillis au sol quand il est encore chaud.
Eco-astuce : pour préparer un terrain en vue de la création d'un potager, récupérez de vieux tapis et placez-les directement sur le gazon à la fin de l'été. Laissez-les en place jusqu'au moment de planter. Quand vous les enlèverez, vous constaterez que le terrain est presque prêt à l'emploi : ratissé par les vers de terre et exempt de mauvaises herbes.
Comment bien désherber ?
Il faut avant tout savoir de quel type de plantes il s'agit car il suffira d'arracher la partie aérienne des herbes annuelles pour les faire mourir (mourons, amarantes, séneçons et chénopodes). Alors que toute la racine des vivaces devrait être retirée sans être cassée, au risque de la voir repousser. Employez donc pour ces vivaces (orties, ficaires, renoncules rampantes, Rumex, chiendent, prêle, pissenlit) un outil adéquat (binette, désherbeur manuel) qui vous aidera à déterrer la racine pivotante sans l'abîmer.
Eco-astuce : Sur les grandes surfaces, pratiquez un faux semis. Préparez la terre comme si vous alliez semer, mais attendez 2 semaines avant le semis. Entre temps, les graines des mauvaises herbes auront levé et il ne vous restera plus qu'à sarcler pour vous débarrasser de ces jeunes pousses..
Quels outils pour désherber ?
A la main, avec un vieux couteau de cuisine ou un outil adapté. Il existe des désherbeurs écologiques manuels étudiés pour ôter les racines même profondes..
On emploiera le désherbeur thermique sur les surfaces dallées ou gravillonnées, en terrasse, et là où la terre est difficile d'accès et où déterrer est difficile. Particulièrement efficace sur les mousses, le brûleur de mauvaises herbes est un petit chalumeau que l'on passe sur la partie aérienne de la plante pour créer un choc thermique auquel la plante ne survit pas.
Eco-astuce : Versez de l'eau bouillante sur les mauvaises herbes coincées entre les dalles. Recyclez votre eau de cuisson..!!
Après une période de chaleur et d'humidité, le jardinier se retrouve confronté à des adventices ou "mauvaises herbes" (ainsi appelée quand elles ne sont pas à leur place dans le jardin). Elles sont indésirables quand elles se développent entre les légumes, les concurrençant et les empêchant de croître à leur aise. L'arrachage des mauvaises herbes ne doit pas être pris comme une corvée, en effet certaines adventices peuvent rendre de grands services, comme la bourrache, une plante très mellifère, et de ce fait très appréciée des pollinisateurs, dont les fleurs se consomment (goût d'huitre) ainsi que les feuilles (goût de concombre). Les onagres ont une racine comestible, et ses fleurs ne s'ouvrent en été qu'au moment du coucher du soleil..
Les mauvaises herbes se retirent à la main, lorsque la racine part bien. Sinon, aidez-vous d'un vieux couteau de cuisine, que vous passez sous les racines pour les arracher plus facilement. Vous pouvez aussi utiliser une gouge, lorsque la racine est vraiment profonde. Ces techniques de désherbage (à la main, au couteau ou à la gouge) prennent beaucoup de temps et sont pratiquées autour des plantes potagères.
Pour désherber les espaces ouverts, on utilise la binette et le sarcloir. La binette est un outil dont la lame permet de hacher les premiers centimètres de terre. Le sarcloir a une lame beaucoup plus petite, que l'on fait glisser à 1 ou 2cm sous la surface du sol. L'inconvénient c'est qu'à force de passer ses outils sur les premiers centimètres de terre, on crée une semelle qui va empêcher les échanges gazeux et les échanges d'eau entre ce qu'il y a au-dessus et en-dessous de la semelle. La solution est de passer ensuite un petit coup de croc pour aérer le sol.. Notre gamme d'outils LEBORGNE satisfera tous vos besoins en outillage de jardin..
Que faire de ces mauvaises herbes arrachées ou coupées ? Utilisez ces végétaux pour alimenter le compost, ou pour en faire un paillis protecteur qui permettra de réduire les arrosages et de nourrir le sol.
Quand désherber ?
Au printemps et en été, avant la montée des plantes en graines. Laissez-les sortir et griller au soleil quelques jours puis ratissez avec soin, elles seront d'autant plus faciles à désherber. On pourra attaquer le désherbage thermique dès la fin de l'hiver. Quoi qu'il en soit, il faut absolument éviter la mise à graine des mauvaises herbes, sinon tout votre travail n'aura servi à rien..
Quoi qu'il en soit, il faut absolument éviter la mise à graine des mauvaises herbes, sinon tout votre travail n'aura servi à rien..
Prévenir toute nouvelle invasion
Une fois fait un premier désherbage "en grand", il s'agit de ne pas recommencer tous les mois, pour cela ne laissez pas la terre nue au pied et entre les plantations..
Pensez :
- aux plantes couvre-sol (sédum, lierre, véronique, heuchère)
- au paillis naturel (paille, les coques de cacao, de l'écorce, des copeaux de bois, du gravier) ou synthétique comme une toile de paillage en polypropylène.
- aux engrais verts (colza, trèfle incarnat, moutarde blanche, phacélie, sarrasin, luzerne, navette perko) : ils occuperont les plus grandes surfaces à la place des mauvaises herbes et nourriront le sol au lieu de l'épuiser.
L'éco-attitude en désherbage
En éco-jardinage, il n'existe pas de « mauvaises herbes », on parle plutôt de plantes vagabondes, aux mauvais endroits. N'oubliez pas qu'elles sont de précieuses indicatrices de la nature de votre sol, qu'elles abritent la faune sauvage, en particulier les insectes et que certaines protègent même vos cultures des nuisibles. C'est pourquoi il se révèle utile de garder un coin de son jardin en friche et de ne pas y désherber.
L'ortie fait partie de ces plantes détestées alors qu'au jardin elle peut vous rendre bon nombre de services. Une fois transformée en purin, elle se révèle un excellent engrais liquide pour vos plantes..
Eco-astuce : Les mauvaises herbes arrachées rejoignent le compost !
Notre Top 9 des plantes aromatiques indispensables au potager..
Les plantes aromatiques sont un élément essentiel au potager, dans le jardin, voire sur la terrasse. Elles sont belles, elles sont bonnes, et elles montrent pour la plupart d’entre elles de nombreuses propriétés médicinales. Mais elles sont si nombreuses qu’il est très difficile de sélectionner lesquelles installer chez soi, d’autant plus qu’elles se déclinent en de multiples variétés..!! Votre Coop' vous aide à vous y retrouver..
1- Le basilic
Planter et entretenir le basilic
C’est sous la chaleur que se plaît le basilic, c’est pourquoi il sera gardé en pot à l’intérieur ou dans une véranda jusqu’au mois de mai ou de juin. Il pourra à ce moment là être installé en pleine terre. Dans le Sud de la France, par contre, cette annuelle peut rejoindre le potager dès que les dernières gelées sont passées vers le mois d’avril.
En pot, il sera tout à son aise dans un substrat léger et riche, tout comme en pleine terre. Les sols compacts et humides sont par contre à proscrire. Des arrosages lorsque le temps est sec, un paillis qui le garde au frais, une situation chaude mais pas brûlante, et le basilic peut s’épanouir durant tout l’été..!!
Ne pas oublier de pincer ses tiges quand les fleurs se forment.
Quelques variétés de basilic
- Le basilic Grand Vert est le plus consommé : vigoureux et très parfumé, avec de grandes feuilles.
- Le basilic de Gênes est traditionnellement utilisé pour le pesto genovese.
- Le basilic Mammouth a de très grandes et larges feuilles au goût très puissant.
- Le basilic pourpre est délicatement parfumé, et poivré comme le gingembre. Le basilic grec est une plante naine qui forme une boule. Ses petites feuilles à la saveur intense ont un léger parfum de cannelle.
- Le basilic thaï affiche généralement des tiges pourpres et des feuilles pointues. Il offre des saveurs d’anis et de clou de girofle.
- Le basilic cannelle offre un parfum très surprenant, qui s’invite aussi bien dans les plats sucrés que salés. Il est compact, avec des tiges pourpres et un feuillage clair..
2- La menthe
Planter et entretenir la menthe
Cette aromatique est une vivace vigoureuse et très entreprenante du fait de ses stolons qui donnent sans arrêt naissance à de nouveaux pieds. C’est pourquoi il est conseillé de la planter en pot, celui-ci pouvant être placé en terre, pour limiter son expansion. Elle se plaît dans les sols riches et frais, au soleil ou à mi-ombre. Des désherbages fréquents sont utiles à son épanouissement, tout comme des arrosages par temps sec, qui pourront être un peu économisés par un paillage épais.
Quelques variétés de menthe
Elle est très diversifiée, mais montre toujours des tiges à section carrée, des feuilles vertes opposées et des fleurs disposées en épis.
- La menthe poivrée est une menthe au feuillage délicat, qui ajoute une nuance poivrée à son parfum.
- La menthe chocolat affiche un feuillage légèrement grisé sur des tiges pourpres. Son puissant parfum rappelle immanquablement les chocolats “After Eights” !
- La menthe citron est une jolie aromatique au feuillage panaché et au parfum citronné.
- La menthe verte est la menthe classique des jardins.
- La menthe marocaine a un joli feuillage gaufré et offre une saveur intense.
3- Le thym
Planter et entretenir le thym
Le thym est une plante méditerranéenne rustique et résistante, excepté à l’humidité.
C’est dans un sol bien drainé et léger, sec et pauvre, en pleine chaleur, qu’il sera le mieux installé. Il peut être planté à l’automne dans le Sud de la France, mais le printemps conviendra mieux à son enracinement dans les autres régions. Il n’a besoin d’aucun entretien, hormis un désherbage régulier autour de son pied et une taille légère après la floraison qui va densifier son feuillage.
Quelques variétés de thym
- Le thym serpolet est un thym sauvage, couvre-sol au feuillage bas, dense et persistant. Il est à la fois décoratif et aromatique, à planter notamment dans les rocailles.
- Le thym citron affiche un feuillage compact à la délicieuse saveur citronnée.
- Le thym officinal forme de jolis petits coussins denses très parfumés.
- Le thym orange exhale des notes d’orange qui rendent son parfum très original.
4- Le romarin
Planter et entretenir le romarin
Cet arbuste au port généralement dressé est lui aussi une plante méditerranéenne, donc aimant les sols secs, pauvres, bien drainés, le soleil, et détestant l’humidité. Très rustique, il se met en place en automne dans les régions méridionales, au printemps dans les régions moins favorisées. Il se cultive très bien en pot (le contenant doit être assez haut), dans un substrat très perméable. Une fois installé, il ne demande ni arrosages ni fertilisation, seulement une taille après sa floraison qui a lieu en hiver (surtout ne jamais tailler le vieux bois) et un désherbage régulier autour de son pied qui est peu garni.
Quelques variétés de romarin
- Le romarin officinal offre un port érigé qui peut atteindre 1m50 et des feuilles très étroites et aromatiques.
- Le romarin corse rampant est un beau couvre-sol qui peut également retomber s’il est planté en hauteur.
- Le romarin mentholé possède un feuillage duveteux et gris vert, très compact.
5- La ciboulette
Planter et entretenir la ciboulette
Le feuillage tendre de la ciboulette nécessite un sol léger et frais, riche et souple, ainsi qu’un ensoleillement généreux mais sans excès de chaleur. La période favorable pour la planter ou la semer est au printemps.
Les feuilles se récoltent au fil des besoins, ce qui revigore la plante, par contre la floraison peut être supprimée car, au contraire, elle fatigue le pied, mais elle est très charmante et utile pour réaliser ses propres semis. De plus, les fleurs sont comestibles et tout à fait attrayantes dans une salade. Certains coupent à ras tout le feuillage juste avant la floraison pour obtenir de nouvelles feuilles en quantité.
Quelques variétés de ciboulette
- La ciboulette commune est la plus cultivée, presque la seule. Son feuillage est persistant et sa floraison généralement mauve, mais on trouve aussi des cultivars aux fleurs blanches.
- La ciboulette de Chine a une feuillage caduc et plat et de très jolies fleurs blanches en fin d’été. Sa saveur est proche de l’ail (on l’appelle d’ailleurs également ail de Chine ou ail tubéreux).
- L’oignon japonais est très décoratif grâce à ses fleurs rose sombre, mais ses feuilles peuvent aussi servir d’aromates.
6- La verveine citronnelle
Planter et entretenir la verveine
Bel arbrisseau aux longues tiges fines qui portent des feuilles claires, effilées et délicates, la verveine citronnelle s’établit au cours du printemps, au soleil, dans un sol calcaire, sec et bien drainé, riche en humus. Elle se cultive facilement mais doit absolument être protégée du gel (elle est rustique jusqu’à -7°) et donc généralement installée en grand pot excepté le long de la côte méditerranéenne où elle peut rejoindre sans problème des massifs ou des bordures de vivaces. Les apports d’eau sont ponctuels, uniquement réalisés durant les périodes sèches. Elle doit être rabattue de moitié au début du printemps et pincée régulièrement (pour utiliser ses feuilles) afin de se ramifier au maximum.
La verveine citronnelle n’est en fait pas une verveine, car elle est du genre Aloysia et non Verbena.
7- Le persil
Planter et entretenir le persil
Très parfumé et indispensable en cuisine, le persil se plaît en tout climat tempéré, où il sera planté ou semé dans une terre riche, fraîche, légère et meuble, à tendance calcaire. Bien que peu exigeant, il périclitera dans un sol compact et argileux. Très facile à cultiver en pleine terre, il l’est aussi en pot si celui-ci est suffisamment contenant et se révèle assez rustique si son substrat est bien drainé. Toutefois, il est recommandé de recouvrir la plante avec un voile d'hivernage ou une cloche lorsque les températures sont trop basses.
Quelques variétés de persil
- Le persil plat est très aromatique, avec une saveur forte. Son feuillage clair bien découpé et luisant est de grande taille.
- Le persil ‘Géant d’Italie’ est également un persil plat, à fort développement.
- Le persil frisé double a un goût plus délicat et son feuillage est particulièrement décoratif.
8- La sauge
Planter et entretenir la sauge
Très reconnaissable, la sauge officinale se pare d’un feuillage doux, généralement gris vert, légèrement denté, et d’une floraison d’un violet intense en épis. Très rustique, elle risque cependant de perdre son feuillage pourtant persistant en cas de froid trop intense, à moins qu’elle ne soit protégée par un voile, mais elle repartira facilement au printemps suivant. Comme toute plante méditerranéenne qui se respecte, elle s’épanouit mieux dans un sol pauvre et sec, léger et calcaire, et bien exposée au soleil. Elle peut être arrosée en cas de forte chaleur mais en petite quantité car elle ne supporte pas l’humidité. Son feuillage est rabattu à la fin de l’hiver.
Quelques variétés de sauge
- La sauge ‘Tricolor’, au feuillage vert, pourpre et blanc.
- La sauge ‘Albiflora’ aux feuilles vert sombre sur lesquelles tranchent des épis blancs.
9- L’aneth
Planter et entretenir l’aneth
Le feuillage aromatique et finement découpé de l’aneth fait merveille aussi bien au potager que dans les massifs, et ce sont ses fleurs, en belles ombelles jaune acide, qui offrent les graines parfumées. De haute taille et cassant, il faudra l’abriter du vent et lui ménager une place au soleil, dans un sol léger et bien drainé, plutôt sec, les variétés naines, elles, trouveront facilement une place en pot. Un paillage au pied et des arrosages réguliers en été lui sont bénéfiques.
Quelques variétés d’aneth
- L’aneth ‘Dukat’ est réputé comme étant le plus parfumé de tous.
- L’aneth ‘Fernleaf’ ressemble à une petite fougère, idéal en pot.
- L’aneth ‘Tetra Gold’ est le plus productif.
Toute une gamme d'aromatiques en plants vous attend dans votre Coop', retrouvez notre arrivage dans vos magasins de Carros ou de Nice en ce moment..
Bien choisir sa tondeuse autoportée ou son Rider..
Les pelouses des grands jardins et parcs réclament un matériel adapté à leur superficie. Pour entretenir ces vastes espaces engazonnées, l’investissement dans une tondeuse autoportée, également appelée tracteur de pelouse s’impose.
Confortables d’utilisation, l’autoportée et le rider sont les machines les plus appropriées à la tonte des très grandes surfaces. Qui plus est, de nombreux accessoires vous permettent de les détourner pour réaliser d’autres travaux au jardin : épandre de l’engrais, scarifier la pelouse, passer le rouleau, chasser la neige…
Qu’est-ce qui différencie ces 2 types de tondeuses ? Comment faire le bon choix parmi les nombreux modèles proposés ? Tous nos conseils pour réussir cet achat important..!! Retrouvez dans votre Coop' de Nice notre gamme de tondeuses autoportées STAUB, STIHL, ou HUSVARNA https://www.staub-motoculture.fr/gamme-herbe/autoportees/moyennes-et-grandes-surfaces.html
https://www.stihl.fr/Produits-STIHL/094994/Tracteurs-de-pelouse.aspx,
https://www.husqvarna.com/fr/produits/tracteurs-tondeuses/ et de Riders HUSQVARNA..
https://www.husqvarna.com/fr/produits/riders/
Les critères liés au jardin et au jardinier
La superficie
La largeur de coupe
Plus la surface est grande, plus la largeur de coupe doit l’être aussi. Optez pour une largeur de coupe de :
- 60 à 76 cm pour les surfaces de 1000 à 1500m² ;
- 76 à 92/96 cm pour les surfaces de 1500 à 3000m² ;
- 92 à 112 cm pour les surfaces de plus de 5000m².
Le type de terrain
Vous avez un jardin ponctué de massifs à éviter lors de la tonte ? Votre tondeuse devra être très maniable avec un rayon de braquage faible. Privilégiez les riders, qui offre une vue dégagée à l’avant et un train avant pivotant, vous permettant d’appréhender rapidement et facilement les obstacles à éviter.
NB : En terrain arboré, pour une plus grande précision de la tonte, optez pour un carter de coupe à l’avant des roues, ce sont les tondeuses à coupe frontale.
La pente
En terrain plat, vous pouvez utiliser tous types de tondeuses autoportées ou rider. Les tondeuses autoportées et les riders peuvent être utilisés sur toute pente inférieure à 30%. En revanche, aucun constructeur ne recommande l’usage d’une tondeuse, quel que soit le modèle, sur une pente supérieure à 30%.
Le confort de l'utilisateur
Vous allez passer beaucoup de temps sur votre tondeuse pour parcourir ses 1000 à 5000m² de gazon… Autant être bien installé ! L’ergonomie de votre tondeuse est un critère à ne pas négliger. Assurez-vous du confort du siège. Certains modèles proposent un réglage de sa hauteur et de sa longueur. Privilégiez également le volant ergonomique pour manœuvrer aisément, et une plate-forme dégagée pour monter et descendre facilement de la machine.
Les réglages
La majorité des réglages se fait à partir du siège du conducteur. Un tableau de bord électronique, clair et détaillé vous facilite la conduite et l’entretien de votre machine. Le réglage de la hauteur de coupe est centralisé, une simple manette à positionner vous permet de l’ajuster rapidement et facilement. L’embrayage de la lame est également un réglage accessible de votre siège ; pour plus de confort, privilégiez un embrayage électromagnétique des lames.
Le ramassage
Le système d’éjection de l’herbe coupée est à privilégier sur les très grandes surfaces : elle répartit bien les déchets de tonte, offre un gain de temps non négligeable (plus besoin de s’arrêter en cours de tonte pour vider le bac) et la vitesse de tonte est plus rapide sur ces modèles.
Le ramassage au bac offre toutefois une meilleure manœuvrabilité et ne projette pas d’herbe dans les plates-bandes que contourne la machine. La capacité du bac de ramassage varie de 200L à 250L. Le renversement du bac se fait alors manuellement ou, sur certains modèles, en actionnant un levier ou en poussant un bouton, accessible du siège. Tenez compte malgré tout du poids à soulever, une fois le bac plein !
Les autoportées et riders proposent le mulching, un système qui hache l’herbe au fur et à mesure de la tonte et la redépose au sol sous forme de paillis, nutritif et protecteur pour votre pelouse. Le mulching réclame une tonte fréquente, 1 à 2 fois par semaine et est optimal lorsque l’herbe est sèche.
A savoir : L’éjection arrière peut être associée à un bac de ramassage, ou à un andaineur (qui expulse l’herbe coupée).
Le confort de conduite
La transmission, ou boîte de vitesse est un élément important dans le confort de conduite, et dans le prix de la machine. Elle peut être automatique, appelée le plus souvent transmission hydrostatique. L’embrayage se fait au pied, mais vous pourrez changer de vitesse sans vous arrêter contrairement à la boite de vitesse mécanique.
Le budget
Comptez au minimum 2000€, que ce soit pour une tondeuse autoportée ou un rider. Votre Coop' de Nice vous propose une gamme d'autoportées STIHL,
https://www.stihl.fr/Produits-STIHL/094994/Tracteurs-de-pelouse.aspx HUSQVARNA
https://www.husqvarna.com/fr/produits/tracteurs-tondeuses/ ou de riders HUSQVARNA
https://www.husqvarna.com/fr/produits/riders/ ..
Les critères liés à la tondeuse
La largeur de coupe
Une largeur de coupe courte (60 cm) vous offre une grande manœuvrabilité. Plus grande (1m), elle permet de couvrir une surface plus grande et offre un gain de temps. Dépendante de la superficie du jardin, elle l’est aussi de la puissance du moteur.
Le type de motorisation
Toutes les tondeuses autoportées et les riders sont à moteur thermique, 4 temps, de grande puissance fonctionnant à l’essence et refroidi par air. Le démarrage est le plus souvent électrique, dans de rares cas il peut encore se faire par lanceur.
NB : Ne négligez pas l’entretien du moteur. L'atelier de votre Coop' de Nice vous propose des révisions annuelles.
Choisissez la puissance du moteur en fonction de la largeur de coupe. Référez-vous au tableau récapitulatif ci-dessous.
Tableau récapitulatif
Superficie du jardin, puissance du moteur, largeur de coupe et type d’éjection sont interdépendants. Ce tableau vous aide à bien choisir les caractéristiques de votre autoportée ou votre rider.
| Surface jusqu'à 1500m² | Surface jusqu'à 2500m² | Surface jusqu'à 3500m² | Surface jusqu'à 5000m² | Surface de plus de 5000m² | |
|---|---|---|---|---|---|
| Puissance | 6 à 10 cv | 10 à 12 cv | 12,5 cv | 15 cv | 18 à 20 cv (bicylindre) |
| Cylindrée | 190 à 344 cc | 344 cc | 344 cc | 500 cc | 650 cc |
| Largeur de coupe | 60 à 90 cm | 60 à 90 cm | 70 à 90 cm | 90 à 110 cm | > 1m |
| Ejection | arrière | arrière | arrière ou latérale selon périodicité de coupe | arrière ou latérale selon périodicité de coupe | latérale |
Le carter
Sur tous les modèles, il est en tôle d’acier emboutie, un matériau qui résiste bien aux chocs. Certains constructeurs traitent le carter de coupe contre la corrosion, augmentant sa longévité. Dans tous les cas, un entretien régulier s’impose : passez au jet d’eau le carter après chaque séance de coupe.
Le carter de coupe peut être flottant, parfait pour suivre les irrégularités du sol. Il est monolame, bilame ou plus rarement trilame, abritant respectivement une, deux ou trois lames de coupe. Dans le cas de plusieurs lames, vérifiez que le carter est décalé par rapport à l’axe de l’autoportée pour une tonte optimale.
Généralement placé sous le siège du conducteur, le carter de coupe peut se trouver à l’avant des roues sur certains modèles. On parle alors de coupe frontale, la tonte est plus précise.
L’embrayage de la lame – utile pour avancer sans couper, traverser une allée par exemple – peut se faire de manière manuelle ou électromagnétique, pour plus de sécurité.
Le châssis
Il en existe plusieurs conceptions, et la durée de vie de vos autoportées en dépend. Les plus robustes sont les châssis en poutre monobloc sans soudure. Les autres types de châssis présentent des soudures et sont donc moins robustes.
Les accessoires
- Un kit mulching pour transformer l'herbe tondue en paillis nutritif pour votre pelouse ;
- Des phares pour tondre dans le noir, ou pour prendre la route (vérifiez l’homologation de la tondeuse pour cet usage) ;
- Des pare-chocs avant pour protéger le carper capot ;
- Des pneus anti-scalping pour diminuer les traces de roues sur la pelouse.
Il existe aussi de nombreux accessoires pour utiliser autrement votre machine que pour tondre. Vous pouvez lui ajouter :
- Un balai pour nettoyer votre pelouse de ses feuilles mortes ;
- Un démousseur pour supprimer la mousse de votre gazon ;
- Un scarificateur pour décompacter la terre et aérer le sol ;
- Un épandeur pour apporter l’engrais nécessaire à votre pelouse ;
- Une remorque pour transporter du matériel lourd ;
- Un rouleau pour tasser le sol ;
- Un pulvérisateur pour épandre un désherbant ou tout autre produit de traitement liquide ;
- Un aérateur pour les pelouses très fréquentées ;
- Une fraise à neige pour évacuer la neige de la pelouse.
La différence entre une tondeuse autoportée et un rider
| Types de tondeuses | Atouts | Marques |
|---|---|---|
| Tondeuse autoportée Ejection arrière |
Moteur à forte puissance Efficacité optimale Pour les très grands terrains Ejection latérale, arrière Coupe frontale Ejection latérale |
Tondeuses autoportées STIHL Tondeuses autoportées STAUB |
| Rider ou Mini-tracteur de tonte | Excellente vison de tonte Facile à conduire Ejection et ramassage Maniable : idéal pour tondre autour des obstacles Pour les pelouses de 1000 à 3000m² |
Riders HUSQVARNA |
Quelques conseils de sécurité
La tondeuse autoportée et le rider sont des machines très sécuritaires, par exemple dès que le conducteur se lève du siège, le moteur et la lame s’arrêtent instantanément. Toutefois il vous faut respecter quelques règles pour éviter tout accident domestique :
- ne laissez jamais la tondeuse sans surveillance, sauf si le fil de la bougie d’allumage est débranché ;
- tenez les enfants à l’écart de la zone de tonte ;
- les enfants de moins de 16 ans ne devraient pas faire fonctionner une tondeuse autoportée.
Le Service Après Vente – SAV
Les tondeuses ont une durée de vie longue, en moyenne vous la conserverez 9 ans. Un bon SAV vous garantira une intervention rapide d’un expert et la disponibilité des pièces détachées de votre modèle de tondeuse.. Pensez à venir faire entretenir votre autoportée ou votre Rider dans notre atelier mécanique Route de la Z.A de la Grave à Carros..
Entretenir des fraisiers en pot..
Appréciée de tous, petits et grands, la fraise a une place de choix même lorsqu’elle est cultivée en pot. Le fraisier peut en effet y être très confortablement installé, et traité comme il se doit : suffisamment d’eau mais sans trop, du soleil pour faire mûrir ses fruits, un paillage qui la protégera été comme hiver. Elle appréciera également d’être nettoyée de temps en temps et défendue contre ses ennemis. Contre ces bons soins, c’est tout pleins de fruits délicieux qu’elle vous donnera..!!
Bien nourrir ses fraisiers en pot
On conserve généralement ses fraisiers 3 à 4 ans (un peu moins pour les variétés récentes qui produisent plus et se fatiguent donc plus vite), au-delà ils sont épuisés et ne donnent plus de fruits. La fertilisation apportée au sol avant la plantation ne suffit pas à nourrir ces gourmands aussi longtemps.
- Au printemps ou à la plantation, un engrais organique à libération lente est intégré légèrement au substrat par griffage. Il contiendra notamment de l’azote pour le développement du feuillage et du phosphore pour la fructification et la résistance aux maladies. Cette fertilisation se fait une fois dans l’année. En lieu et place d’un tel engrais, il est possible de pratiquer un surfaçage avec du compost bien décomposé qui apportera progressivement tous les éléments nécessaires aux fraisiers.
- En cours de saison (1 mois après la plantation et avant la formation des premiers fruits), un apport de guano fournira si besoin un coup de boost aux plants pour soutenir la fructification. Un engrais liquide peut être utilisé aux mêmes moments.
Protéger ses fraisiers en pot
Pailler le dessus du substrat présente de nombreux avantages qui bénéficieront aux pieds de fraisiers :
- La terre sèche moins vite donc les racines souffrent moins et les arrosages peuvent être moins fréquents.
- Le paillis empêche les fruits d’être en contact avec la terre. Ils seront moins sales, et le paillis évite également qu’ils soient abîmés par l’humidité du sol.
- En hiver, une couche épaisse isole du froid, protégeant le cœur des fraisiers.
La plupart des paillis conviennent à cette utilisation, mais les aiguilles de pin semblent avoir un effet positif sur le parfum des fraises… La paille, elle, est un bon isolant pour l’hiver. Les pots seront placés à l’abri des vents froids durant cette saison et la touffe peut être taillée à ras avant d’être recouverte.
Les gelées printanières peuvent détruire une floraison. Un voile d’hivernage ou de forçage peut être placé sur les pots lorsqu’un temps froid est annoncé en avril mai.
Arroser ses fraisiers en pot
Les fraisiers n’aiment pas les excès d’humidité, c’est pourquoi ils sont plantés dans un substrat léger et qu’une couche de drainage est installée au fond du pot. Pour autant, l’eau est indispensable pour un beau feuillage mais surtout à la floraison et fructification qui pourront être totalement absentes en cas de manque important ou prolongé. Le fraisier signale rapidement qu’il a soif par son feuillage qui s’affaisse. De plus, la terre sèche bien plus vite dans les pots que lorsqu’ils sont installés en pleine terre. Les arrosages se font dès que la terre est sèche en surface, arrosez peu à la fois mais fréquemment. Il est conseillé d’arroser le matin, l’eau stagnera moins longtemps et les limaces, actives le soir, n’y trouveront pas la fraîcheur qu’elles apprécient. Attention à ne pas arroser le feuillage, les maladies cryptogamiques sont une faiblesse des fraisiers.
Les arrosages sont par contre moins appréciés en hiver, surtout s’il gèle, les racines y survivent difficilement.Astuce : utilisez de l’eau, de pluie idéalement (peu calcaire), à température ambiante pour arrosez vos fraisiers.
Tailler et nettoyer les fraisiers en pot
Les stolons sont généralement supprimés dès leur apparition. Ils épuisent en effet la plante, diminuant l’abondance de sa production. Ils seront par contre fort utiles dans le cas où vous souhaitez multiplier vos plants (il est nécessaire que ceux-ci soient sains, une maladie se transmettrait au le pied fille). Pour obtenir un nouveau pied à partir d’un stolon, placez le nœud de celui-ci dans un godet, le nœud doit être maintenu sous terre à l’aide d’un cavalier. Le substrat sera gardé légèrement humide jusqu’à ce que le pied fille racine. Il pourra alors être sevré et repiqué. La mise en place se fera au début de l’automne.
À l’automne, nettoyez le pied des feuilles sèches ainsi que des fruits par encore matures, ils n’auront de toute façon pas le temps de mûrir.
Au début du printemps, profitez d’une période de températures plus douces pour faire un nettoyage de vos plants de fraisiers, qui les aidera à repartir : suppression des feuilles et stolons secs, désherbage. Il est possible que les pieds se soient déchaussés au cours de la mauvaise saison, remettez-les soigneusement en terre.
Les maladies et ennemis des fraisiers
Les fraisiers sont sujets à quelques maladies cryptogamiques. Celles-ci surviennent lorsque le temps est humide et chaud. Surveillez vos pieds avec attention afin de pouvoir agir dès l’apparition des premiers symptômes.
Les plus fréquentes :
- Le mildiou, survenant souvent au printemps, s’affiche par des plants qui se rabougrissent, des feuilles qui rougissent et l’absence de fruits. Il pourra être soigné par une application de bouillie bordelaise ou des pulvérisations de bicarbonate de soude.
- L’oïdium se repère par des taches blanches et farineuses sur le feuillage. Il se traite par l’application de soufre ou par des pulvérisations de bicarbonate de soude.
- L’anthracnose : des petites lésions rondes couleur bronze qui virent au brun apparaissent sur les feuilles. La bouillie bordelaise est également utilisée dans ce cas.
- La rouille, taches brun rouge sur les feuilles, est traitée par de la bouillie bordelaise ou du purin de prêle.
Les traitements à base de bouillie ou de soufre sont appliqués lorsque la plante n’a ni fleurs ni fruits.
Les limaces et les escargots apprécient beaucoup les feuilles et les fruits des fraisiers. Ils se cachent contre les parois intérieures des contenants et sur le revers des feuilles. Des inspections régulières permettront de les enlever manuellement.
Les oiseaux sont gourmands de fraises, elles seront protégées de ces rapines par un filet anti-oiseaux.
Massifs : opération "nettoyage de printemps" en 10 points
Ce début de printemps, où la Nature se réveille, est le meilleur moment pour nettoyer les massifs des mauvaises herbes, diviser les plus grosses souches de vivaces, les garnir de nouvelles plantations ou semis, enrichir la terre, piéger les nuisibles... 10 gestes en 10 points pour de beaux massifs !
1-Désherbages
Avant de tout piétiner dans les massifs, commencez par désherber. Choisissez un temps clément, lorsque le sol est friable et un petit peu frais. L'arrachage manuel n'en sera que plus aisé. Munissez-vous d'une griffe à main à trois dents recourbées, d'une gouge afin d'éradiquer les racines profondes des pissenlits, chardons ou celles étendues des orties ou liserons. En présence de boutons-d'or, rien de tel qu'une vieille fourchette en métal solide. Afin de ne pas tasser la terre, et ainsi favoriser le travail gratuit et si précieux des vers de terre, posez vos pieds sur des planches à déplacer au fur et à mesure de l'avancement.
2-Tailles
Procédez aux tailles (drastiques ou en transparence) des arbustes devenus trop grands et occasionnant à la longue une ombre néfaste. Faites aussi le tour des rosiers remontants à tailler à 2-3 yeux après avoir équilibré leur charpente : supprimez les branches surnuméraires au centre ainsi que les branches par trop grêles.
Rabattez à 7-10 cm du sol les arbustes tels que caryoptéris, pérovskia, desmodium … fleurissant sur les jeunes pousses de l'année. Côté graminées et consorts, peignez (chaussez un gant pour ce faire) les espèces et variétés à feuillage persistant telles que stipas ou carex.
3-Divisions
Procédez à la régénération des touffes les plus âgées de vivaces et graminées, celles qui se creusent en leur centre ou deviennent trop encombrantes, peu vigoureuses et/ ou fleurissent moins. Dans le cas de souches récalcitrantes, employez deux fourches-bêche fichées dos à dos au centre des racines puis faites levier. Ne conservez que les pousses vigoureuses du pourtour des souches et repiquez sans attendre chaque éclat dans une terre propre, bien préparée en amendée : humus + engrais de fond. La reprise est très rapide si les plantes sont convenablement arrosées, car, la terre se réchauffant, l'activité des racines à son summum.
4-Garnissez
Immanquablement, les massifs montrent des parties dégarnies qu'il convient de planter avec de nouvelles protégées. Portez votre choix sur des vivaces à floraison estivale ou automnale. Préférez en effet une plantation d'automne pour les plantes à floraison printanière. Vous pouvez aussi sans attendre planter les plantes bulbeuses qui pointeront leur nez lorsque les gelées ne seront plus à craindre : dahlias, glaïeuls, galtonias / jacinthe estivale, eucomis / fleur-ananas ou acidentheras divinement parfumés. Attendez cependant lesderniers gels, pour installer les plantes annuelles et semi-rustiques à massif (Cannas, pétunias, sauges…)
5-Fertilisez
Épandez, sur tout le massif, un engrais en granulés à dissolution lente type Osmocote qui assurera plusieurs mois durant un apport substantiel d'éléments minéraux. Conjuguez-le à une rasade de terreau ou compost mûr.
6-Aérez
Entre les touffes déjà installées, béquillez afin d'incorporer engrais et humus. Cette pratique consiste à aérer le sol en maniant une fourche-bêche ou une bêche à rosier (plus étroite) afin de fracturer le sol. Enfoncez l'outil verticalement puis pratiquez une traction en avant puis en arrière. Opérez ainsi dans tout le massif. Vous ne devriez ainsi pas trop déranger les racines environnantes tout en assouplissant la terre, facilitant ainsi son aération et son humidification, deux conditions propices au travail des vers de terre, à l'abondance d'une précieuse microfaune et microflore alliée.
7-Semez
Une fois le terrain amendé et ameubli, envisagez de semer des fleurs annuelles faciles. Elles sont nombreuses à permettre une garniture rapide et produisent des fleurs à foison. Optez pour les soucis, les pavots de Californie, les alysses maritimes, les malopes et lavatères, les cosmos sans oublier les capucines et les coquelicots. Si les plages dégarnies s'avèrent importantes, osez avoir recours aux mélanges fleuris qui sont largement proposés par gamme de coloris ou, pourquoi pas, destinés à attirer les insectes pollinisateurs dont les papillons.
8-Mulchez
Épandre un paillis organique (compost, broyat, BRF - bois raméal fragmenté, paillette de lin ou de chanvre, mulcao, feuilles broyées mélangées à des tontes, paille broyée…) entre les plantes permet de conserver une bonne humidité du sol et d'empêcher les mauvaises herbes de se ressemer. Comptez jusqu'à 7-8 cm au pied des arbres et arbustes, 5 à 6 cm maximum autour des plantes vivaces. Appliquez toujours ces paillis sur sol frais et bien aéré pour un effet optimum.
9-Prévenir c'est guérir
Surtout si vous avez épandu un paillis organique, n'oubliez pas de distribuer des granulés antilimaces et escargots type Ferramol. Ils ont démontré leur innocuité sur la faune alliée. Ceci est d'autant plus vital à proximité des hostas et des delphiniums, entre autres, sans compter aux abords des semis en place.
10- L'art de la mise en scène
Parachevez, peaufinez ce nettoyage de printemps par la découpe de la pelouse, suprême raffinement à effectuer au moins trois fois l'an. Tondez juste auparavant puis aidez-vous d'une longue planche qui sert de guide et de levier (pour les lignes droites) si l'on se poste fermement dessus. Pour les courbes, ayez "le compas dans l'œil". N'hésitez pas à creuser exagérément une rigole verticale côté pelouse afin de faire perdurer l'effet de ce travail. Je le pratique toujours avec jubilation, comme point d'orgue d'une remise en état indispensable pour ne pas se laisser dépasser par les événements.
Enfin...
Installez-vous confortablement afin de contempler le travail ainsi terminé et profiter de votre bel ouvrage. Profiter sereinement de ces moments privilégiés est important pour se donner du courage lorsque l'occasion d'un gros chantier au jardin se représente. Savourez alors ce repos bien mérité à votre guise !
INFORMATION
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➡️ Les 2 magasins de Carros et de Nice sont en cette semaine ouverts de 7h30 à 12h et de 13h30 à 16h de Mardi 14/04 à Vendredi 17/04 et de 7h30 à 12h ce samedi 18/04..
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10 astuces pour garder une belle pelouse
Comment maintenir un tapis bien vert et dense ? Sans mousse ni trou ? Suivez les 10 conseils de votre Coop' à appliquer dès maintenant!!
1- L’art de la tonte
Réglez la hauteur de tonte en fonction de l'état de la pelouse. Dans le cas d'un gazon jeune, humide ou bien fatigué par la sécheresse estivale, préférez une tonte plutôt haute.
Dans tous les cas, ne supprimez pas plus de deux tiers de la hauteur des brins. De même, pensez à tondre du centre vers les bords si votre pelouse n'a pas été tondue récemment afin de permettre à la petite faune de s'échapper sans heurt. Retrouvez toutes nos gammes de tondeuses thermiques, électriques ou à batterie dans nos magasin de Carros ou de Nice..
2-La fertilisation
Plus vous apporterez de l'engrais et plus votre pelouse poussera rapidement et donc nécessitera d'interventions. Limitez, de fait, les engrais "coup de fouet" et chimiques avec de l'azote rapidement assimilable et préférez les formules à libération lente comme les formulations organiques. Dans le cas d'engrais traditionnels, l'idéal serait de fractionner les apports en petites doses régulières. N'appliquez pas d'engrais sur une pelouse sèche ou fatiguée et idéalement juste avant une pluie annoncée. Deux fois par an, en fin d'hiver et début d'automne, un terreautage en surface sera toujours profitable.
3-Désherber à bon escient
En présence de mauvaises herbes en petite quantité, surtout celles en rosettes et par trop disgracieuses, optez pour un arrachage manuel à l'aide d'une gouge.
Sinon, employez en dernier recours et au printemps un désherbant spécifique et sélectif qui éliminera toutes plantes autres que les graminées, donc les dicotylédones. Dans la plupart des cas, la présence de quelques adventices pourra être toléré et s'estompera avec des tontes régulières.
4- Supprimer la mousse
Elle apparaît en cas de terre trop acide et/ou sol trop dense et tassé, surtout aux emplacement ombragés et humides. Commencez par scarifier afin d'évacuer les déchets formant un feutrage inutile. Aérez le sol avec des patins aérateurs fixés sur vos chaussures. Appliquez éventuellement par la suite du sable de rivière afin d'améliorer le drainage. Les produits proposés dans le commerce ne donnent généralement que des résultats temporaires si vous ne solutionnez pas les problèmes physiques à la "racine"… C'est le cas de le dire.
5- Découper les bordures
Un beau gazon est mis en valeur par des découpes de massif très nettes. Deux à trois fois par an, il convient d'effectuer une petite tranchée (bord droit vers la pelouse, oblique côté massif) et de supprimer et évacuer les herbes qui dépassent cette limite. Un tel profil limite efficacement les futures invasions.
Une petite bêche à manche court peut suffire ou bien employez un outil spécifique, un coupe-bordure en forme de demi-lune par exemple. Dans le cas de lignes droites, aidez-vous d'une planche (à plat et montez dessus afin de la maintenir en place) employée comme guide et levier. Pour de grandes longueurs, préférez des outils spécifiques à adapter au matériel à moteur.
6- Réparer
Les endroits les plus fréquentés (passages d'un jardin à l'autre, abords de la maison…) sont sujets à des dégâts dus aux passages fréquents. Préparez le sol en béquillant (bêchage sans retournement) à la fourche-bêche puis répandez en surface un mélange homogène de semences de gazon et de terreau.
Passez le rouleau afin de tasser et disposez des affolants pour décourager l'appétit des oiseaux. Arrosez souvent et en abondance, en pluie fine, jusqu'à complet reverdissement.
Il est sage, lors d'un premier semis, de garder des semences dans cette éventualité de réparation, ceci afin d'éviter des disparités d'aspect inévitables lors de l'emploi de produits "de regarnissage", au demeurant efficaces.
7- Arroser
Même si votre gazon a souffert de la canicule, il va reverdir rapidement à la suite d'arrosages ou de pluies abondants. Toutefois, mieux vaut ne pas en arriver à ce point et arroser régulièrement durant la période estivale, au moins une fois par semaine, d'abondance.
Evitez les arrosages rapides et fréquents afin de favoriser un enracinement plus profond et un gazon plus adaptable.
8- Semer ou dérouler ?
Si vous souhaitez obtenir un effet immédiat, mieux vaut recourir à l'emploi de gazon fourni en rouleau, à commander à l'avance pour assurer sa fraîcheur. Il suffit alors de dérouler cette moquette vivante sur un terrain préalablement désherbé, ameubli et nivelé en surface. Passez le rouleau pour tasser puis arrosez en abondance… le tour est joué.
9- Soins de beauté
Un beau gazon est un gazon bien aéré. Pour ce faire, il est important de le scarifier au moins une fois par an afin de le débarrasser de son "feutre" accumulé. Employez un râteau spécial ou bien un engin motorisé. La quantité de "bourre" ainsi extraite est souvent très impressionnante et sera recyclée avantageusement sur la tas de compost.
Il est aussi souvent utile de rouler la pelouse, surtout au sortir de l'hiver lorsque les turricules de vers de terre transforment sa surface en tôle ondulée. Employez alors un rouleau lesté d'eau ou de sable.
10- Mulching ou pas mulching ?
Si vous choisissez une tondeuse mulcheuse, les brins d'herbes seront déchiquetés avant d'être dispersés sur la surface tondue. L'avantage est de profiter du recyclage sur place des matières végétales qui nourrissent ainsi le gazon. Nul besoin donc d'exporter les précieuses verdures organiques. Notez toutefois que cette pratique augmente la fréquence des tontes, mais limite les apports d'engrais et un peu les arrosages. Privilégiez-la surtout pour les zones extensives et en plein soleil..
Comment démarrer et entretenir sa tondeuse thermique ?
Heureux propriétaire de votre nouvelle tondeuse, vous n’avez qu’une envie : vous lancer ! Pas de précipitation toutefois, il y a quelques règles de sécurité à respecter. Et les tondeuses thermiques doivent être préparées. De plus, un bon entretien régulier vous aidera à garder votre tondeuse en bon état pendant de nombreuses années.. Votre Coop' vous dit tout et vous propose une large gamme de tondeuses thermiques STAUB, STIHL ou ROQUES ET LECOEUR..
Quelques règles de sécurité
- Ne jamais mettre main ou pied sous le carter de coupe ainsi que sous les pièces tournantes sans avoir préalablement débranché la machine ou coupé le moteur.
- Toujours se placer derrière le guidon pour démarrer la tondeuse, et le tenir lors du démarrage.
- Ne jamais tondre sous la pluie : risque de bourrage, et travail mal fait.
- Faire le plein de la tondeuse à l'extérieur, le moteur à l'arrêt et froid.
Bien connaître sa tondeuse thermique
Familiarisez-vous avec le vocabulaire spécifique de la tondeuse à gazon thermique et sachez reconnaître ses différents composants.
1. Carter de tonte
2. Lame de coupe
3. Mécanisme d'embrayage de la lame
4. Système d'embrayage de transmission
5. Largeur de coupe
6. Courroie de transmission
7. Bavette de sécurité
8. Canal d'éjection
9. Mécanisme de réglage de hauteur de coupe (si centralisé)
10. Roues
11 et 12. Guidon et commandes
13. Câble de gaz
14. Démarrage
15. Bac de ramassage
16; Traction avant ou arrière
17.Moteur
Démarrage à la première utilisation d'une tondeuse thermique
Une fois votre tondeuse thermique : sortez-la de son carton et suivez attentivement les instructions de montage indiquées dans le manuel d'utilisation (assemblage du bac de ramassage, montage du guidon...)
Avant de mettre en route le moteur, respectez les points suivants :
- L’essence : pour connaître le type d’essence à mettre dans le réservoir de votre tondeuse, reportez-vous à la notice du constructeur. Faites le plein du réservoir, mais ne le remplissez pas à son maximum. Gardez quelques centimètres d’espace libres pour éviter tout débordement lors de manipulation. Au moment de remettre le bouchon du réservoir : vérifiez l’état du joint, et assurez que le petit trou de mise à l’air libre au centre du bouchon est bien dégagé en soufflant dessus.
- L’huile : pour connaître le type d’huile à mettre dans le réservoir de votre tondeuse, reportez-vous à la notice du constructeur. Remplissez le réservoir à son niveau maximum.
- Le guidon : Si le guidon est ajustable, réglez-le à votre hauteur.
- Le réglage de la hauteur de coupe : selon le cas, agissez sur le système de chaque roue en veillant à ce que le réglage soit le même partout sur terrain plat. Sur terrain pentu, ajustez différemment la hauteur de coupe selon la pente. Sur les modèles avec réglage centralisé, manœuvrez avec le levier unique.
- Avant le démarrage : inspectez le terrain et enlevez cailloux, jouets, branchages, fils de fer. Assurez-vous que l’herbe n’est ni trop humide, ni trop sèche.
- Vérifiez le serrage de la lame et branchez la bougie.
Le démarrage
- N’oubliez pas d’ouvrir le robinet d’essence si votre tondeuse en est équipée.
Respectez les étapes précisées dans la notice du constructeur.
- Positionnez la commande d'accélérateur sur "starter" (si le moteur en est équipé), ou appuyez 3 à 5 fois sur la pompe d'amorçage en attendant 2 secondes entre chaque pression (voir les détails dans le manuel d'utilisation).
- Débrayez le frein moteur avec le levier contre le guidon.
- Tirez sur la poignée de lanceur vigoureusement (sauf si le moteur est équipé du système ready start). Voir détails dans le manuel d'utilisation.
- Quand le moteur est démarré, accompagnez la corde du lanceur jusqu'à la base (ne pas lâcher brusquement); puis mettez la commande d'accélération (si la machine en est équipée) sur la puissance max. Vous pouvez commencer à tondre !
Vous trouverez en catalogue des kits de démarrage avec seringue de vidange (pour vous aider à vider le réservoir pour l’hivernage), de l’huile de moteur, un jerricane (pour stocker votre carburant sans risque de détérioration).
En saison
Avant chaque utilisation
Effectuez ces contrôles avant chaque utilisation :
- Basculez légèrement votre tondeuse sur le côté et vérifiez la propreté du carter, l’état des tranchants de la lame de coupe. Au besoin, affûtez-la (cf. partie suivante).
- Vérifiez que le bac de ramassage est bien monté sur la tondeuse. De même, en ce qui concerne le déflecteur des tondeuses à éjection latérale.
- Réglez la hauteur de coupe. Agissez sur le système de chaque roue en veillant à ce que le réglage soit le même partout sur terrain plat. Sur terrain pentu, ajustez différemment la hauteur de coupe selon la pente. Sur les modèles avec réglage centralisé, manœuvrez avec le levier unique.
- L'essence : contrôlez le niveau d’essence, faites le plein au besoin. Stockez votre essence dans des jerricans, et dans un endroit sec et bien aéré. Renouvelez d’une saison à l’autre votre essence, au risque de la voir se charger d’humidité, perturbant le bon fonctionnement de votre moteur.
NB : l’essence est inflammable, à manier avec précaution, loin de toute source de chaleur et dans un local bien aéré.
- L’huile : contrôlez le niveau d’huile, il doit être maintenu à son niveau maximum. Assurez-vous qu’il n’y a pas de fuite d’huile.
- Le filtre à air : nettoyez le filtre à air (référez-vous au guide d’utilisation du constructeur, le nettoyage se fait différemment selon les modèles).
- La bougie : vérifiez que le fil d’allumage est bien emboité sur la bougie. Celle-ci est à remplacer régulièrement (référez-vous au guide d’utilisation du constructeur).
- Le guidon : vérifiez le bon serrage des vis de fixation.
- La mise en route : suivez la procédure du premier démarrage.
- Lors de la tonte : travaillez à plein gaz. Pour vider le bac de ramassage, coupez le moteur ou si vous en êtes équipé, débrayez la lame. Pour redémarrer, poussez les gaz sans le starter.
En cas de bourrage :
Le bourrage peut se produire lorsque l’herbe est trop humide, la hauteur de coupe est trop basse donc le volume d’herbe est trop important, le régime du moteur est insuffisant, le carter de coupe est encombré par un corps étranger, la lame est tordue ou mal adaptée, l’éjection de l’herbe ne peut plus se faire, le sac est plein.
Arrêtez le moteur avant qu’il ne cale. Assurez-vous que la manette de gaz est sur « Stop ». Débranchez le fil de bougies par sécurité. Fermez le robinet d’essence. Retirez aussi le sac de ramassage. Dégagez le bouchon d’herbe par la goulotte d’éjection avant de basculer la tondeuse sur le côté. Dégagez la lame de l’herbe accumulée ou du corps étranger avec un bâton.
NB : en cas d’éjection latérale : faites attention à ne pas passer là où l’herbe a été éjectée, vous ferez peiner le moteur et vous aurez un risque de bourrage.
Après chaque utilisation
- Coupez le moteur de la tondeuse, la manette de gaz est sur Stop. Le fil de bougies est débranché, le robinet d’essence fermé.
- Retirez le sac de ramassage, s’il y en a un : videz-le et nettoyez-le.
- Soulevez la tondeuse côté carburateur et avec des cales maintenez-la dans cette position.
- Nettoyez le carter de tonte au jet d’eau mais attention à la puissance du jet et aux infiltrations d’eau dans le moteur. Sinon, grattez avec une spatule ou une brosse.
- Contrôlez la fixation et l’affutage de la lame de coupe également.
- Remisez votre tondeuse dans un endroit sec, tempéré et aéré.
Après les 5 premières heures d'utilisation de votre tondeuse, réalisez la première vidange. Les vidanges suivantes se font toutes les 25 heures ou minimum une fois par an.
De même, le filtre à air doit être remplacé régulièrement (voir détails dans le manuel d'utilisation du moteur). La bougie d'allumage doit être contrôlée une fois par an et être changée tous les 2 ans.
Comment entretenir et changer la lame de sa tondeuse ?
Avant l’hivernage, les tranchants de la lame sont usés, émoussés, ébréchés, tordus etc. Cela influe sur le rendement de la tondeuse.
Votre lame a besoin d’être affûtée ? Amenez votre tondeuse chez un constructeur agréé qui réalisera cette opération pour vous. En effet, l’affûtage de la lame de coupe d’une tondeuse est une opération délicate à effectuer et peut se révéler dangereuse, surtout si vous ne l’avez jamais fait.
Vous avez aussi la possibilité de la remplacer par une neuve. Confiez cette opération à un professionnel. Si vous souhaitez réaliser cette opération par vous-même, respectez alors scrupuleusement les consignes de sécurité données par le constructeur.*
Comment hiverner sa tondeuse ?
Retirez l’herbe accumulée dans les recoins de la tondeuse, notamment au niveau des roues. Sur les endroits dépourvus de peinture : nettoyez, dérouillez à la brosse métallique ou avec un produit de traitement et repassez une couche de peinture.
Nettoyez plus particulièrement le carter au jet d’eau aidé d’une spatule et d’une brosse pour dégager les coins moins accessibles. Sur les carters en acier, vérifiez s’il existe des points de rouille, qui pourraient avoir une incidence sur la durée de vie de votre carter. Dans le cas d’un carter en polypropylène, contrôlez la moindre fissure qui pourrait favoriser la projection de cailloux.
Si votre carter est très endommagé, il vous faudra remplacer votre tondeuse ou faire appel à votre garantie.Passez de l’huile fluide, au chiffon ou au pinceau, sur les surfaces qui ne sont plus protégées par une couche de peinture. Videz bien le réservoir d’essence.
Entretenez le moteur : référez-vous au guide d’utilisation du constructeur et suivez chaque étape scrupuleusement*.
Vous aurez à remplacer l’huile, nettoyer ou remplacer le filtre à air, la bougie, nettoyer les ailettes de refroidissement après dépose des tôles canalisant l’air de la turbine, contrôler le bon fonctionnement du régulateur de régime s’il est du type "à palette", vider et nettoyer le réservoir d’essence et la crépine de filtration interne, vider la cuve du carburateur, vérifier l’état du pot d’échappement et l’étanchéité du joint au niveau du moteur, contrôler le bon fonctionnement de toutes les commandes (gaz, avancement, embrayage de lame, etc.).
Sur les modèles à démarreur électrique, démontez la batterie et mettez-la en charge. Entreposez-la dans un endroit sec et hors-gel.
Conservez votre tondeuse à l’abri, dans un endroit sec et aéré.
Faire appel à l'atelier de la Coop' de Carros
Votre Coop' de Carros vous accueille tous les jours dans son atelier mécanique pour prendre en charge vos tondeuses à réparer ou à entretenir..
Notre service SAV est à votre disposition pour un diagnostic ou une réparation sur devis et sur rendez vous.. https://www.coop-nice.fr/service-reparation/
Que faire de votre ancienne tondeuse ?
Vous devez l’amener à vos frais dans la déchetterie la plus proche de chez vous..
*le constructeur ne pourraient être tenus responsables d’accidents liés à la manipulation de la lame en dehors de l’utilisation autorisée.
Paillage : pourquoi et comment le réaliser ?
Ne laissez pas la terre nue, recouvrez-la d'un paillage : paille, fougère, écorces de pin, pouzzolane, éclats d'ardoise... Les avantages du paillage sont nombreux : nourrit le sol, garde la fraîcheur de la terre, réduit les arrosages, diminue le développement des mauvaises herbes... Dans nos magasins, nous vous proposons toute une gamme de paillis différents..
La terre nue est un état anormal dans la nature. Pour ne pas laisser le sol à nu, le jardinier à recours au paillage (ou mulch / mulching). Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir le sol de matériaux organiques, minéraux ou plastiques pour le nourrir et/ou le protéger. Ces matériaux sont déposés au pied des plantes dans les massifs.
Où peut-on appliquer la technique du paillage ?
Vous pouvez appliquer cette technique partout dans votre jardin : au potager, au verger, au pied des jeunes haies et de vos jeunes arbres et arbustes, dans les massifs de plantes vivaces et annuelles. Vous pouvez également pailler vos plantes en pot et vos jardinières !
Les 8 avantages du paillage
1- Limiter les arrosages
Sur un sol nu (ce qui n'existe pas à l'état naturel), le phénomène d'évaporation (pertes d'eau) est 3 fois plus important que sur le sol forestier. Le phénomène de transpiration de la plante (deuxième perte d'eau importante) est également accru en été lorsque les températures augmentent réchauffant ainsi les racines de vos plantes.
Le paillage permettra d'absorber l'eau et de maintenir l'humidité de votre sol. C'est une bonne méthode pour réduire les apports en eau !
2- Éviter le désherbage chimique
Le paillage empêche la lumière d'atteindre la surface du sol ce qui ne permet pas aux plantes adventices (mauvaises herbes) de germer et de se développer.
3- Éviter le phénomène de battance
Le paillage protège le sol des aléas climatiques et évite ainsi le phénomène de battance (tassement de la terre sous l'action de la pluie) des sols argileux. Vous évitez donc la formation d'une croûte imperméable en surface qui empêcherait l'eau des prochaines pluies ou arrosages de s'infiltrer.
4- Créer un lieu propice aux insectes utiles
Les matériaux utilisés servent de refuge pour les insectes utiles (attirés par le nectar des fleurs) pendant l'hiver.
5- Améliorer la structure du sol
En utilisant un paillage organique qui finira par se décomposer en humus, vous enrichissez le complexe argilo-humique de votre sol et en augmentez la fertilité.
6- Conserver des fruits et légumes propres
Le paillage vous permettra de ne pas laisser vos plantations en contact direct avec le sol. Vous évitez ainsi les éclaboussures et gardez vos plantations propres.
7- Améliorer la croissance et la santé de vos végétaux
Le paillage permet d'atténuer les stress ressentis par vos plantes. Vous agissez ainsi de façon préventive pour éviter tout trouble de croissance ou sensibilité aux attaques parasitaires. De plus l'eau transporte les champignons qui se trouvent sur le sol et qui peuvent être néfastes pour vos. Le paillage vous permettra d'éviter qu'ils ne soient disséminés sur vos cultures.
8- Favoriser la vie microbienne de votre sol
La surface du sol est sujette à des changements réguliers de températures, humidité et concentration en composés organiques. Il est important de conserver ces facteurs les plus constants possible et propices au développement des micro-organismes. En effet, ce sont eux qui rendront les éléments nutritifs (des engrais et amendements) disponibles par leur travail de digestion : c'est la minéralisation.
Quels matériaux utiliser en paillage
De nombreux matériaux organiques ou minéraux (graviers, déchets verts du jardin etc) peuvent servir de paillis. De façon générale préférez les sources locales.
On distingue plusieurs types de paillis :
Paillis organiques
Ils sont composés d'éléments végétaux. Leur dégradation en humus est plus ou moins rapide. Celle-ci dépend de la concentration en lignine. Par exemple, on peut compter quelques semaines pour des tontes de gazon, et quelques années pour des copeaux de bois !
Les paillis à longue durée de vie comme les copeaux de bois, les écorces de pin et les tailles de haies d'arbres et d'arbustes sont à utiliser principalement pour les plantes pérennes (arbres, arbustes, massifs de vivaces).
Les paillis à durée de vie plus courte comme les tontes de gazon, les feuilles mortes, les pailles de céréales, etc, sont utilisables sur tout type de végétaux. Ils sont très intéressants pour les plantes avec un cycle de vie court car ils s'incorporent rapidement dans la terre.
Soyez inventif ! Il est facile de constituer un paillage original et naturel en conservant vos coques de noix, noisettes et tous les fruits à coques en général.
Remarques : Ne pas utiliser les aiguilles de pins, les feuilles des arbustes persistants et des thuyas qui se dégradent difficilement. Réservez-les pour vos allées ou sentiers de jardins.
Attention également aux écorces de pin qui acidifient le sol. Utilisez-les pour les massifs de plantes de terre de bruyère.
Paillis minéraux
Ces paillages ne sont pas biodégradables et possèdent donc une durée de vie infinie à notre échelle. Ils contribuent au réchauffement du sol et sont particulièrement conseillés pour les plantes qui aiment la chaleur, comme les plantes de rocailles.
Un des paillis couramment employé est la Pouzzolane : roche constituée de projections volcaniques riches en silice. Elle possède une structure alvéolaire bon isolant thermique.
Les billes d'argiles, ardoises concassées, débris de poteries, sont également utilisés. Ils peuvent devenir de réels éléments de décoration dans votre jardin.
Comme pour les paillis organiques, n'oubliez pas de conserver certains déchets de votre alimentation comme les coquilles d'huîtres ou de moules, effet maritume garanti !
Paillis plastiques ou textiles
Ils s'appliquent en toiles tendues sur le sol. Les films plastiques sont plus ou moins biodégradables et restent inesthétiques. Les toiles tissées, en jute ou autres matières textiles ont aussi comme utilité de retenir efficacement la terre des talus pentus ou les berges d'un plan d'eau.
Remarque : Les engrais verts ont également une vocation de paillage.
Comment mettre en place un paillage
Pensez à choisir votre paillage en fonction des végétaux et de la durée de protection recherchée.
Quelques gestes simples à réaliser :
- La terre doit être parfaitement désherbée car le paillage n'est pas un désherbant, il permet d'empêcher la pousse des adventices.
- Épandez le paillage en une couche épaisse de 7cm environ. Prenez garde à ne pas recouvrir le collet (point de séparation entre la tige et les racines d'un végétal) des plantes. N'oubliez pas que le paillage organique se transforme en humus. Rajoutez régulièrement quelques centimètres.
Vous pouvez commencer par pailler les jeunes plants 2-3 cm puis compléter pour atteindre 7cm après le développement de la plante. Cette méthode permet de bénéficier des avantages du paillage au plus tôt.
- Ne pas pailler par vent fort.
- Ne pas pailler sur un sol gelé car cela allonge la période de réchauffement.
- N'oubliez pas d'arroser avant et après avoir mis en place le paillis.
- Si un paillage convient mieux à votre situation mais que vous ne le trouvez pas esthétique, vous pouvez superposer deux paillages.
Le paillage tout au long de l'année
Au printemps : retirez le paillage, le sol se réchauffe et cela évite la prolifération des parasites.
En été : lors des grosses chaleurs, épandre le mulch sur le sol humide. Pensez à le ratisser en période de sécheresse prolongée, afin de laisser la pluie pénétrer le sol.
En automne : couvrir le sol après l'avoir rendu plus meuble. Il aura, au printemps, une excellente texture et une fertilité élevée.
Le paillis d'automne a aussi l'avantage de protéger les plantes herbacées (plante qui a la texture d'une herbe) du froid.Astuces : Pour éviter la pourriture des plantes sensibles, utilisez des matériaux légers et bien aérés (pailles ou fougères).
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